C'est le plus lourd bilan subi depuis plus d'un an par l'armée sénégalaise en Casamance où six soldats avaient trouvé la mort en octobre 2009 dans des affrontements avec de rebelles présumés.
"Il y a effectivement eu des pertes. Cinq militaires (sénégalais) sont morts à la suite des accrochages de ce (lundi) matin", avec des rebelles présumés, dans la zone de Bignona, près de la frontière avec la Gambie, a indiqué à l'AFP à Dakar une source à la direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa).
Selon une source militaire à Ziguinchor, principale ville de Casamance, les incidents sont survenus dans le village de Boutalate, à 35 km de Ziguinchor.
Des militaires étaient "allés en opération mais des éléments du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance, rébellion indépendantiste) leur ont tendu une embuscade", a précisé cette source jointe par l'AFP.
Aucun bilan concernant les assaillants n'a été fourni.
Des accrochages opposent depuis dimanche l'armée sénégalaise à des rebelles du MFDC dans la zone de Bignona. Deux militaires sénégalais ont été blessés au cours de ces affrontements, avaient indiqué lundi à l'AFP des sources militaires.
Selon la Dirpa, les rebelles du MFDC avaient planifié dimanche plusieurs braquages dans la zone de Bignona mais ont été contraints d'y renoncer après l'intervention de l'armée qui leur a infligé de "lourdes pertes", dont de nombreux blessés.
Plusieurs responsables de la sécurité ont dit à l'AFP craindre une fin d'année agitée en Casamance.
"Le MFDC prépare des actions d'éclat en cette fin d'année. Le mois de décembre en Casamance est celui de tous les dangers" parce que coïncidant avec l'anniversaire du déclenchement de la rébellion indépendantiste en décembre 1982 à Ziguinchor, a indiqué l'un d'eux.
La Casamance, région agricole et touristique séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est en proie depuis 1982 à une rébellion armée divisée en plusieurs factions. Des assises internes du MFDC sont prévues mi-janvier à Ziguinchor pour harmoniser les différentes positions rebelles.
En dépit d'un accord de paix signé en 2004 entre le gouvernement et le MFDC, des affrontements surviennent régulièrement
"Il y a effectivement eu des pertes. Cinq militaires (sénégalais) sont morts à la suite des accrochages de ce (lundi) matin", avec des rebelles présumés, dans la zone de Bignona, près de la frontière avec la Gambie, a indiqué à l'AFP à Dakar une source à la direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa).
Selon une source militaire à Ziguinchor, principale ville de Casamance, les incidents sont survenus dans le village de Boutalate, à 35 km de Ziguinchor.
Des militaires étaient "allés en opération mais des éléments du MFDC (Mouvement des forces démocratiques de Casamance, rébellion indépendantiste) leur ont tendu une embuscade", a précisé cette source jointe par l'AFP.
Aucun bilan concernant les assaillants n'a été fourni.
Des accrochages opposent depuis dimanche l'armée sénégalaise à des rebelles du MFDC dans la zone de Bignona. Deux militaires sénégalais ont été blessés au cours de ces affrontements, avaient indiqué lundi à l'AFP des sources militaires.
Selon la Dirpa, les rebelles du MFDC avaient planifié dimanche plusieurs braquages dans la zone de Bignona mais ont été contraints d'y renoncer après l'intervention de l'armée qui leur a infligé de "lourdes pertes", dont de nombreux blessés.
Plusieurs responsables de la sécurité ont dit à l'AFP craindre une fin d'année agitée en Casamance.
"Le MFDC prépare des actions d'éclat en cette fin d'année. Le mois de décembre en Casamance est celui de tous les dangers" parce que coïncidant avec l'anniversaire du déclenchement de la rébellion indépendantiste en décembre 1982 à Ziguinchor, a indiqué l'un d'eux.
La Casamance, région agricole et touristique séparée du nord du Sénégal par la Gambie, est en proie depuis 1982 à une rébellion armée divisée en plusieurs factions. Des assises internes du MFDC sont prévues mi-janvier à Ziguinchor pour harmoniser les différentes positions rebelles.
En dépit d'un accord de paix signé en 2004 entre le gouvernement et le MFDC, des affrontements surviennent régulièrement