D’après les sources judiciaires, les faits remontent au 29 avril 2022 lorsque Mamadou Fall et ses coaccusés ont été informés de la présence d’un individu qui détenait par devers lui un sac contenant une très forte somme d’argent. Ce qui a poussé la bande à planifier un braquage et c’est ainsi qu’elle quitte Dakar pour venir à Mbour. Armés de couteaux et de pistolets, les assaillants au nombre de 10 avaient déjà fini à 15h 30mn de s’emparer du sac.
Après leur forfait, ils n’ont pas perdu du temps sur les lieux et sont vite retournés à Dakar. Mais, en cours de route, Mamadou Fall et Moussa Thiam ont été arrêtés par un agent Asp. Face à leur refus d’obtempérer, une altercation a éclaté et ils ont été arrêtés et conduits au poste de police de Diamaguène.
Après avoir répondu à quelques questions des flics, les deux complices sont libérés. Malheureusement, au moment où ils s’apprêtaient à quitter le poste de police, une information selon laquelle un groupe d’individus à bord de motos de marque T- Max venait d’opérer un braquage à Mbour, a mis la puce à l’oreille des policiers qui, constatant que Mamadou Fall et Moussa Thiam étaient à bord d’une moto T-Max, ont effectué un bornage de leurs téléphones
Là, les agents découvrent que, vers 15h 30mn, Mamadou Fall et Moussa Thiam se trouvaient effectivement à Mbour. Le doute s’est alors installé. Les deux suspects sont ainsi soumis à un interrogatoire rigoureux, ce qui va permettre de tirer de Mamadou Fall un aveu car il finit par balancer les noms de Issa Ndiaye et Nianga Niang comme étant les autres membres de la bande ayant braqué le ressortissant indien.
Les accusés reconnaîtront avoir été informés par un certain Am, qui travaillait avec l’Indien. Mamadou Fall et ses amis armés de couteaux et d’armes à feu réussiront à dérober le sac contenant la somme de 19 millions.
Après leur forfait, ils s’étaient donné rendez-vous, à la Cité Apecsy à Tivaouane Peulh, précisent-ils, pour se partager le butin Face au juge d’instruction, ils avaient reconnu les faits en présence de leurs conseils. Ce qui leur avait valu d’être inculpés pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage d’arme et moyens de locomotion.
Mais à la barre du tribunal des flagrants délits qui siégeait en chambre criminelle, les membres du groupe ont fait volte face. S’ils ont reconnu être venus à Mbour le jour des faits, ils ont en revanche nié toute implication dans le braquage. Cependant, certains d’entre eux se sont contredits, il y en a eu qui ont tout bonnement réfuté les déclarations faites par des codétenus
Les avocats de la défense se désolent d’une absence de preuves …
Si la victime parle de plus de 10 personnes armées, encagoulées, le témoin lui fait état de deux personnes qui opéraient à visage découvert. Les accusés ont prétendu avoir reconnu être les auteurs de ce braquage carils auraient été torturés par les éléments enquêteurs. Suffisant pour Me Mademba Diop de se demander sur quoi s’appuyer pour entrer en voie de condamnation contre les quatre accusés qui soutiennent tous avoir été torturés.
Pour Me Mamadou Guèye, qui défendait les intérêts de Mamadou Fall, il y a une absence manifeste de preuves contre son client. « Aucune arme n’a été placée sous scellé. Le droit pénal est un droit de certitude.
L’infraction d’associations de malfaiteurs n’est pas établie. Faites bénéficier à mon client de circonstances atténuantes, il mérite que vous lui tendiez la perche. Ne serait-ce qu’une application extrêmement bienveillante de la loi », défend Me Mamadou Guèye. Mes Abou Daff, Abdoulaye Tall, Fadel Fall, Abdou Aziz Ndiaye et Adama Fall, ont tous abondé dans le même sens que leur confrère Me Guèye.
D’ailleurs Me Adama Fall dira que les enquêteurs ont voulu forcer le destin. Il rappelle les faits et assure qu’on n’ a pas pu appréhender les auteurs sur le lieu de crime.
« On a torturé mon client pour le pousser à reconnaître des choses qu’il n’a pas faites. Ce qui est constant, c’est le doute dans l’imputabilité des faits. Ce n’est pas parce que vous avez été localisés dans une ville que vous êtes mêlés à cette affaire. Ils n’ont pas formellement été identifiés », a soutenu Me Adama Fall.
Le procureur, précisons-le, a requis à l’encontre des prévenus la réclusion criminelle à perpétuité. Le délibéré de cette affaire complexe est fixé au 20 juin prochain.
Après leur forfait, ils n’ont pas perdu du temps sur les lieux et sont vite retournés à Dakar. Mais, en cours de route, Mamadou Fall et Moussa Thiam ont été arrêtés par un agent Asp. Face à leur refus d’obtempérer, une altercation a éclaté et ils ont été arrêtés et conduits au poste de police de Diamaguène.
Après avoir répondu à quelques questions des flics, les deux complices sont libérés. Malheureusement, au moment où ils s’apprêtaient à quitter le poste de police, une information selon laquelle un groupe d’individus à bord de motos de marque T- Max venait d’opérer un braquage à Mbour, a mis la puce à l’oreille des policiers qui, constatant que Mamadou Fall et Moussa Thiam étaient à bord d’une moto T-Max, ont effectué un bornage de leurs téléphones
Là, les agents découvrent que, vers 15h 30mn, Mamadou Fall et Moussa Thiam se trouvaient effectivement à Mbour. Le doute s’est alors installé. Les deux suspects sont ainsi soumis à un interrogatoire rigoureux, ce qui va permettre de tirer de Mamadou Fall un aveu car il finit par balancer les noms de Issa Ndiaye et Nianga Niang comme étant les autres membres de la bande ayant braqué le ressortissant indien.
Les accusés reconnaîtront avoir été informés par un certain Am, qui travaillait avec l’Indien. Mamadou Fall et ses amis armés de couteaux et d’armes à feu réussiront à dérober le sac contenant la somme de 19 millions.
Après leur forfait, ils s’étaient donné rendez-vous, à la Cité Apecsy à Tivaouane Peulh, précisent-ils, pour se partager le butin Face au juge d’instruction, ils avaient reconnu les faits en présence de leurs conseils. Ce qui leur avait valu d’être inculpés pour association de malfaiteurs, vol en réunion avec usage d’arme et moyens de locomotion.
Mais à la barre du tribunal des flagrants délits qui siégeait en chambre criminelle, les membres du groupe ont fait volte face. S’ils ont reconnu être venus à Mbour le jour des faits, ils ont en revanche nié toute implication dans le braquage. Cependant, certains d’entre eux se sont contredits, il y en a eu qui ont tout bonnement réfuté les déclarations faites par des codétenus
Les avocats de la défense se désolent d’une absence de preuves …
Si la victime parle de plus de 10 personnes armées, encagoulées, le témoin lui fait état de deux personnes qui opéraient à visage découvert. Les accusés ont prétendu avoir reconnu être les auteurs de ce braquage carils auraient été torturés par les éléments enquêteurs. Suffisant pour Me Mademba Diop de se demander sur quoi s’appuyer pour entrer en voie de condamnation contre les quatre accusés qui soutiennent tous avoir été torturés.
Pour Me Mamadou Guèye, qui défendait les intérêts de Mamadou Fall, il y a une absence manifeste de preuves contre son client. « Aucune arme n’a été placée sous scellé. Le droit pénal est un droit de certitude.
L’infraction d’associations de malfaiteurs n’est pas établie. Faites bénéficier à mon client de circonstances atténuantes, il mérite que vous lui tendiez la perche. Ne serait-ce qu’une application extrêmement bienveillante de la loi », défend Me Mamadou Guèye. Mes Abou Daff, Abdoulaye Tall, Fadel Fall, Abdou Aziz Ndiaye et Adama Fall, ont tous abondé dans le même sens que leur confrère Me Guèye.
D’ailleurs Me Adama Fall dira que les enquêteurs ont voulu forcer le destin. Il rappelle les faits et assure qu’on n’ a pas pu appréhender les auteurs sur le lieu de crime.
« On a torturé mon client pour le pousser à reconnaître des choses qu’il n’a pas faites. Ce qui est constant, c’est le doute dans l’imputabilité des faits. Ce n’est pas parce que vous avez été localisés dans une ville que vous êtes mêlés à cette affaire. Ils n’ont pas formellement été identifiés », a soutenu Me Adama Fall.
Le procureur, précisons-le, a requis à l’encontre des prévenus la réclusion criminelle à perpétuité. Le délibéré de cette affaire complexe est fixé au 20 juin prochain.