La bataille de Touba continue toujours de faire parler même après les législatives et la défaite ne semble pas être digérée par les militant de la bannière marron-beige. La tête de liste de coalition de Benno Bokk Yakaar revient dans un entretien avec « L’Observateur », sur quelques faits qui leur ont fait perdre la ville sainte de Touba lors des législatives.
"D’abord, l’organisation catastrophique du scrutin qui a créé un sentiment de frustration et de révolte insurrectionnelle, nous a porté préjudice. Notre coalition a été tenue responsable des manquements par les électeurs, ce qui a engendré un vote-sanction perceptible dans les conversations dans les files d’attente », sert Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma.
Avant de poursuivre : « Ensuite, les populations de Touba n’ont pas oublié le Président Wade qui demeure très populaire dans la ville sanste. Enfin, le saccage du bureau de vote de l’université Baye Lahad où je devais voter, ainsi que tous les habitants de Darou Khoudoss et de Madyana fief de Aliou Sylla, investi sur notre liste, explique aussi en partie le score de l’élection».
La candidature d’Abdou Lahat a fait l’objet de moult attaques de part et d’autre même au sein de la famille des Mbacké, car certains Mbacké-Mbacké auraient fait des sorties maladroites à son encontre, fustigeant ainsi la candidature du président de la cellule culturelle du grand Magal de Touba, qu’ils jugent opportuniste.
«Pour les investitures, je n’ai aucune responsabilité. Concernant la campagne, j’étais la tête de liste donc premier responsable de la gestion. Je ne suis pas dans une logique de positionnement politique, comme certains qui ont tout fait pour saboter », se défend-il.
Le régime du président Macky Sall gagne du terrain à Touba, à en croire Cheikh Abdou Lahat. « Lors de législatives de 2012, la coalition Bby avait obtenu 23 304 voix, 26315 lors du référendum et cette année, elle est à 37 071 voix sur moins de 70 % de l’électorat. Benno a fait un bond de 40 % dans les mains de la coalition. Et c’est la première fois depuis 1998 que Wade n’obtient pas la majorité absolue dans le département », dira-t-il.
En ce qui concerne le recours en annulation du vote à Touba, il le trouve normal et explique: «le recours est une partie intégrante du processus électoral et Benno n’est pas le seul à le faire d’ailleurs. C’est une question de principe et de droit ».
Rappelons que le jour du scrutin, le vote a démarré tardivement à cause d’une pluie qui s’était invitée la vieille, emportant avec elle tous les abris provisoires où devaient voter certains électeurs. Le sous-préfet de Ndam a été indexé quant à l’organisation des élections par l’opposition. «A l’avenir, il faut penser mettre un dispositif spécial pour les élections à Touba », conseille Cheikh Abdou Lahad Mbacké.
Cheikh t. Sy (stagiaire)
"D’abord, l’organisation catastrophique du scrutin qui a créé un sentiment de frustration et de révolte insurrectionnelle, nous a porté préjudice. Notre coalition a été tenue responsable des manquements par les électeurs, ce qui a engendré un vote-sanction perceptible dans les conversations dans les files d’attente », sert Cheikh Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma.
Avant de poursuivre : « Ensuite, les populations de Touba n’ont pas oublié le Président Wade qui demeure très populaire dans la ville sanste. Enfin, le saccage du bureau de vote de l’université Baye Lahad où je devais voter, ainsi que tous les habitants de Darou Khoudoss et de Madyana fief de Aliou Sylla, investi sur notre liste, explique aussi en partie le score de l’élection».
La candidature d’Abdou Lahat a fait l’objet de moult attaques de part et d’autre même au sein de la famille des Mbacké, car certains Mbacké-Mbacké auraient fait des sorties maladroites à son encontre, fustigeant ainsi la candidature du président de la cellule culturelle du grand Magal de Touba, qu’ils jugent opportuniste.
«Pour les investitures, je n’ai aucune responsabilité. Concernant la campagne, j’étais la tête de liste donc premier responsable de la gestion. Je ne suis pas dans une logique de positionnement politique, comme certains qui ont tout fait pour saboter », se défend-il.
Le régime du président Macky Sall gagne du terrain à Touba, à en croire Cheikh Abdou Lahat. « Lors de législatives de 2012, la coalition Bby avait obtenu 23 304 voix, 26315 lors du référendum et cette année, elle est à 37 071 voix sur moins de 70 % de l’électorat. Benno a fait un bond de 40 % dans les mains de la coalition. Et c’est la première fois depuis 1998 que Wade n’obtient pas la majorité absolue dans le département », dira-t-il.
En ce qui concerne le recours en annulation du vote à Touba, il le trouve normal et explique: «le recours est une partie intégrante du processus électoral et Benno n’est pas le seul à le faire d’ailleurs. C’est une question de principe et de droit ».
Rappelons que le jour du scrutin, le vote a démarré tardivement à cause d’une pluie qui s’était invitée la vieille, emportant avec elle tous les abris provisoires où devaient voter certains électeurs. Le sous-préfet de Ndam a été indexé quant à l’organisation des élections par l’opposition. «A l’avenir, il faut penser mettre un dispositif spécial pour les élections à Touba », conseille Cheikh Abdou Lahad Mbacké.
Cheikh t. Sy (stagiaire)