Le Collectif des avocats de Karim Wade tient à rétablir la vérité sur la situation actuelle de celui-ci, au regard de la loi électorale. Certaines déclarations publiques laissent entendre que Karim Wade ne pourrait être éligible sans une modification du code électoral. Ces déclarations sont gravement erronées.
Karim Wade n’a pas été privé de ses droits civils et politiques par l’arrêt de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) du 23 mars 2015, qui l’a condamné en violation des principes fondamentaux du droit pénal comme l’ont constaté de très nombreuses décisions de justice internationale, notamment celles du Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Si l’article L.29 du code électoral prévoit une privation automatique et administrative d’inscription sur les listes électorales des personnes frappées de certaines condamnations, l’article L.30 limite cette interdiction à une durée de cinq (5) ans.
Ainsi, depuis le 21 août 2020, Karim Wade est électeur et éligible en vertu de la Loi électorale sénégalaise.
Karim Wade a été victime de graves et récurrentes violations de ses droits fondamentaux, c’est pourquoi le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies a jugé que l’arrêt de la CREI violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et a demandé à l’État du Sénégal de faire réexaminer la déclaration de culpabilité et la condamnation de Karim Wade par une juridiction supérieure.
Depuis sa condamnation, Karim Wade n’a cessé de réclamer la révision de son procès.
Le Collectif des avocats de Karim Wade se réjouit que le Dialogue national initié par le Président de la République et regroupant la société civile,les partis politiques de la majorité et de l’opposition, ait unanimement acté la révision du procès de Karim Wade.
Fait à Dakar, le 22 juin 2023
Me Demba Ciré BATHILY, avocat au barreau de Dakar
Me Michel BOYON, avocat au barreau de Paris
Me Seydou DIAGNE, avocat au barreau de Dakar
Karim Wade n’a pas été privé de ses droits civils et politiques par l’arrêt de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) du 23 mars 2015, qui l’a condamné en violation des principes fondamentaux du droit pénal comme l’ont constaté de très nombreuses décisions de justice internationale, notamment celles du Comité des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations-Unies (ONU).
Si l’article L.29 du code électoral prévoit une privation automatique et administrative d’inscription sur les listes électorales des personnes frappées de certaines condamnations, l’article L.30 limite cette interdiction à une durée de cinq (5) ans.
Ainsi, depuis le 21 août 2020, Karim Wade est électeur et éligible en vertu de la Loi électorale sénégalaise.
Karim Wade a été victime de graves et récurrentes violations de ses droits fondamentaux, c’est pourquoi le Comité des droits de l’homme des Nations-Unies a jugé que l’arrêt de la CREI violait le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et a demandé à l’État du Sénégal de faire réexaminer la déclaration de culpabilité et la condamnation de Karim Wade par une juridiction supérieure.
Depuis sa condamnation, Karim Wade n’a cessé de réclamer la révision de son procès.
Le Collectif des avocats de Karim Wade se réjouit que le Dialogue national initié par le Président de la République et regroupant la société civile,les partis politiques de la majorité et de l’opposition, ait unanimement acté la révision du procès de Karim Wade.
Fait à Dakar, le 22 juin 2023
Me Demba Ciré BATHILY, avocat au barreau de Dakar
Me Michel BOYON, avocat au barreau de Paris
Me Seydou DIAGNE, avocat au barreau de Dakar