Un habitant du quartier PK5 remet sa machette à un soldat de la Misca. Bangui, le 8 juin 2014. AFP
PHOTO/MARCO LONGARI
"Dans le quartier de Boy-Rab à Bangui, des jeunes vêtus de T-shirts blancs sillonnent les rues pour inviter les habitants à se rendre à la mairie. Tout le monde est mis à contribution, même le porte-parole des anti-Balaka, Emotion Brice Namsio, promet de contribuer. […] Dans chaque mairie, à un moment de la journée, des ministres viennent s’enquérir de la situation. […] Les jeunes qui se prêtent au désarmement sont félicités par les femmes du quartier. Moustapha s’est laissé convaincre : " J’ai déposé une machette et une grenade, parce qu’on sait que la Misca et Sangaris sont là pour nous protéger et que ça ne sert à rien de se battre ". Si au PK5 la récolte a été moins maigre qu’ailleurs à la fin de la journée, la collecte globale reste symbolique à Bangui. Mais ce n’est pas la quantité qui compte, explique le Premier ministre André Nzapayéké, venu relever les compteurs en fin de journée.
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"Dans le quartier de Boy-Rab à Bangui, des jeunes vêtus de T-shirts blancs sillonnent les rues pour inviter les habitants à se rendre à la mairie. Tout le monde est mis à contribution, même le porte-parole des anti-Balaka, Emotion Brice Namsio, promet de contribuer. […] Dans chaque mairie, à un moment de la journée, des ministres viennent s’enquérir de la situation. […] Les jeunes qui se prêtent au désarmement sont félicités par les femmes du quartier. Moustapha s’est laissé convaincre : " J’ai déposé une machette et une grenade, parce qu’on sait que la Misca et Sangaris sont là pour nous protéger et que ça ne sert à rien de se battre ". Si au PK5 la récolte a été moins maigre qu’ailleurs à la fin de la journée, la collecte globale reste symbolique à Bangui. Mais ce n’est pas la quantité qui compte, explique le Premier ministre André Nzapayéké, venu relever les compteurs en fin de journée.