afp.com - Reinnier Kaze
"Les Boko Haram ont tiré une roquette cet après-midi à partir de Banki", une ville nigériane située de l'autre côté de la frontière qui est contrôlée par les islamistes, a affirmé un officier de police établi dans l'extrême-nord du Cameroun.
"La roquette est tombée à Amchidé et a tué huit civils et fait de nombreux blessés", a déclaré le policier qui a requis l'anonymat. "Nous craignons une hausse du nombre de morts", a-t-il ajouté.
"La roquette est tombée dans une rue où beaucoup de gens faisaient leurs achats", a rapporté sous couvert d'anonymat un agent de sécurité basé à Amchidé, évoquant lui un bilan de "neuf morts". "Nous avons pu dénombrer huit blessés (transportés à l'hôpital de la ville)".
La ville nigériane de Banki se situe à proximité d'Amchidé. Elle est contrôlée depuis quelques semaines par Boko Haram. Des groupes d'autodéfense ont été mis en place à Amchidé pour repousser les islamistes qui y multiplient les tentatives d'incursions.
Boko Haram, dont l'insurrection sanglante a fait plus de 10.000 morts au Nigeria depuis cinq ans, a progressé de façon fulgurante ces dernières semaines dans le nord-est du pays, s'emparant de villes et de villages des Etats de Borno, Yobe et Adamawa.
Les coups de force du groupe sont de plus en plus fréquents dans l'extrême-nord du Cameroun voisin, où il tue civils et militaires, tout en volant du bétail.
Des milliers de Nigérians craignant les exactions de Boko Haram se sont réfugiés dans l'extrême-nord du Cameroun, tandis que plusieurs milliers de Camerounais des villages frontaliers se sont déplacés vers l'intérieur du pays. Près d'un mois après la rentrée des classes, les cours n'ont toujours pas repris dans certains établissements de la région, les salles de classe étant occupées par des réfugiés venus du Nigeria.
L'armée camerounaise, qui a déployé des renforts dans la région, a annoncé ces dernières semaines avoir tué de nombreux combattants de Boko Haram. Accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat", trente membres présumés de la secte nigériane ont été écroués à la prison principale de Yaoundé, avant de passer en jugement devant un tribunal militaire.
© 2014 AFP
"La roquette est tombée à Amchidé et a tué huit civils et fait de nombreux blessés", a déclaré le policier qui a requis l'anonymat. "Nous craignons une hausse du nombre de morts", a-t-il ajouté.
"La roquette est tombée dans une rue où beaucoup de gens faisaient leurs achats", a rapporté sous couvert d'anonymat un agent de sécurité basé à Amchidé, évoquant lui un bilan de "neuf morts". "Nous avons pu dénombrer huit blessés (transportés à l'hôpital de la ville)".
La ville nigériane de Banki se situe à proximité d'Amchidé. Elle est contrôlée depuis quelques semaines par Boko Haram. Des groupes d'autodéfense ont été mis en place à Amchidé pour repousser les islamistes qui y multiplient les tentatives d'incursions.
Boko Haram, dont l'insurrection sanglante a fait plus de 10.000 morts au Nigeria depuis cinq ans, a progressé de façon fulgurante ces dernières semaines dans le nord-est du pays, s'emparant de villes et de villages des Etats de Borno, Yobe et Adamawa.
Les coups de force du groupe sont de plus en plus fréquents dans l'extrême-nord du Cameroun voisin, où il tue civils et militaires, tout en volant du bétail.
Des milliers de Nigérians craignant les exactions de Boko Haram se sont réfugiés dans l'extrême-nord du Cameroun, tandis que plusieurs milliers de Camerounais des villages frontaliers se sont déplacés vers l'intérieur du pays. Près d'un mois après la rentrée des classes, les cours n'ont toujours pas repris dans certains établissements de la région, les salles de classe étant occupées par des réfugiés venus du Nigeria.
L'armée camerounaise, qui a déployé des renforts dans la région, a annoncé ces dernières semaines avoir tué de nombreux combattants de Boko Haram. Accusés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat", trente membres présumés de la secte nigériane ont été écroués à la prison principale de Yaoundé, avant de passer en jugement devant un tribunal militaire.
© 2014 AFP