Sommés depuis plus de dix ans de quitter ce bidonville aux garages et habitations faits de bric, de broc, de tôle et de bois, mécaniciens et habitants n’auraient jamais imaginé que l’Etat allait mettre ses menaces à exécution
« Etat day wakh rék, wakh rék ! L’Etat ne fait que parler, car personne ne peut nous déguerpir de cette localité de l’Ancienne piste, où l’on a fait plus de 30 ans ! », déclaraient avec arrogance, les occupants sans droit ni titre.
Une zone tristement transformée en un véritable souk voire en un ghetto aux puces, où se côtoient lavandières, brocanteurs, vanniers, fondeurs, menuisiers métalliques, éleveurs, tapissiers, menuisiers, mécaniciens, tôliers, peintres, receleurs et dealers.
Après le chaos, c’est le vagabondage dans les quartiers périphériques (Sacré-Cœur, Mermoz, Liberté VI extension, Ouakam, etc.), où les ex-occupants de l’Ancienne piste sont à la recherche du moindre coin, recoin ou lopin de terre, pour s’auto-recaser.
Armés de gourdins ou de chapelets en fer, jeunes et vieillards montent la garde aux alentours des terrains de foot et jardins publics, pour dissuader l’implantation des occupants de l’Ancienne piste de Mermoz dans leurs quartiers. Et étant donné qu’il y a devant le cimetière Sain-Lazare, une vaste esplanade ou, plutôt, un grand parking, les mécanos déguerpis de l’Ancienne piste de Mermoz pourraient bien y atterrir !
Avec Le Témoin
« Etat day wakh rék, wakh rék ! L’Etat ne fait que parler, car personne ne peut nous déguerpir de cette localité de l’Ancienne piste, où l’on a fait plus de 30 ans ! », déclaraient avec arrogance, les occupants sans droit ni titre.
Une zone tristement transformée en un véritable souk voire en un ghetto aux puces, où se côtoient lavandières, brocanteurs, vanniers, fondeurs, menuisiers métalliques, éleveurs, tapissiers, menuisiers, mécaniciens, tôliers, peintres, receleurs et dealers.
Après le chaos, c’est le vagabondage dans les quartiers périphériques (Sacré-Cœur, Mermoz, Liberté VI extension, Ouakam, etc.), où les ex-occupants de l’Ancienne piste sont à la recherche du moindre coin, recoin ou lopin de terre, pour s’auto-recaser.
Armés de gourdins ou de chapelets en fer, jeunes et vieillards montent la garde aux alentours des terrains de foot et jardins publics, pour dissuader l’implantation des occupants de l’Ancienne piste de Mermoz dans leurs quartiers. Et étant donné qu’il y a devant le cimetière Sain-Lazare, une vaste esplanade ou, plutôt, un grand parking, les mécanos déguerpis de l’Ancienne piste de Mermoz pourraient bien y atterrir !
Avec Le Témoin