« Trop c'est trop ! Nous exigeons un recrutement massif des diplômés», martèle le président du collectif. Ils ont tenu un point de presse hier, derrière l'école de Pêche et de l'Aquaculture, à Thiaroye-sur-mer. Selon Malick Diouf, il ne sert à rien de dépenser des millions pour former des étudiants sans les recruter à la fin de leur formation.
«Nous interpellons le Président Macky Sall et les ministres de la Pêche et de la Fonction publiquen pour qu'ils rectifient le tir pendant qu'il est temps. Si rien n'est fait, nous allons nous faire entendre dans la rue. Mais, nous ne voulons pas en arriver là», soutient M. Diouf.
Au Sénégal, le secteur de la pêche contribue à hauteur de plus de 240 milliards Cfa à l'économie du pays. C'est aussi un secteur qui emploie plus d'un millier de jeunes. Mais, il est confronté à une multitude de maux, notamment la raréfaction de la ressource halieutique.
«Certains services départementaux et régionaux sont même fermés, faute d’agents. Pendant ce temps, plus de 500 diplômés sont sans emploi. C'est paradoxal !», tonnent les diplômés du secteur de la pêche et de l'aquaculture.
«L'accès au financement de la DER est très difficile»
«Nous sommes aussi des agents formés en transformation de produits halieutiques. Or les autorités traitent avec les femmes transformatrices, en nous ignorant totalement», s'indigne Malick Diouf. À l'en croire, beaucoup d'entre eux ont déposé des projets à la Der, mais depuis lors, ils attendent. «L'accès au financement de la Der est très difficile. Nous avons déposé, mais depuis plus de 5 ans, personne n'a été financé. La Der est un instrument politique qui est destiné à leurs militants», cogne-t-il.
En ce qui concerne l'Agence nationale de l'aquaculture (Ana), ils affirment que l'Ana ne possède pas d'unités de production. «L'Ana ne possède que des projets scientifiques, des projets de recherche. Les financements de l'aquaculture sont aussi difficiles d'accès», se désolent Malick Diouf et ses camarades.
Tribune
«Nous interpellons le Président Macky Sall et les ministres de la Pêche et de la Fonction publiquen pour qu'ils rectifient le tir pendant qu'il est temps. Si rien n'est fait, nous allons nous faire entendre dans la rue. Mais, nous ne voulons pas en arriver là», soutient M. Diouf.
Au Sénégal, le secteur de la pêche contribue à hauteur de plus de 240 milliards Cfa à l'économie du pays. C'est aussi un secteur qui emploie plus d'un millier de jeunes. Mais, il est confronté à une multitude de maux, notamment la raréfaction de la ressource halieutique.
«Certains services départementaux et régionaux sont même fermés, faute d’agents. Pendant ce temps, plus de 500 diplômés sont sans emploi. C'est paradoxal !», tonnent les diplômés du secteur de la pêche et de l'aquaculture.
«L'accès au financement de la DER est très difficile»
«Nous sommes aussi des agents formés en transformation de produits halieutiques. Or les autorités traitent avec les femmes transformatrices, en nous ignorant totalement», s'indigne Malick Diouf. À l'en croire, beaucoup d'entre eux ont déposé des projets à la Der, mais depuis lors, ils attendent. «L'accès au financement de la Der est très difficile. Nous avons déposé, mais depuis plus de 5 ans, personne n'a été financé. La Der est un instrument politique qui est destiné à leurs militants», cogne-t-il.
En ce qui concerne l'Agence nationale de l'aquaculture (Ana), ils affirment que l'Ana ne possède pas d'unités de production. «L'Ana ne possède que des projets scientifiques, des projets de recherche. Les financements de l'aquaculture sont aussi difficiles d'accès», se désolent Malick Diouf et ses camarades.
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