La confusion babélique (en référence à la tour de Babel) s’applique à dessein à la comédie politique à plusieurs actes que les leaders de « Bennoo Sigguil Sénégal » servent au public sénégalais. La troupe à Dansokho et compagnie, après avoir… répété et juré par tous les saints, de s’approprier les conclusions des Assises nationales, qui faut-il le rappeler regroupaient toutes les franges de la société, retourne sa veste, ne sachant plus à quel politicien se vouer. De la théorie de l’unité on est passé à l’application pratique du « Tassaro ». Pourtant, tout était planifié pour rendre la tâche souple au groupe de facilitation. En dégageant des critères très sélectifs, qui éliminaient d’office plusieurs chefs de parti de cette coalition hétéroclite, le dernier séminaire de Bennoo balisait la voie au PS et à l’AFP qui avaient fini d’asseoir leur hégémonie.
Seulement voilà, avec ces deux candidatures à la candidature de l’unité de Bennoo, c’est le « remake » du combat Niasse / Tanor, pré-alternance qui se joue, avec tout ce que cela comporte…d’animosité. De chaque côté, les états-majors aiguisent la langue, à défaut d’affûter les armes et tous les coups sont permis pour abattre l’ennemi d’hier, devenu l’allié d’aujourd’hui et… l’adversaire de demain. Les déclarations dans la presse se suivent et se contredisent comme pour confirmer ce sentiment de malaise qui prévaut au sein de l’opposition significative.
A l’assaut du fauteuil présidentiel, Bennoo voit ses repères tomber. Tout change ; c’est la métamorphose totale. A quatre mois du scrutin, la tentation du pouvoir prend le dessus sur la volonté de sauver le Sénégal. Et loin d’un rassemblement autour de l’essentiel pour aller à l’abordage de l’ogre bleu, les potentiels candidats de Bennoo se livrent à des calculs d’épicier pour conquérir un hypothétique strapontin présidentiel.
D’après Jean Paul Sartre « tout choix est une élimination ». Autrement dit ne pas choisir c’est choisir. En révélant à la face du monde son incapacité à choisir un candidat, l’opposition vient d’afficher à la face du monde les limites objectives de son unité de façade. Benno a démesurément surestimé sa capacité à s’unir, au point de buter sur la problématique du consensus entre ses membres. Désormais, l’euphorie cède la place à la déception. Et pour utiliser l’expression en vogue du moment, « Y EN A MARRE » et c’est l’occasion de le dire.
(XAMLE.NET)
Seulement voilà, avec ces deux candidatures à la candidature de l’unité de Bennoo, c’est le « remake » du combat Niasse / Tanor, pré-alternance qui se joue, avec tout ce que cela comporte…d’animosité. De chaque côté, les états-majors aiguisent la langue, à défaut d’affûter les armes et tous les coups sont permis pour abattre l’ennemi d’hier, devenu l’allié d’aujourd’hui et… l’adversaire de demain. Les déclarations dans la presse se suivent et se contredisent comme pour confirmer ce sentiment de malaise qui prévaut au sein de l’opposition significative.
A l’assaut du fauteuil présidentiel, Bennoo voit ses repères tomber. Tout change ; c’est la métamorphose totale. A quatre mois du scrutin, la tentation du pouvoir prend le dessus sur la volonté de sauver le Sénégal. Et loin d’un rassemblement autour de l’essentiel pour aller à l’abordage de l’ogre bleu, les potentiels candidats de Bennoo se livrent à des calculs d’épicier pour conquérir un hypothétique strapontin présidentiel.
D’après Jean Paul Sartre « tout choix est une élimination ». Autrement dit ne pas choisir c’est choisir. En révélant à la face du monde son incapacité à choisir un candidat, l’opposition vient d’afficher à la face du monde les limites objectives de son unité de façade. Benno a démesurément surestimé sa capacité à s’unir, au point de buter sur la problématique du consensus entre ses membres. Désormais, l’euphorie cède la place à la déception. Et pour utiliser l’expression en vogue du moment, « Y EN A MARRE » et c’est l’occasion de le dire.
(XAMLE.NET)