Du temps où il n’était qu’un anonyme courtier d’une banque de Londres, Karim Wade était scotché en classe économique. Son père parvenu au pouvoir, il prendra le malin plaisir de voyager en classe business. Fini le misérabilisme, depuis qu’il est nommé président de l’Anoci. Devenu ministre d’Etat il se déplace en jet privé, comme en a rendu compte le journal « L’As » à l’occasion de son retour de vacances. Ce sont donc des centaines de millions qu’il débourse ; sans bourse déliée. Pourtant, même les milliardaires arabes évitent de plus en plus les jets privés, par intelligence financière et pour des raisons de sécurité. Mais Karim n’en a cure. Fils d’un président africain, il est le ministre d’Etat hors du lot. Et puis, « jamais trois sans quatre », comme le lui répètent ses courtisans. Faure Eyadema a succédé à son défunt père président à la tête du Togo. Kabila avait extrait la balle qui avait
foudroyé son père, nettoyé le sang qui tâchait le fauteuil présidentiel sur lequel il avait trépasser pour s’y asseoir. Au Gabon, Aly Bongo Ondimba s’apprête à remplacer son chef d’Etat de père, Omar décédé « contre toute attente ». Que le pays se transforme en feu et en sang ! Son épouse est française. Elle sera la Première Dame du Gabon. C’est le dessein que nourrissait Karim pour sa défunte épouse française. Elle n’est plus de ce monde. Il faut qu’elle ait ce privilège à titre posthume. Mais, Karim Wade et ses courtisans qui veulent transformer l’adage qui laissait entendre que « jamais deux sans trois » par « jamais trois sans quatre » oublient que leur trouvaille sonne comme celui du véhicule de la marque française Peugeot,« 304 », qui n’est plus de mode ; même au Sénégal. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, celles qui lui avaient valu sa débâcle à l’occasion des dernières elections locales demeurent et s’amoncellent. « Fi nioko mome » ! Mais, le ministre d’Etat au-dessus du lot semble oublier l’effet boomerang de son refrain. Pourtant, il ne s’est pas éternisé dans la banlieue, qu’il disait être son milieu « naturel ». Les motopompes qu’il a offertes aux sinistrés, suite aux inondations, lui auraient coûté entre cinq et quinze millions. Sa cour tient à médiatiser tout ce que fait le fils du président. Mais, elle peinera à l’accrocher dans le cœur des Sénégalais. L’amour ne se décrète pas, surtout pour un Sénégalais entièrement à part. Ali Bongo, Faure Eyadema et Joseph Kabila ont au moins les physiques du vrai bantous…
foudroyé son père, nettoyé le sang qui tâchait le fauteuil présidentiel sur lequel il avait trépasser pour s’y asseoir. Au Gabon, Aly Bongo Ondimba s’apprête à remplacer son chef d’Etat de père, Omar décédé « contre toute attente ». Que le pays se transforme en feu et en sang ! Son épouse est française. Elle sera la Première Dame du Gabon. C’est le dessein que nourrissait Karim pour sa défunte épouse française. Elle n’est plus de ce monde. Il faut qu’elle ait ce privilège à titre posthume. Mais, Karim Wade et ses courtisans qui veulent transformer l’adage qui laissait entendre que « jamais deux sans trois » par « jamais trois sans quatre » oublient que leur trouvaille sonne comme celui du véhicule de la marque française Peugeot,« 304 », qui n’est plus de mode ; même au Sénégal. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, celles qui lui avaient valu sa débâcle à l’occasion des dernières elections locales demeurent et s’amoncellent. « Fi nioko mome » ! Mais, le ministre d’Etat au-dessus du lot semble oublier l’effet boomerang de son refrain. Pourtant, il ne s’est pas éternisé dans la banlieue, qu’il disait être son milieu « naturel ». Les motopompes qu’il a offertes aux sinistrés, suite aux inondations, lui auraient coûté entre cinq et quinze millions. Sa cour tient à médiatiser tout ce que fait le fils du président. Mais, elle peinera à l’accrocher dans le cœur des Sénégalais. L’amour ne se décrète pas, surtout pour un Sénégalais entièrement à part. Ali Bongo, Faure Eyadema et Joseph Kabila ont au moins les physiques du vrai bantous…