Mission accomplie pour la Commission d’enquête parlementaire sur le coût du loyer à Dakar et dans le reste du Sénégal, instituée le 28 juillet 2008. Telle est, du moins, la teneur d’un communiqué du président de la commission, Iba Der Thiam, par ailleurs, 1er vice-président de l’Assemblée nationale. ‘Les conclusions finalisées, intégrant les propositions d’amélioration faites par les députés, ont été déposées, le mardi 26 avril 2011, révèle-t-il, entre les mains du président de l’Assemblée nationale, qui les soumettra à l’appréciation du gouvernement.’ La balle est donc dans le camp de celui-ci.
Devant le renchérissement continu du prix du loyer qui a fini de laminer les revenus des Dakarois les plus modestes surtout, une résolution initiée par Iba Der Thiam, donna mandat à la commission de ‘déterminer les causes exactes de la cherté du loyer à Dakar et dans le reste du pays’. Celle-ci, composée de 9 membres (des députés de tous bords politiques ainsi que des membres de la société civile), avait 6 mois pour présenter un rapport. Dans sa mission, la commission a rencontré divers acteurs du secteur. Comme certains services étatiques (Impôts et domaines, Direction du patrimoine bâti de l’Etat…). Mais aussi des associations consuméristes, des acteurs de l’immobilier, l’Ordre des architectes, les banques…
Il n’est pas normal, selon son président, ‘qu'une simple chambre soit louée entre 40 000 et 50 000 francs, et un modeste deux-pièces à 150 000 francs voire plus’. Par exemple, selon des informations alors parues dans le magazine économique sénégalais Réussir, un appartement dans le centre-ville dakarois se loue, en moyenne, à 800 000 francs par mois. Tandis qu’un ensemble à usage de bureaux est loué, en moyenne, à 3 millions de francs. Quelle est la cause d’une telle inflation ? Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette flambée des prix du loyer dans la capitale sénégalaise depuis quelques années. La ‘délocalisation’ à Dakar, de nombre de multinationales et d’organismes internationaux, attirés par la stabilité politique du Sénégal, comparé à d’autres pays de la sous-région, est souvent invoquée. Forte demande (émergence d’une classe moyenne, arrivée massive d’étudiants étrangers) ; inflation des prix des matériaux de construction ; pratiques mafieuses de propriétaires et courtiers…, sont également mises en avant.
Amadou Oury DIALLO
source Walfadjri
Devant le renchérissement continu du prix du loyer qui a fini de laminer les revenus des Dakarois les plus modestes surtout, une résolution initiée par Iba Der Thiam, donna mandat à la commission de ‘déterminer les causes exactes de la cherté du loyer à Dakar et dans le reste du pays’. Celle-ci, composée de 9 membres (des députés de tous bords politiques ainsi que des membres de la société civile), avait 6 mois pour présenter un rapport. Dans sa mission, la commission a rencontré divers acteurs du secteur. Comme certains services étatiques (Impôts et domaines, Direction du patrimoine bâti de l’Etat…). Mais aussi des associations consuméristes, des acteurs de l’immobilier, l’Ordre des architectes, les banques…
Il n’est pas normal, selon son président, ‘qu'une simple chambre soit louée entre 40 000 et 50 000 francs, et un modeste deux-pièces à 150 000 francs voire plus’. Par exemple, selon des informations alors parues dans le magazine économique sénégalais Réussir, un appartement dans le centre-ville dakarois se loue, en moyenne, à 800 000 francs par mois. Tandis qu’un ensemble à usage de bureaux est loué, en moyenne, à 3 millions de francs. Quelle est la cause d’une telle inflation ? Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer cette flambée des prix du loyer dans la capitale sénégalaise depuis quelques années. La ‘délocalisation’ à Dakar, de nombre de multinationales et d’organismes internationaux, attirés par la stabilité politique du Sénégal, comparé à d’autres pays de la sous-région, est souvent invoquée. Forte demande (émergence d’une classe moyenne, arrivée massive d’étudiants étrangers) ; inflation des prix des matériaux de construction ; pratiques mafieuses de propriétaires et courtiers…, sont également mises en avant.
Amadou Oury DIALLO
source Walfadjri