La commission d’enquête sur l’affaire des chantiers de Thiès, dirigée par Cheikh Tidiane Diakhaté, actuel président du Conseil constitutionnel, dans laquelle était impliquée le maire de Thiès, Idrissa Seck et candidat à la présidentielle du 26 février, avait conclu à un non-lieu.
Pour le porte-parole du chef de l’Etat, qui tenait une conférence de presse, ‘’il n’a jamais été question de donner une orientation dans un sens ou dans un autre à un juge chargé de l’enquête dans l’affaire des chantiers de Thiès’’.
Dans sa sortie, le chef de l’Etat s’adressait au parquet et non aux magistrats du siège, selon Serigne Mbacké Ndiaye. ‘’Le parquet a une relation hiérarchique avec le ministère de la Justice, par conséquent avec le gouvernement. Ce qui n’est pas le cas pour le juge du siège’’, a poursuivi Ndiaye.
En déplacement politique à Thiès mercredi dans le cadre de la campagne électorale, Abdoulaye Wade a déclaré, en wolof, que c’est lui qui avait arrêté la procédure dans ce dossier judiciaire.
Réagissant aux propos de Me Wade, le candidat Idrissa Seck a estimé que c’est une déclaration d’une ’’extrême gravité’’. Pour lui, ‘’quand un président de la République tient de tels propos, cela prouve que la nation est en danger’’.
Selon lui, ‘’avouer publiquement que les magistrats agissent sous sa dictée contribue à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire’’.
Le porte-parole du chef de l’Etat s’est offusqué des ces commentaires, considérant qu’ils ‘’jettent un discrédit sur les institutions’’. ‘’C’est dire qu’il n’ y a pas de justice dans le pays’’, a estimé Serigne Mbacké Ndiaye.
Aps
Pour le porte-parole du chef de l’Etat, qui tenait une conférence de presse, ‘’il n’a jamais été question de donner une orientation dans un sens ou dans un autre à un juge chargé de l’enquête dans l’affaire des chantiers de Thiès’’.
Dans sa sortie, le chef de l’Etat s’adressait au parquet et non aux magistrats du siège, selon Serigne Mbacké Ndiaye. ‘’Le parquet a une relation hiérarchique avec le ministère de la Justice, par conséquent avec le gouvernement. Ce qui n’est pas le cas pour le juge du siège’’, a poursuivi Ndiaye.
En déplacement politique à Thiès mercredi dans le cadre de la campagne électorale, Abdoulaye Wade a déclaré, en wolof, que c’est lui qui avait arrêté la procédure dans ce dossier judiciaire.
Réagissant aux propos de Me Wade, le candidat Idrissa Seck a estimé que c’est une déclaration d’une ’’extrême gravité’’. Pour lui, ‘’quand un président de la République tient de tels propos, cela prouve que la nation est en danger’’.
Selon lui, ‘’avouer publiquement que les magistrats agissent sous sa dictée contribue à jeter le discrédit sur l’institution judiciaire’’.
Le porte-parole du chef de l’Etat s’est offusqué des ces commentaires, considérant qu’ils ‘’jettent un discrédit sur les institutions’’. ‘’C’est dire qu’il n’ y a pas de justice dans le pays’’, a estimé Serigne Mbacké Ndiaye.
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