Le chef de l’Etat du Sénégal qui approuve les coups d’Etat militaires de ses voisins et qui couve même les auteurs de ces pratiques anti-démocratiques. Après Faure Gnassingbé au Togo, qui s’était même déplacé à Dakar pour recueillir les «conseils» de Wade et le général Mouhamed Oul Abdel Aziz en Mauritanie -ce dernier a renversé le Président démocratiquement élu, Sidi ould Cheikh Abdallahi- qui a reçu la bénédiction de Me Abdoulaye Wade, c’est au tour du chef de la junte militaire en Guinée d’enregistrer le soutien du Président sénégalais. Et c’est Me Abdoulaye Wade lui-même qui l’a révélé hier sur les ondes de Radio France internationale (Rfi). Selon lui, le capitaine Moussa Dadis Camara l’a joint au téléphone pour expliquer sa prise du pouvoir par le fait qu’il (le chef de la junte) «était très proche de Lansana Conté» et qu’il «s’occupait même de la famille» du défunt. A ce titre, rapporte Wade, le capitaine Camara lui a assuré qu’il ne voulait pas que la famille de Conté subisse des exactions.
Maintenant, Wade va jouer le rôle d’interprète dans les médias internationaux, comme c’était le cas hier sur Rfi, mais aussi auprès de l’Union africaine, de la Cedeao, de l’Union européenne, des Etats-Unis, comme le lui a confié le capitaine Moussa Dadis Camara. Seulement, le chef de l’Etat sénégalais souligne qu’il n’a pas pu joindre ses homologues Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire et Blaise Compaoré du Burkina-Faso, même s’il assure avoir parlé avec le Président Joao Bernardo Vieira de la Guinée-Bissau. Ces appels téléphoniques, explique-t-il encore, visent à éviter une intervention militaire ou par des mercenaires à partir des frontières de ces pays. Wade de déclarer qu’il agit «en tant que voisin de bonne volonté et parce que ce garçon-là a fait appel à (lui)».
Interrogé sur l’annonce faite par les militaires de garder le pouvoir pendant deux ans avant d’organiser des élections, Wade assure encore que Dadis Camara lui a parlé de 8 mois pour préparer ces élections, notamment avec les inscriptions sur les listes électorales. Mais, de toute façon, estime-t-il : «La durée, ça importe peu.» Pour lui, Dadis n’est pas le général Robert Guéi (..). «Ce garçon me parait tout à fait honnête, animé d’autres sentiments. Il avait les larmes aux yeux quand il me parlait», rapporte-t-il. Selon toujours le président du Sénégal, le capitaine Moussa Dadis Camara n’a nullement l’intention de garder le pouvoir. Et il aurait même dit à son «papa» : «Ce que nous voulons, c’est qu’on organise les élections, qu’on mette en place le nouveau président et que nous, nous retournons à la Caserne.»
Mieux, affirme Wade, Dadis a même fait un vœu d’avoir une démocratie comme celle du Mali. Toutes choses qui ont convaincu Me Wade à être très optimiste : «Mon sentiment est que ce groupe de militaires mérite d’être soutenu. On ne doit pas leur jeter la pierre.» D’autant plus que les militaires auraient dit avoir craint «le vide» laissé par feu Lansana Conté. «Ce n’est pas souvent qu’on entend ce langage», estime Me Wade.
A propos d’élections, Wade dit avoir conseillé son «fils» d’adopter «le système numérique sénégalais (qui) est tout à fait fiable (et) pour lequel il n’y a pas de tricherie ni de duplication pour les inscriptions sur les listes électorales».
source le quotidien
Maintenant, Wade va jouer le rôle d’interprète dans les médias internationaux, comme c’était le cas hier sur Rfi, mais aussi auprès de l’Union africaine, de la Cedeao, de l’Union européenne, des Etats-Unis, comme le lui a confié le capitaine Moussa Dadis Camara. Seulement, le chef de l’Etat sénégalais souligne qu’il n’a pas pu joindre ses homologues Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire et Blaise Compaoré du Burkina-Faso, même s’il assure avoir parlé avec le Président Joao Bernardo Vieira de la Guinée-Bissau. Ces appels téléphoniques, explique-t-il encore, visent à éviter une intervention militaire ou par des mercenaires à partir des frontières de ces pays. Wade de déclarer qu’il agit «en tant que voisin de bonne volonté et parce que ce garçon-là a fait appel à (lui)».
Interrogé sur l’annonce faite par les militaires de garder le pouvoir pendant deux ans avant d’organiser des élections, Wade assure encore que Dadis Camara lui a parlé de 8 mois pour préparer ces élections, notamment avec les inscriptions sur les listes électorales. Mais, de toute façon, estime-t-il : «La durée, ça importe peu.» Pour lui, Dadis n’est pas le général Robert Guéi (..). «Ce garçon me parait tout à fait honnête, animé d’autres sentiments. Il avait les larmes aux yeux quand il me parlait», rapporte-t-il. Selon toujours le président du Sénégal, le capitaine Moussa Dadis Camara n’a nullement l’intention de garder le pouvoir. Et il aurait même dit à son «papa» : «Ce que nous voulons, c’est qu’on organise les élections, qu’on mette en place le nouveau président et que nous, nous retournons à la Caserne.»
Mieux, affirme Wade, Dadis a même fait un vœu d’avoir une démocratie comme celle du Mali. Toutes choses qui ont convaincu Me Wade à être très optimiste : «Mon sentiment est que ce groupe de militaires mérite d’être soutenu. On ne doit pas leur jeter la pierre.» D’autant plus que les militaires auraient dit avoir craint «le vide» laissé par feu Lansana Conté. «Ce n’est pas souvent qu’on entend ce langage», estime Me Wade.
A propos d’élections, Wade dit avoir conseillé son «fils» d’adopter «le système numérique sénégalais (qui) est tout à fait fiable (et) pour lequel il n’y a pas de tricherie ni de duplication pour les inscriptions sur les listes électorales».
source le quotidien