Rien ne se perd tout se transforme, disait l’autre, ici en matière de pain, rien ne se perd tout se vend. Après la vente du premier jour, le reste est revendu avec comme prix la moitié du prix normal et si cela reste encore, le pain est vendu comme aliment pour autres moutons et bœufs. La vente des restes à certaines couches de la population n’est rien d’autre que l’expression d’une pauvreté extrême.
Les patrons de boulangeries se cachent derrière cette recherche d’augmentation pour éviter un autre vrai débat dans ce secteur, les conditions difficiles de travail des boulangers. Comme l’exploitation de la succession des stagiaires dans certaines entreprises, ici ce sont les journaliers éternels qui font l’affaire des patrons. Travailler et payer tout suite à la caisse en plus d’une miche de pain, point final, il faut sortir de sa poche pour compléter suffisamment de pain pour sa famille. Les inspecteurs du travail ont du boulot de ce côté-là ! Le libéralisme économique n’est pas pour des hommes d’affaires mafieux, toujours à la recherche du gain facile au détriment de la condition humaine. Le gouvernement doit mettre fin à cette pagaille et protéger les consommateurs qui ne peuvent pas compter sur des associations consuméristes. C’est le gouvernement qui est seul responsable !
A force de sucer vos travailleurs et de proposer ce que vous voulez aux consommateurs, vous allez continuer de travailler à perte sans savoir pourquoi. Pourtant y a bien une explication et c’est loin d’une quelconque augmentation d’un produit dans la fabrication du pain. Si les consommateurs pouvaient tenir le coup avec biscuit, beignet et bouillie de mil, ces « patrons de pression »reviendraient tout suite à de meilleurs sentiments !
Vous savez quoi ? C’est tout simplement de la foutaise et ce n’est pas normal. Paroles d’un fils de boulanger.
Ndiaga DIOUF
Visitez www.pressafrik.com
Les patrons de boulangeries se cachent derrière cette recherche d’augmentation pour éviter un autre vrai débat dans ce secteur, les conditions difficiles de travail des boulangers. Comme l’exploitation de la succession des stagiaires dans certaines entreprises, ici ce sont les journaliers éternels qui font l’affaire des patrons. Travailler et payer tout suite à la caisse en plus d’une miche de pain, point final, il faut sortir de sa poche pour compléter suffisamment de pain pour sa famille. Les inspecteurs du travail ont du boulot de ce côté-là ! Le libéralisme économique n’est pas pour des hommes d’affaires mafieux, toujours à la recherche du gain facile au détriment de la condition humaine. Le gouvernement doit mettre fin à cette pagaille et protéger les consommateurs qui ne peuvent pas compter sur des associations consuméristes. C’est le gouvernement qui est seul responsable !
A force de sucer vos travailleurs et de proposer ce que vous voulez aux consommateurs, vous allez continuer de travailler à perte sans savoir pourquoi. Pourtant y a bien une explication et c’est loin d’une quelconque augmentation d’un produit dans la fabrication du pain. Si les consommateurs pouvaient tenir le coup avec biscuit, beignet et bouillie de mil, ces « patrons de pression »reviendraient tout suite à de meilleurs sentiments !
Vous savez quoi ? C’est tout simplement de la foutaise et ce n’est pas normal. Paroles d’un fils de boulanger.
Ndiaga DIOUF
Visitez www.pressafrik.com