En effet, une enquête d’opinion menée par la DPEE auprès des dirigeants de ces secteurs, montre une baisse de l'indicateur synthétique de 0,9 point par rapport à mai 2024, illustrant le pessimisme des prestataires de services. Cependant, par rapport à juin 2023, cet indicateur s’est renforcé de 1,4 point.
Dans le secteur industriel, 42 % des chefs d’entreprise interrogés dénoncent une concurrence déloyale, 36 % soulignent des difficultés de recouvrement des créances et de demande, 28 % évoquent des problèmes d’approvisionnement en matières premières et 14 % se plaignent de la fiscalité. Malgré ces obstacles, le climat des affaires de ce sous-secteur a légèrement progressé de 0,5 point, grâce à des perspectives positives sur les stocks et les commandes.
Concernant le secteur du bâtiment et des travaux publics, 86 % des acteurs pointent des retards dans le recouvrement des créances, 71 % dénoncent la fiscalité, 43 % déplorent une concurrence jugée déloyale et 29 % soulignent des difficultés d’accès au foncier et l'impact de la corruption. Toutefois, l’indicateur de ce sous-secteur a progressé de 1,1 point, porté par l’optimisme des entrepreneurs concernant les commandes à venir.
Dans les services, 50 % des prestataires mentionnent la concurrence comme principale contrainte, suivie par le recouvrement des créances (40 %), la demande (40 %), la fiscalité (30 %), et la corruption. En juin, l'indicateur de ce sous-secteur s’est dégradé de 2,3 points, en raison du pessimisme des prestataires sur les tarifs, les commandes et le chiffre d’affaires.
Enfin, dans le commerce, 71 % des acteurs évoquent la demande comme contrainte principale, suivie par la concurrence déloyale (57 %), les créances (57 %), et l'approvisionnement (43 %). Le climat des affaires dans ce sous-secteur a tout de même gagné 0,7 point en juin, grâce à une amélioration des chiffres d'affaires et des commandes.
Ces difficultés nécessitent des mesures importantes de la part du gouvernement sénégalais, notamment en prévision de l’évaluation Business Ready (B-Ready) de 2025, qui remplace le classement Doing Business de la Banque mondiale. Le Directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, a récemment réuni les acteurs concernés, pour un atelier d’auto-évaluation, en vue de renforcer l'investissement privé et soutenir un développement inclusif et durable.
Avec Le Quotidien
Dans le secteur industriel, 42 % des chefs d’entreprise interrogés dénoncent une concurrence déloyale, 36 % soulignent des difficultés de recouvrement des créances et de demande, 28 % évoquent des problèmes d’approvisionnement en matières premières et 14 % se plaignent de la fiscalité. Malgré ces obstacles, le climat des affaires de ce sous-secteur a légèrement progressé de 0,5 point, grâce à des perspectives positives sur les stocks et les commandes.
Concernant le secteur du bâtiment et des travaux publics, 86 % des acteurs pointent des retards dans le recouvrement des créances, 71 % dénoncent la fiscalité, 43 % déplorent une concurrence jugée déloyale et 29 % soulignent des difficultés d’accès au foncier et l'impact de la corruption. Toutefois, l’indicateur de ce sous-secteur a progressé de 1,1 point, porté par l’optimisme des entrepreneurs concernant les commandes à venir.
Dans les services, 50 % des prestataires mentionnent la concurrence comme principale contrainte, suivie par le recouvrement des créances (40 %), la demande (40 %), la fiscalité (30 %), et la corruption. En juin, l'indicateur de ce sous-secteur s’est dégradé de 2,3 points, en raison du pessimisme des prestataires sur les tarifs, les commandes et le chiffre d’affaires.
Enfin, dans le commerce, 71 % des acteurs évoquent la demande comme contrainte principale, suivie par la concurrence déloyale (57 %), les créances (57 %), et l'approvisionnement (43 %). Le climat des affaires dans ce sous-secteur a tout de même gagné 0,7 point en juin, grâce à une amélioration des chiffres d'affaires et des commandes.
Ces difficultés nécessitent des mesures importantes de la part du gouvernement sénégalais, notamment en prévision de l’évaluation Business Ready (B-Ready) de 2025, qui remplace le classement Doing Business de la Banque mondiale. Le Directeur général de l’Apix, Bakary Séga Bathily, a récemment réuni les acteurs concernés, pour un atelier d’auto-évaluation, en vue de renforcer l'investissement privé et soutenir un développement inclusif et durable.
Avec Le Quotidien