Talibouya Aidara, Communicant/Journaliste raconte le paysage cinématographique du Maroc qui s’est enrichi d’un nouveau long métrage. « Siga », c’est son nom. Il est en train de cartonner au Maroc où il est projeté dans les salles du complexe cinématographique MEGARAMA à travers le pays. Ce long métrage de 2h 30mn vous fait voyager dans le Sahara marocain où les colonisateurs français et espagnols cherchent à contrôler. Mais, ils feront face à la résistance de Cheikh Maa El Aïnin et de Moulay Abdessalam Ben Mchich.
N'ayant pas de solution face à cette résistance des Amazighs, appelés Berbères (transformation de barbares) par les français, le colonisateur adopte la stratégie du « diviser pour mieux régner ». Ce film revient sur les relations de sang entre les Arabes du nord et les Amazighs du sud (originaires du nord). En d’autre terme, le réalisateur El Jawhari montre aux Marocains que ceux du Sud et du Nord forment un même peuple parce qu’ils sont liés par le sang, la géographie, l’histoire et l’économie.
Ce long métrage montre à suffisance le rôle de déstabilisateur qu’avait joué le colon français qui, à travers un de leurs agents de renseignement et magicien à la fois, a infiltré le dispositif de Cheikh Maa El Aïnin et de Moulay Abdessalam Ben Mchich.
Cet espion contribuera à la destruction des écoles de ces grands érudits du 19ème siècle. Bibliothèques incendiées, villages nettoyés de la cartes, disciples détournés par la magie…, les dégâts sont incommensurables. Par la magie de ce « satan » personnifié, les colonisateurs blancs parviendront à éliminer les érudits et résistants du sud marocain à travers des techniques barbares et anti-conventionnelles. Cheikh Maa El Aïnin a été empoisonné à travers des chaussettes, cadeaux du renseignement français qui se considérait comme disciple du Cheikh. Pour rappel, le célèbre écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, dans « La Prière de l’absent » racontait l’histoire de celui qui a résisté aux françaises et espagnoles à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, Cheikh Maa El Aïnin. Un autre écrivain, Jean-Marie Le Clézio avait également dans son œuvre « Désert » beaucoup parlé de Cheikh Maa El Aïnin qui est l’oncle de Cheikh Mahfouz qui a contribué à l’islamisation des peuples des îles du Saloum, de la Casamance au sud du Sénégal et de la Guinée Bissau.
Après cette parenthèse sur l’histoire, revenons à notre film « Siga » qui a vu en 1980, un journaliste marocain, Abdel Ghafour kidnappé suite à la parution d’un article expliquant les liens historiques entre les tributs du sud et du nord marocain. Après un séjour carcéral dans le Sahara marocain dans des conditions inhumaines, le journaliste et ses bourreaux se retrouvent au tour de l’essentiel à savoir un Maroc uni sans disparité entre le Nord et le Sud.
Interpellé par le Journal d’information en ligne www.albayane.press.ma, le réalisateur déclare : « j’ai réalisé deux films documentaires sur le Sahara marocain. À Genève, j’ai vu un film de Javier Bardem qui donne des fausses informations en disant que la population du Sud n’a aucune relation avec celle du Nord, alors que c’est faux. Mais, en prenant la parole j’ai démenti toutes ses allégations et idées infondées. A partir de là, je me suis toujours dit qu’il faut contribuer à apporter des éclairages sur les détails de ce conflit artificiel.
En effet, j’ai entamé une quête en lisant et cherchant dans des livres d’histoire. En travaillant, j’ai redécouvert cheikh Ma El Aïnin, Moulay Abdessalam Ben Mchich. Donc j’ai essayé de mettre en exergue les relations solides entre les amazighs et les arabes. Par la suite, j’ai fait la découverte de Noureddine Belhaddad. J’ai étudié son projet intellectuel. C’était quelqu’un qui m’avait beaucoup aidé en mettant entre mes mains des manuscrits et des références importantes. Il faut l’avouer, j’avais cette envie de démontrer au monde, à travers le cinéma, que le Sahara est marocain et le restera. »
Nom d’un jeu à la baguette au Maroc, « Siga » a été présenté au public, le 16 septembre 2022, lors de la 22ème édition du Festival national du film de Tanger.
N'ayant pas de solution face à cette résistance des Amazighs, appelés Berbères (transformation de barbares) par les français, le colonisateur adopte la stratégie du « diviser pour mieux régner ». Ce film revient sur les relations de sang entre les Arabes du nord et les Amazighs du sud (originaires du nord). En d’autre terme, le réalisateur El Jawhari montre aux Marocains que ceux du Sud et du Nord forment un même peuple parce qu’ils sont liés par le sang, la géographie, l’histoire et l’économie.
Ce long métrage montre à suffisance le rôle de déstabilisateur qu’avait joué le colon français qui, à travers un de leurs agents de renseignement et magicien à la fois, a infiltré le dispositif de Cheikh Maa El Aïnin et de Moulay Abdessalam Ben Mchich.
Cet espion contribuera à la destruction des écoles de ces grands érudits du 19ème siècle. Bibliothèques incendiées, villages nettoyés de la cartes, disciples détournés par la magie…, les dégâts sont incommensurables. Par la magie de ce « satan » personnifié, les colonisateurs blancs parviendront à éliminer les érudits et résistants du sud marocain à travers des techniques barbares et anti-conventionnelles. Cheikh Maa El Aïnin a été empoisonné à travers des chaussettes, cadeaux du renseignement français qui se considérait comme disciple du Cheikh. Pour rappel, le célèbre écrivain marocain Tahar Ben Jelloun, dans « La Prière de l’absent » racontait l’histoire de celui qui a résisté aux françaises et espagnoles à la fin du 19ème et au début du 20ème siècle, Cheikh Maa El Aïnin. Un autre écrivain, Jean-Marie Le Clézio avait également dans son œuvre « Désert » beaucoup parlé de Cheikh Maa El Aïnin qui est l’oncle de Cheikh Mahfouz qui a contribué à l’islamisation des peuples des îles du Saloum, de la Casamance au sud du Sénégal et de la Guinée Bissau.
Après cette parenthèse sur l’histoire, revenons à notre film « Siga » qui a vu en 1980, un journaliste marocain, Abdel Ghafour kidnappé suite à la parution d’un article expliquant les liens historiques entre les tributs du sud et du nord marocain. Après un séjour carcéral dans le Sahara marocain dans des conditions inhumaines, le journaliste et ses bourreaux se retrouvent au tour de l’essentiel à savoir un Maroc uni sans disparité entre le Nord et le Sud.
Interpellé par le Journal d’information en ligne www.albayane.press.ma, le réalisateur déclare : « j’ai réalisé deux films documentaires sur le Sahara marocain. À Genève, j’ai vu un film de Javier Bardem qui donne des fausses informations en disant que la population du Sud n’a aucune relation avec celle du Nord, alors que c’est faux. Mais, en prenant la parole j’ai démenti toutes ses allégations et idées infondées. A partir de là, je me suis toujours dit qu’il faut contribuer à apporter des éclairages sur les détails de ce conflit artificiel.
En effet, j’ai entamé une quête en lisant et cherchant dans des livres d’histoire. En travaillant, j’ai redécouvert cheikh Ma El Aïnin, Moulay Abdessalam Ben Mchich. Donc j’ai essayé de mettre en exergue les relations solides entre les amazighs et les arabes. Par la suite, j’ai fait la découverte de Noureddine Belhaddad. J’ai étudié son projet intellectuel. C’était quelqu’un qui m’avait beaucoup aidé en mettant entre mes mains des manuscrits et des références importantes. Il faut l’avouer, j’avais cette envie de démontrer au monde, à travers le cinéma, que le Sahara est marocain et le restera. »
Nom d’un jeu à la baguette au Maroc, « Siga » a été présenté au public, le 16 septembre 2022, lors de la 22ème édition du Festival national du film de Tanger.