Plus belliqueuse que Marième Mbaye, tu meurs ! Poursuivie pour la troisième fois pour coups et blessures volontaires (Cbv) ayant entraîné une interruption temporaire de travail de 90 jours, elle a comparu hier devant le tribunal des flagrants délits de Pikine. Afin d'échapper au glaive de la justice, elle n’a pas hésité à se faire passer pour une déséquilibrée mentale.
Malheureusement pour elle, son modus operandi n’a pas prospéré. Reconnue coupable, elle a été condamnée à 6 mois de prison ferme par le juge qui lui a décerné un mandat d’arrêt, car elle avait comparu libre. Statuant en matière de flagrants délits, le tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye a jugé hier une affaire de coups et blessures volontaires, digne d’un film hollywoodien.
En effet, les commerçantes Marième Mbaye et Khady Seck ont fait face au juge pour coups et blessures volontaires réciproques ayant entraîné respectivement, une Itt de 10 pour la première et de 90 jours pour la seconde. Interrogée en premier, la plaignante Khady Seck raconte qu’elle avait fait un prêt auprès de la prévenue. Connaissant quelques difficultés à cause de la Douane qui l’a épinglée, elle s’en est ouverte à Marième Mbaye. Cette dernière la convoque chez elle. Dès qu’elle s’est présentée, Khady Seck a été séquestrée pendant des heures par son hôte avant d’être relâchée.
A la suite de cette mésaventure, elle s’est débrouillée pour honorer sa dette auprès de Marième Mbaye. Quelques mois plus tard, elle a croisé dans la rue cette dernière en compagnie d’Awa Guèye. «Elle m’a interpellée pour m’informer que ses prêts sont disponibles. Dès que j’ai décliné son offre, elle m’a empoignée en déclarant que j’étais obligée d’accepter si je ne voulais pas être bastonnée. Je lui ai clairement fait savoir que je n’allais pas me bagarrer», relate "L'As".
«C’est ainsi qu’elle s’est emparée d’un morceau de brique qu’elle m’a asséné sur la tête. Je suis tombée en syncope. Je me suis réveillée à l’hôpital Roi Baudin, où le médecin m’a remis un certificat médical attestant une Itt de 18 jours. Le lendemain, j’ai reçu une convocation de la police suite à la plainte de Marième Mbaye. Le même jour, j’ai fait une crise suite à une hémorragie interne, car j’avais la tête fracturée. J’ai été interné pendant 7 jours à l’hôpital Principal. Après mon opération, on m’a laissée rentrer chez moi à cause du covid-19. Toutefois, le médecin m’a remis un certificat médical de 90 jours», a indiqué la partie civile.
Jouant à fond la carte de la démence, Marième Mbaye a parlé de tout, sauf des faits. Interrogée sur son certificat médical, elle a soutenu que c’est une autre personne qui lui avait asséné un coup de machette. Pour son sort, elle s’en remet à Dieu. A cause de ses problèmes, elle craint même de sombrer dans la folie, a-t-elle déclaré, en faisant des grimaces.
Awa Guèye, qui a comparu à titre de témoin, révèle que ce jour-là, elle était en compagnie de son amie Marième Mbaye au marché. «Je lui ai demandé d’arrêter de terroriser les gens lorsqu’elle leur réclame le remboursement de ses prêts. C’est sur ces entrefaites que nous avons croisé Khady Seck. Elle a informé cette dernière qu’elle finançait les femmes, mais Khady Seck a décliné l’offre. Aussitôt, elle a répondu que ce n’était pas une proposition mais plutôt une obligation. C’est là qu’elle l’a empoignée avant de lui asséner une brique sur la tête», a relaté le témoin, qui révèle que la prévenue est de nature belliqueuse.
Khady Seck réclame 2 millions FCfa
Pour l’avocat de Khady Seck, Me Kayossi, la prévenue s’en prend à tout le monde. «Après ses forfaits, elle joue à la folle pour se tirer d’affaire. Elle a été traînée en justice au moins à deux reprises pour les même faits. A la barre, la prévenue prétend oublier les faits, car cela date de février. Après son forfait, elle est allée chercher un certificat médical de complaisance pour diluer la gravité des faits. Ma cliente a failli mourir, car elle a eu une fracture au crâne», a soutenu Me Kayossi, qui a réclamé la somme de 2 millions FCfa pour la réparation du préjudice.
Le parquet requiert 6 mois ferme
Dans ses observations, le substitut du procureur a indiqué qu'au delà de la constance, la prévenue joue à la démence. «Et pourtant, quand elle fait son commerce, elle ne se trompe jamais sur les chiffres et sur ses créanciers. Non seulement Marième Mbaye verse dans l’usure avec ses prêts, mais aussi, elle séquestre les femmes qui lui doivent de l'argent. On ne peut pas la laisser dans la nature, car elle est une menace pour la société. C’est la troisième fois qu’elle comparaît, mais cette fois ci, elle ne s’en sortira pas. Car elle n’est pas au-dessus de la loi», tranche le parquetier qui, pour la répression, a requis 6 mois de prison ferme contre Marième Mbaye, en plus d’une amende de 250 000 FCfa.
Pour Khady Seck, il a sollicité la relaxe pure et simple. Le juge a suivi le réquisitoire du parquet, en décernant un mandat de dépôt à Marième Mbaye qui comparaissait libre.
Malheureusement pour elle, son modus operandi n’a pas prospéré. Reconnue coupable, elle a été condamnée à 6 mois de prison ferme par le juge qui lui a décerné un mandat d’arrêt, car elle avait comparu libre. Statuant en matière de flagrants délits, le tribunal de Grande instance de Pikine-Guédiawaye a jugé hier une affaire de coups et blessures volontaires, digne d’un film hollywoodien.
En effet, les commerçantes Marième Mbaye et Khady Seck ont fait face au juge pour coups et blessures volontaires réciproques ayant entraîné respectivement, une Itt de 10 pour la première et de 90 jours pour la seconde. Interrogée en premier, la plaignante Khady Seck raconte qu’elle avait fait un prêt auprès de la prévenue. Connaissant quelques difficultés à cause de la Douane qui l’a épinglée, elle s’en est ouverte à Marième Mbaye. Cette dernière la convoque chez elle. Dès qu’elle s’est présentée, Khady Seck a été séquestrée pendant des heures par son hôte avant d’être relâchée.
A la suite de cette mésaventure, elle s’est débrouillée pour honorer sa dette auprès de Marième Mbaye. Quelques mois plus tard, elle a croisé dans la rue cette dernière en compagnie d’Awa Guèye. «Elle m’a interpellée pour m’informer que ses prêts sont disponibles. Dès que j’ai décliné son offre, elle m’a empoignée en déclarant que j’étais obligée d’accepter si je ne voulais pas être bastonnée. Je lui ai clairement fait savoir que je n’allais pas me bagarrer», relate "L'As".
«C’est ainsi qu’elle s’est emparée d’un morceau de brique qu’elle m’a asséné sur la tête. Je suis tombée en syncope. Je me suis réveillée à l’hôpital Roi Baudin, où le médecin m’a remis un certificat médical attestant une Itt de 18 jours. Le lendemain, j’ai reçu une convocation de la police suite à la plainte de Marième Mbaye. Le même jour, j’ai fait une crise suite à une hémorragie interne, car j’avais la tête fracturée. J’ai été interné pendant 7 jours à l’hôpital Principal. Après mon opération, on m’a laissée rentrer chez moi à cause du covid-19. Toutefois, le médecin m’a remis un certificat médical de 90 jours», a indiqué la partie civile.
Jouant à fond la carte de la démence, Marième Mbaye a parlé de tout, sauf des faits. Interrogée sur son certificat médical, elle a soutenu que c’est une autre personne qui lui avait asséné un coup de machette. Pour son sort, elle s’en remet à Dieu. A cause de ses problèmes, elle craint même de sombrer dans la folie, a-t-elle déclaré, en faisant des grimaces.
Awa Guèye, qui a comparu à titre de témoin, révèle que ce jour-là, elle était en compagnie de son amie Marième Mbaye au marché. «Je lui ai demandé d’arrêter de terroriser les gens lorsqu’elle leur réclame le remboursement de ses prêts. C’est sur ces entrefaites que nous avons croisé Khady Seck. Elle a informé cette dernière qu’elle finançait les femmes, mais Khady Seck a décliné l’offre. Aussitôt, elle a répondu que ce n’était pas une proposition mais plutôt une obligation. C’est là qu’elle l’a empoignée avant de lui asséner une brique sur la tête», a relaté le témoin, qui révèle que la prévenue est de nature belliqueuse.
Khady Seck réclame 2 millions FCfa
Pour l’avocat de Khady Seck, Me Kayossi, la prévenue s’en prend à tout le monde. «Après ses forfaits, elle joue à la folle pour se tirer d’affaire. Elle a été traînée en justice au moins à deux reprises pour les même faits. A la barre, la prévenue prétend oublier les faits, car cela date de février. Après son forfait, elle est allée chercher un certificat médical de complaisance pour diluer la gravité des faits. Ma cliente a failli mourir, car elle a eu une fracture au crâne», a soutenu Me Kayossi, qui a réclamé la somme de 2 millions FCfa pour la réparation du préjudice.
Le parquet requiert 6 mois ferme
Dans ses observations, le substitut du procureur a indiqué qu'au delà de la constance, la prévenue joue à la démence. «Et pourtant, quand elle fait son commerce, elle ne se trompe jamais sur les chiffres et sur ses créanciers. Non seulement Marième Mbaye verse dans l’usure avec ses prêts, mais aussi, elle séquestre les femmes qui lui doivent de l'argent. On ne peut pas la laisser dans la nature, car elle est une menace pour la société. C’est la troisième fois qu’elle comparaît, mais cette fois ci, elle ne s’en sortira pas. Car elle n’est pas au-dessus de la loi», tranche le parquetier qui, pour la répression, a requis 6 mois de prison ferme contre Marième Mbaye, en plus d’une amende de 250 000 FCfa.
Pour Khady Seck, il a sollicité la relaxe pure et simple. Le juge a suivi le réquisitoire du parquet, en décernant un mandat de dépôt à Marième Mbaye qui comparaissait libre.