Sous la lumière tamisée du théâtre national Daniel Sorano, un homme - un « intrus » - fait l’éloge de la démocratie sénégalaise. C’est Son Excellence Aly Coulibaly, nommé Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France par Alassane Dramane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale. L’hôte des Sédar, journaliste de profession formé au CESTI à Dakar, s’exprimait à titre exceptionnel à la tribune des Sédar qui distinguent chaque année les Sénégalais les plus méritants. Il venait de prendre pour ADO le « Sédar de l’Intégration Africaine ».
Dans le flot des salves d’applaudissements, quelques grincements de dents d’invités qui pensaient que l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo méritait plus ce trophée. Eu égard à l’attitude responsable qu’il a eue en reconnaissant la « victoire » de son rival Alpha Condé.
Cette grandeur d’âme a été hautement saluée dans son pays et par la communauté internationale. Elle est d’autant plus bien appréciée au Sénégal que cette année, les Cauris d’Or ont jugé utile de le récompenser pour cet acte. D’ailleurs dans son discours, le journaliste Cheikh Yérim Seck a magnifié les qualités d’homme de paix de l’ancien Premier ministre de Lansana Conté qui a évité à la Guinée de basculer dans la violence.
Gaston Mbengue - lui aussi primé - s’est permis, avec l’incontinence verbale qu’on lui connait, en félicitant le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, de dire : « Président Cellou ». Le promoteur de lutte en a fait un « président par défaut » avec ses 47,48 % récoltés au second tour face à Condé.
Ferloo.com
Dans le flot des salves d’applaudissements, quelques grincements de dents d’invités qui pensaient que l’opposant guinéen Cellou Dalein Diallo méritait plus ce trophée. Eu égard à l’attitude responsable qu’il a eue en reconnaissant la « victoire » de son rival Alpha Condé.
Cette grandeur d’âme a été hautement saluée dans son pays et par la communauté internationale. Elle est d’autant plus bien appréciée au Sénégal que cette année, les Cauris d’Or ont jugé utile de le récompenser pour cet acte. D’ailleurs dans son discours, le journaliste Cheikh Yérim Seck a magnifié les qualités d’homme de paix de l’ancien Premier ministre de Lansana Conté qui a évité à la Guinée de basculer dans la violence.
Gaston Mbengue - lui aussi primé - s’est permis, avec l’incontinence verbale qu’on lui connait, en félicitant le leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, de dire : « Président Cellou ». Le promoteur de lutte en a fait un « président par défaut » avec ses 47,48 % récoltés au second tour face à Condé.
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