En 2012, Pr. Amsatou Sidibé s’était plainte du manque de soutien de ses «sœurs ». Sur la ligne de départ pour participer à la Présidentielle de 2024, elles sont nombreuses. Si la patronne de Parena avait ouvert la voie en 2000, en faisant sauter le plafond de verre pour devenir la première femme à participer à une élection présidentielle, d’autres l’ont suivie sans grand succès. Pis, avec des scores très insignifiants.
Le manque d’unité des femmes ne pose-t-il problème pour asseoir le leadership féminin politique ? Sans nul doute ! Pour l’instant, il y a 5 femmes qui se sont déclarées candidates : Il s’agit de Rose Wardini, Anta Ababacar Ngom, Aida Mbodji, Amsatou Sow Sidibé et Mimi Touré. Peuvent-elles relever le défi ? Quelles sont leurs chances ?
Amsatou Sidibé : Avec Diouma Dieng Diakhaté, étaient les deux candidates à la présidentielle de 2012, leurs scores furent catastrophiques. En dépit de sa renommée d’universitaire, Pr. Sidibé n’avait récolté qu'à peine 5000 voix.
A la fin du scrutin, elle n’avait pas caché sa déception en regrettant que les femmes, qui représentaient plus de 51% de la population n’avaient pas soutenu fortement sa candidature. Elle ne s’était pas représentée en 2012 à cause du parrainage.
Aida Mbodji. Avec une forte personnalité, habituée des scrutins, malgré ses 3 casquettes, maire de Bambey, présidente du Conseil départemental de Bambey et députée, n'était pas tentée par la Présidentielle.
En 2019, elle n’avait pas réussi à passer le filtre du parrainage et avait refusé de soutenir un quelconque candidat. Investie ce dimanche, peut-elle compter sur les femmes de Yewwi ? Car, la coalition de l’opposition a presque volé en éclats, avec le départ de Kalifa, les candidatures de Gackou, de Déthié Fall. En attendant, le choix du parti Pastef.
Mimi Touré : Sortie de Bby avec fracas, va à l’assaut de la Présidentielle avec ses fragilités. Même si elle fut la première femme tête de liste, elle n’a pas réussi jusqu’ici, à installer une base électorale solide. Sa défaite à Grand-Yoff alors qu’elle était Premier ministre, l’a affaiblie au cœur du pouvoir de Macky Sall et apres cette déroute, elle s’était exilée à Kaolack sans grand succès. Aujourd’hui, quels leviers peut-elle activer pour jouer un sale tour au pouvoir ?
Rose Wardini : Elle n’a pas le même vécu politique que les trois femmes citées ci-dessus . Rose Wardini a passé ces dernières années à promouvoir des actes sociaux à Dakar mais surtout à Kaolack, tête de liste majoritaire de la coalition Gokh You Bess lors des dernières Locales, Rose Wardini gynécologue de formation, n’avait pas réussi à changer la donne à Kaolack.
Anta Babacar Ngom : Que connaît-on d’Anta Babacar Ngom ? Si ce n'est une femme d’affaires, qui a réussi à diversifier les affaires de son père. Cependant, elle n’a aucune référence politique solide. On ne lui connaît aucune base politique.
Le manque d’unité des femmes ne pose-t-il problème pour asseoir le leadership féminin politique ? Sans nul doute ! Pour l’instant, il y a 5 femmes qui se sont déclarées candidates : Il s’agit de Rose Wardini, Anta Ababacar Ngom, Aida Mbodji, Amsatou Sow Sidibé et Mimi Touré. Peuvent-elles relever le défi ? Quelles sont leurs chances ?
Amsatou Sidibé : Avec Diouma Dieng Diakhaté, étaient les deux candidates à la présidentielle de 2012, leurs scores furent catastrophiques. En dépit de sa renommée d’universitaire, Pr. Sidibé n’avait récolté qu'à peine 5000 voix.
A la fin du scrutin, elle n’avait pas caché sa déception en regrettant que les femmes, qui représentaient plus de 51% de la population n’avaient pas soutenu fortement sa candidature. Elle ne s’était pas représentée en 2012 à cause du parrainage.
Aida Mbodji. Avec une forte personnalité, habituée des scrutins, malgré ses 3 casquettes, maire de Bambey, présidente du Conseil départemental de Bambey et députée, n'était pas tentée par la Présidentielle.
En 2019, elle n’avait pas réussi à passer le filtre du parrainage et avait refusé de soutenir un quelconque candidat. Investie ce dimanche, peut-elle compter sur les femmes de Yewwi ? Car, la coalition de l’opposition a presque volé en éclats, avec le départ de Kalifa, les candidatures de Gackou, de Déthié Fall. En attendant, le choix du parti Pastef.
Mimi Touré : Sortie de Bby avec fracas, va à l’assaut de la Présidentielle avec ses fragilités. Même si elle fut la première femme tête de liste, elle n’a pas réussi jusqu’ici, à installer une base électorale solide. Sa défaite à Grand-Yoff alors qu’elle était Premier ministre, l’a affaiblie au cœur du pouvoir de Macky Sall et apres cette déroute, elle s’était exilée à Kaolack sans grand succès. Aujourd’hui, quels leviers peut-elle activer pour jouer un sale tour au pouvoir ?
Rose Wardini : Elle n’a pas le même vécu politique que les trois femmes citées ci-dessus . Rose Wardini a passé ces dernières années à promouvoir des actes sociaux à Dakar mais surtout à Kaolack, tête de liste majoritaire de la coalition Gokh You Bess lors des dernières Locales, Rose Wardini gynécologue de formation, n’avait pas réussi à changer la donne à Kaolack.
Anta Babacar Ngom : Que connaît-on d’Anta Babacar Ngom ? Si ce n'est une femme d’affaires, qui a réussi à diversifier les affaires de son père. Cependant, elle n’a aucune référence politique solide. On ne lui connaît aucune base politique.