Autant pour Macky Sall que pour celui qui lui succédera à la présidence de la République, la lancinante question de l’emploi des jeunes devient l’adversaire politique le plus sérieux et la principale bombe à retardement à désamorcer pour garantir la paix sociale, en ce moment et dans les années à venir.
Si des programmes en faveur de l’emploi des jeunes existent et les projets jeunes ne manquent pas, au Sénégal, c’est au niveau de leur mise en oeuvre que ça coince et les concernés n’en ressentent pas leurs effets bénéfiques en tant que bénéficiaires.
Macky Sall, emboîtant le pas à Abdoulaye Wade, a mis en place après d’autres structures, la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der), dotée d’un fonds initial de 30 milliards FCfa et directement pilotée depuis la présidence de la République.
Sa mission ? Financer en priorité les projets des jeunes et des femmes, notamment dans la pêche et les Tic. Mais, force est de constater que sur le terrain, l’impact de cette Délégation tarde à être ressenti chez les jeunes en chômage.
À son arrivée à la présidence de la République, en avril 2012, Macky Sall avait promis de créer 500.000 emplois dans un pays qui compte chaque année pas moins de 200.000 jeunes diplômés qui arrivent sur le marché du travail, pour s’ajouter à des régiments de chômage existant.
Si on se fie à des chiffres rendus publics par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, le Sénégal comptait, il y a deux ans, en milieu rural, 15,7% de chômeurs âgés de 15 ans ou plus. En milieu urbain, ce chiffre est de 18,6% en milieu urbain. Ces statistiques ne concernent que les chômeurs qualifiés.
Si, face à cette préoccupation, le gouvernement tente d’apporter des réponses à travers des programmes, il s’agit, pour une meilleure solution, de se pencher sur les conditions d’une société plus juste, plus solidaire pour redonner confiance aux jeunes. Il s’agira de réduire, de façon significative, le chômage endémique des jeunes Sénégalais. Ceux qui se pressent à donner des chiffres pour démentir que le chômage n’est pas chronique au Sénégal, ne doivent pas perdre de vue que la situation des jeunes au regard de l’emploi, est plus que préoccupante. L’un des grands défis à relever aujourd’hui au Sénégal, c’est d’absorber le taux de chômage, dans un pays où les deux tiers des jeunes n’ont pas de travail.
Tribune
Si des programmes en faveur de l’emploi des jeunes existent et les projets jeunes ne manquent pas, au Sénégal, c’est au niveau de leur mise en oeuvre que ça coince et les concernés n’en ressentent pas leurs effets bénéfiques en tant que bénéficiaires.
Macky Sall, emboîtant le pas à Abdoulaye Wade, a mis en place après d’autres structures, la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (Der), dotée d’un fonds initial de 30 milliards FCfa et directement pilotée depuis la présidence de la République.
Sa mission ? Financer en priorité les projets des jeunes et des femmes, notamment dans la pêche et les Tic. Mais, force est de constater que sur le terrain, l’impact de cette Délégation tarde à être ressenti chez les jeunes en chômage.
À son arrivée à la présidence de la République, en avril 2012, Macky Sall avait promis de créer 500.000 emplois dans un pays qui compte chaque année pas moins de 200.000 jeunes diplômés qui arrivent sur le marché du travail, pour s’ajouter à des régiments de chômage existant.
Si on se fie à des chiffres rendus publics par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, le Sénégal comptait, il y a deux ans, en milieu rural, 15,7% de chômeurs âgés de 15 ans ou plus. En milieu urbain, ce chiffre est de 18,6% en milieu urbain. Ces statistiques ne concernent que les chômeurs qualifiés.
Si, face à cette préoccupation, le gouvernement tente d’apporter des réponses à travers des programmes, il s’agit, pour une meilleure solution, de se pencher sur les conditions d’une société plus juste, plus solidaire pour redonner confiance aux jeunes. Il s’agira de réduire, de façon significative, le chômage endémique des jeunes Sénégalais. Ceux qui se pressent à donner des chiffres pour démentir que le chômage n’est pas chronique au Sénégal, ne doivent pas perdre de vue que la situation des jeunes au regard de l’emploi, est plus que préoccupante. L’un des grands défis à relever aujourd’hui au Sénégal, c’est d’absorber le taux de chômage, dans un pays où les deux tiers des jeunes n’ont pas de travail.
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