Quel est le Sénégalais, quelle est la Sénégalaise qui ne se préoccupe pas de la question du prix des denrées de première nécessité, à commencer par le Président de la République Macky Sall lui-même ?
Le Président de la République, Macky Sall est plus qu’engagé pour trouver une solution aux problèmes de la baisse du prix des denrées de première nécessité. Cette position est connue de tous les Sénégalais.
Vous savez que l’action gouvernementale sur les dossiers difficiles à résoudre, prend du temps,
Il se trouve que les règles de l’économie moderne et les mécanismes du Commerce internationale, obéissent aux exigences de la réalité et aux lois du marché, dans ce domaine, la structure du prix, pour chaque produit est une donnée intangible.
Si vous prenez le cas du riz comme exemple, la réalité est que la tonne de riz achetée en Thaïlande est de 136 000F. Ce prix connaîtra progressivement et à différentes étapes, une série d’augmentation.
En effet, parce qu’il s’ajoute au coût d’acquisition du produit, le coût du transport par bateau de la Thaïlande au Sénégal, sur des milliers de kilomètres, le coût de l’assurance du produit obligatoire selon les règles du Commerce International, à cela s’ajoutent le cout de la manutention du produit au Port d’embarquement en Thaïlande et au Port de débarquement à Dakar. En plus de ces frais de manutention au départ et à l’arrivée, il faut ajouter des frais supplémentaires de manutention-bord, entre le manutentionnaire et l’armateur, frais supportés par le produit en question.
A ces frais d’acconage, s’ajoutent les frais de stockage, de magasinage du produit, les taxes du Port, et toutes les charges avant le franchiment du produit au cordon douanier
Pour la mise à la consommation du produit, conformément à la législation, douanière, intervient le paiement des droits de douane, de la TVA et diverses autres taxes.
C’est l’ensemble de ces données, auxquelles s’ajoute la marge bénéficiaire du grossiste au détaillant, qui déterminent le prix du produit sur le marché.
D’autres produits très demandés sur le marché sénégalais seront soumis aux mêmes réalités.
Voila les faits.
C’est ainsi qu’il faut comprendre en des termes économiques vrais, la question du prix du riz et de certaines denrées de première nécessité.
Nulle part il n’a été dit que le Gouvernement du Sénégal faisait preuve d’impuissance pour régler la question de la réduction des denrées de première nécessité.
En conséquence, ce qui a fait l’objet de titres dans la presse n’a aucun rapport avec la réponse du Président de l’Assemblée Nationale. Il ne s’est nullement agi de suggérer que le SENEGAL baisse les bras face à ce dossier.
Cette question trouvera une solution sans aucun doute, comme le chef de l’Etat l’a déjà souligné, avec le soutien des populations et des opérateurs économiques, par la forte mobilisation de toutes les énergies. Laquelle devra conduire à l’autosuffisance alimentaire qui est inscrite au rang des priorités de l’économie sénégalaise, dans ses diverses composantes.
Le Directeur de la communication de l'Assemblée nationale
Daouda Ndiaye
Le Président de la République, Macky Sall est plus qu’engagé pour trouver une solution aux problèmes de la baisse du prix des denrées de première nécessité. Cette position est connue de tous les Sénégalais.
Vous savez que l’action gouvernementale sur les dossiers difficiles à résoudre, prend du temps,
Il se trouve que les règles de l’économie moderne et les mécanismes du Commerce internationale, obéissent aux exigences de la réalité et aux lois du marché, dans ce domaine, la structure du prix, pour chaque produit est une donnée intangible.
Si vous prenez le cas du riz comme exemple, la réalité est que la tonne de riz achetée en Thaïlande est de 136 000F. Ce prix connaîtra progressivement et à différentes étapes, une série d’augmentation.
En effet, parce qu’il s’ajoute au coût d’acquisition du produit, le coût du transport par bateau de la Thaïlande au Sénégal, sur des milliers de kilomètres, le coût de l’assurance du produit obligatoire selon les règles du Commerce International, à cela s’ajoutent le cout de la manutention du produit au Port d’embarquement en Thaïlande et au Port de débarquement à Dakar. En plus de ces frais de manutention au départ et à l’arrivée, il faut ajouter des frais supplémentaires de manutention-bord, entre le manutentionnaire et l’armateur, frais supportés par le produit en question.
A ces frais d’acconage, s’ajoutent les frais de stockage, de magasinage du produit, les taxes du Port, et toutes les charges avant le franchiment du produit au cordon douanier
Pour la mise à la consommation du produit, conformément à la législation, douanière, intervient le paiement des droits de douane, de la TVA et diverses autres taxes.
C’est l’ensemble de ces données, auxquelles s’ajoute la marge bénéficiaire du grossiste au détaillant, qui déterminent le prix du produit sur le marché.
D’autres produits très demandés sur le marché sénégalais seront soumis aux mêmes réalités.
Voila les faits.
C’est ainsi qu’il faut comprendre en des termes économiques vrais, la question du prix du riz et de certaines denrées de première nécessité.
Nulle part il n’a été dit que le Gouvernement du Sénégal faisait preuve d’impuissance pour régler la question de la réduction des denrées de première nécessité.
En conséquence, ce qui a fait l’objet de titres dans la presse n’a aucun rapport avec la réponse du Président de l’Assemblée Nationale. Il ne s’est nullement agi de suggérer que le SENEGAL baisse les bras face à ce dossier.
Cette question trouvera une solution sans aucun doute, comme le chef de l’Etat l’a déjà souligné, avec le soutien des populations et des opérateurs économiques, par la forte mobilisation de toutes les énergies. Laquelle devra conduire à l’autosuffisance alimentaire qui est inscrite au rang des priorités de l’économie sénégalaise, dans ses diverses composantes.
Le Directeur de la communication de l'Assemblée nationale
Daouda Ndiaye