Ainsi, comme pour l’hypertrophie de la prostate, les études montrent que les hommes qui sont atteints de cancer de la prostate sont aussi ceux qui ont une alimentation trop riche en calories. Un apport excessif en énergie met l’organisme en état d’excitation. De nombreuses fonctions ainsi stimulées seraient impliquées dans les mécanismes de développement du cancer, notamment au niveau de la prolifération cellulaire.
Evaluer l’efficacité d’un traitement ou le rôle d’un aliment n’est pas chose aisée !
En effet plusieurs difficultés se pose dans la réalisation des études :
- Etablir des groupes homogènes d’individus et suffisamment importants pour être statistiquement significatifs.
- La durée d’évolution d’un cancer prostatique s’étendant sur plusieurs années, la survie et donc l’influence d’un aliment ou d’ un traitement quel qu’il soit ne pourra s’évaluer qu’au bout de 5 ans minimum voir 10 ans, période suffisamment longue pour que d’autres éléments interfèrent. Ainsi, il est parfois difficile, en reprenant de grandes études statistiques, de dire si la chirurgie entraîne une meilleure survie à long terme que la radiothérapie et cette difficulté est encore plus grande quant au rôle de l’alimentation, il n’en reste pas moins que les conseils qui peuvent être donnés dans ce domaine permettent d’avoir une meilleure hygiène de vie et les quelques règles alimentaires qui s’en dégagent rappellent l’alimentation des Asiatiques chez qui l’indice de cancer prostatique est nettement plus basse.
Que faut-il éviter ?• Trop de calories : comme pour l’hypertrophie de la prostate, les études montrent que les hommes qui sont atteints de cancer de la prostate sont aussi ceux qui ont une alimentation trop riche en calories. Un apport excessif en énergie met l’organisme en état d’excitation. De nombreuses fonctions ainsi stimulées seraient impliquées dans les mécanismes de développement du cancer, notamment au niveau de la prolifération cellulaire.
• Les graisses : Les lipides constituent une part importante de l’alimentation et devraient idéalement représenter30 à 35 % des apports énergétiques quotidiens. Dans le cas du cancer de la prostate, il semble bien qu’un régime alimentaire particulièrement gras puisse favoriser l’apparition de la maladie. Parmi les différents types de graisses, ce sont surtout les graisses d’origine animale qui sont pointées du doigt par les études.
• La viande rouge : L’étude américaine des professionnels de santé qui suit 51 529 hommes depuis 1986 a permis de montrer que les hommes qui consommaient le plus de viande rouge avaient deux fois plus de risque de cancer de la prostate que les hommes qui en consommaient le moins. Les charcuteries sont aussi associées à cette classe d’aliment à risque.
• Le lait : A ce jour, 12 études prospectives sur les facteurs de risque de la prostate ont montré que les plus grands consommateurs de produits laitiers ont de 1,5 à 5,5 fois plus de risque d’avoir d’avoir un cancer de la prostate que ceux qui délaissent ce genre de produits. D’ailleurs, les pays les plus grands consommateurs de produits laitiers, comme les Etats-Unis ou encore la Finlande et la Suède connaissent aussi les plus forts taux de cancer de la prostate.
La tomate ou l’aliment anti-prostatique par excellence ! Elle est l’aliment anti-prostatique par excellence. Les grands consommateurs de tomates, notamment de sauce tomate, diminuent leur risque de cancer de la prostate. D’après l’étude américaine des Professionnels de la Santé, les hommes qui consomment de la sauce tomate, des pizzas 2 à 4 fois par semaine diminuent de 35 % leur risque de cancer de la prostate. Cet effet bénéfique de la tomate est attribué au lycopène, un pigment de la famille des caroténoïdes qui sont de puissants antioxydants naturels.
Le lycopène agirait également favorablement sur les cancers déclarés. Des chercheurs ont donné pendant trois semaines à 26 patients cancéreux soit 30 mg de lycopène par jour, soit un placebo. Première consommation : les taux de PSA ont diminué dans le groupe qui prenait la lycopène. Toutes ces personnes ont ensuite été opérées, les tumeurs prélevées et analysées. Deuxième constatation : les tumeurs des personnes ayant reçu le supplément de lycopène montraient des signes de régression. Une étude similaire a été conduite avec de la sauce tomate et a donné des résultats identiques.
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, Tradipraticien : site web : www.sambamara.com
Evaluer l’efficacité d’un traitement ou le rôle d’un aliment n’est pas chose aisée !
En effet plusieurs difficultés se pose dans la réalisation des études :
- Etablir des groupes homogènes d’individus et suffisamment importants pour être statistiquement significatifs.
- La durée d’évolution d’un cancer prostatique s’étendant sur plusieurs années, la survie et donc l’influence d’un aliment ou d’ un traitement quel qu’il soit ne pourra s’évaluer qu’au bout de 5 ans minimum voir 10 ans, période suffisamment longue pour que d’autres éléments interfèrent. Ainsi, il est parfois difficile, en reprenant de grandes études statistiques, de dire si la chirurgie entraîne une meilleure survie à long terme que la radiothérapie et cette difficulté est encore plus grande quant au rôle de l’alimentation, il n’en reste pas moins que les conseils qui peuvent être donnés dans ce domaine permettent d’avoir une meilleure hygiène de vie et les quelques règles alimentaires qui s’en dégagent rappellent l’alimentation des Asiatiques chez qui l’indice de cancer prostatique est nettement plus basse.
Que faut-il éviter ?• Trop de calories : comme pour l’hypertrophie de la prostate, les études montrent que les hommes qui sont atteints de cancer de la prostate sont aussi ceux qui ont une alimentation trop riche en calories. Un apport excessif en énergie met l’organisme en état d’excitation. De nombreuses fonctions ainsi stimulées seraient impliquées dans les mécanismes de développement du cancer, notamment au niveau de la prolifération cellulaire.
• Les graisses : Les lipides constituent une part importante de l’alimentation et devraient idéalement représenter30 à 35 % des apports énergétiques quotidiens. Dans le cas du cancer de la prostate, il semble bien qu’un régime alimentaire particulièrement gras puisse favoriser l’apparition de la maladie. Parmi les différents types de graisses, ce sont surtout les graisses d’origine animale qui sont pointées du doigt par les études.
• La viande rouge : L’étude américaine des professionnels de santé qui suit 51 529 hommes depuis 1986 a permis de montrer que les hommes qui consommaient le plus de viande rouge avaient deux fois plus de risque de cancer de la prostate que les hommes qui en consommaient le moins. Les charcuteries sont aussi associées à cette classe d’aliment à risque.
• Le lait : A ce jour, 12 études prospectives sur les facteurs de risque de la prostate ont montré que les plus grands consommateurs de produits laitiers ont de 1,5 à 5,5 fois plus de risque d’avoir d’avoir un cancer de la prostate que ceux qui délaissent ce genre de produits. D’ailleurs, les pays les plus grands consommateurs de produits laitiers, comme les Etats-Unis ou encore la Finlande et la Suède connaissent aussi les plus forts taux de cancer de la prostate.
La tomate ou l’aliment anti-prostatique par excellence ! Elle est l’aliment anti-prostatique par excellence. Les grands consommateurs de tomates, notamment de sauce tomate, diminuent leur risque de cancer de la prostate. D’après l’étude américaine des Professionnels de la Santé, les hommes qui consomment de la sauce tomate, des pizzas 2 à 4 fois par semaine diminuent de 35 % leur risque de cancer de la prostate. Cet effet bénéfique de la tomate est attribué au lycopène, un pigment de la famille des caroténoïdes qui sont de puissants antioxydants naturels.
Le lycopène agirait également favorablement sur les cancers déclarés. Des chercheurs ont donné pendant trois semaines à 26 patients cancéreux soit 30 mg de lycopène par jour, soit un placebo. Première consommation : les taux de PSA ont diminué dans le groupe qui prenait la lycopène. Toutes ces personnes ont ensuite été opérées, les tumeurs prélevées et analysées. Deuxième constatation : les tumeurs des personnes ayant reçu le supplément de lycopène montraient des signes de régression. Une étude similaire a été conduite avec de la sauce tomate et a donné des résultats identiques.
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, Tradipraticien : site web : www.sambamara.com