Le Sukëru kor est une réalité bien ancrée dans nos us et coutumes. En dépit de la difficulté de la vie, les femmes mariées ne peuvent s’empêcher de s’offrir le luxe de donner une très bonne ‘Téranga’ à leurs belles-familles. Elle varie entre repas copieux, tissus de valeur, fortes sommes d’argent, bijoux, entre autres. Certaines femmes mariées, comme Maïmouna Yade, considèrent le Sukëru kor comme une ‘obligation sociale’. Cette dame, âgée de 39 ans et domiciliée à Ouakam, explique : ‘Moi, je le fais à ma façon. A chaque début du mois de Ramadan, je donne à mes belles-sœurs dix mille francs chacune. Et pour ma belle-maman, je prépare un bon méchoui ensuite je l’amène chez elle. Elle habite tout juste à côté de chez moi. Certes, il y a la conjoncture, mais il s’agit d’une réalité qu’il faut toujours prendre en considération, au risque d’être mal vu’.
Pour d’autres, par contre, c’est tout simplement pour faire plaisir à leurs belles-familles afin de bénéficier d’une aura auprès de celles-ci à la grande satisfaction de l’époux. Adama Ndiaye ne partage pas cet avis. Fonctionnaire habitant la commune de Yoff, elle estime que le Sukëru kor ne doit pas constituer une priorité, vu la crise que le pays traverse. ‘J’ai d’autres choses à faire que de donner du Sukëru kor, assène-t-elle sans détours. J’ai une très large famille à entretenir. J’ai cinq bouts de bois de Dieu à nourrir, en plus des cinq nièces de mon époux qui habitent chez moi. Je ne dis pas que ce n’est pas bon, mais ce n’est pas l’essentiel’. Une position que ne partage pas Fatou Ndiaye : ‘Je considère le Sukëru kor comme une obligation. Je donne chaque année une forte somme à ma belle-mère que j’adore beaucoup. Et pour mes belles-sœurs, je fais du Berndel’.
Une autre dame répondant du nom de Mame Penda renchérit : ’Si je ne donne pas du Sukëru kor à ma belle maman, elle se fâchera contre moi et ne remettra plus les pieds chez moi. Donc, c’est devenu une obligation pour moi. Parfois je lui donne des tissus. L’année passée j’avais acheté un ‘Fara-Fara’ qui coûtait cent mille Fcfa. Et pour cette année, je pense que je vais lui donner de l’argent. Mais je ne sais pas combien pour le moment’.
Visiblement, la pratique du Sukëru kor en cette période de Ramadan n’est pas un phénomène que la société sénégalaise est prête à abandonner. En témoignent encore en ce mois béni, toutes les dépenses, énergies et le stress qu’il occasionne.
Fa Oumou COLY (Stagiaire)
source Walfadjri
Pour d’autres, par contre, c’est tout simplement pour faire plaisir à leurs belles-familles afin de bénéficier d’une aura auprès de celles-ci à la grande satisfaction de l’époux. Adama Ndiaye ne partage pas cet avis. Fonctionnaire habitant la commune de Yoff, elle estime que le Sukëru kor ne doit pas constituer une priorité, vu la crise que le pays traverse. ‘J’ai d’autres choses à faire que de donner du Sukëru kor, assène-t-elle sans détours. J’ai une très large famille à entretenir. J’ai cinq bouts de bois de Dieu à nourrir, en plus des cinq nièces de mon époux qui habitent chez moi. Je ne dis pas que ce n’est pas bon, mais ce n’est pas l’essentiel’. Une position que ne partage pas Fatou Ndiaye : ‘Je considère le Sukëru kor comme une obligation. Je donne chaque année une forte somme à ma belle-mère que j’adore beaucoup. Et pour mes belles-sœurs, je fais du Berndel’.
Une autre dame répondant du nom de Mame Penda renchérit : ’Si je ne donne pas du Sukëru kor à ma belle maman, elle se fâchera contre moi et ne remettra plus les pieds chez moi. Donc, c’est devenu une obligation pour moi. Parfois je lui donne des tissus. L’année passée j’avais acheté un ‘Fara-Fara’ qui coûtait cent mille Fcfa. Et pour cette année, je pense que je vais lui donner de l’argent. Mais je ne sais pas combien pour le moment’.
Visiblement, la pratique du Sukëru kor en cette période de Ramadan n’est pas un phénomène que la société sénégalaise est prête à abandonner. En témoignent encore en ce mois béni, toutes les dépenses, énergies et le stress qu’il occasionne.
Fa Oumou COLY (Stagiaire)
source Walfadjri