Depuis plus d’un semestre, le président Wade fait valser son ancien Premier ministre, Idrissa Seck, dans le périmètre présidentiel. Ceci, parce depuis, il a du mal à réconcilier celui-ci avec son fils Karim. Ce dernier a pris goût au pouvoir et sait que Idrissa Seck, seul contre lui, pourrait le nuire. Ses partisans ne cessent de le lui chuchoter dans les oreilles. Il s’y ajoute qu’il a du mal à oublier les propos que l’ex-Premier ministre avait tenus à l’endroit de son père et à travers un mémorable Cd : Le président Wade n’est rien d’autre qu’un « ancien spermatozoïde et futur cadavre ».
Mais, si Karim se laisse aller à des états d’âme, ce n’est pas, selon ses proches, le cas du président Wade. Car, il serait conscient que si son fils est la « terreur de son entourage », il ne règne pas pour autant dans les cœurs des Sénégalais, en dépit de ses pouvoirs et moyens. Ce qui ne serait pas le cas, dans l’analyse du président Wade, de son ancien Premier ministre et numéro 2 dans le Parti démocratique sénégalais. Car, Idrissa Seck s’était classé deuxième à la dernière élection présidentielle et a rempilé à la tête de la commune de Thiès, malgré la débâcle des libéraux dans l’essentiel des villes du Sénégal à l’occasion des dernières élections locales. Il s’y ajoute que le dernier sondage réalisé par Emergence consulting group traumatise Abdoulaye Wade, parce que donnant son ancien Premier ministre Macky Sall favori contre lui. Il faut donc étouffer le poussin dans l’œuf. Et, pour Wade, il n’y a pas plus éloquent et « politique » autour de lui qu’Idissa Seck.
Ainsi, entend-il miser sur la main mise de l’État par Karim Wade et sur la « puissance politique » d’Idrissa Seck. Cependant, si ce dernier est « prêt à tout » pour revenir aux affaires, Me Wade sait que quand sonnera l’heure du « partage du butin » entre son fils biologique et celui d’emprunt, Idrissa Seck ne fera aucun cadeau à Karim. C’est cette certitude qui « bloque » le président Wade, selon son entourage. C’est elle qui l’empêche de finaliser le gouvernement sur lequel il compte pour obtenir un troisième mandat à l’âge de 86 ans. Mais, ses proches, dont Pape Samba Mboup, l’encourageraient à « parer au plus pressé » ; c’est-à-dire « utiliser Idrissa Seck pour se faire réélire, quitte à le révoquer après ». Un conseil que le président Wade trouve « pertinent ».
La Redaction xibar.net
Mais, si Karim se laisse aller à des états d’âme, ce n’est pas, selon ses proches, le cas du président Wade. Car, il serait conscient que si son fils est la « terreur de son entourage », il ne règne pas pour autant dans les cœurs des Sénégalais, en dépit de ses pouvoirs et moyens. Ce qui ne serait pas le cas, dans l’analyse du président Wade, de son ancien Premier ministre et numéro 2 dans le Parti démocratique sénégalais. Car, Idrissa Seck s’était classé deuxième à la dernière élection présidentielle et a rempilé à la tête de la commune de Thiès, malgré la débâcle des libéraux dans l’essentiel des villes du Sénégal à l’occasion des dernières élections locales. Il s’y ajoute que le dernier sondage réalisé par Emergence consulting group traumatise Abdoulaye Wade, parce que donnant son ancien Premier ministre Macky Sall favori contre lui. Il faut donc étouffer le poussin dans l’œuf. Et, pour Wade, il n’y a pas plus éloquent et « politique » autour de lui qu’Idissa Seck.
Ainsi, entend-il miser sur la main mise de l’État par Karim Wade et sur la « puissance politique » d’Idrissa Seck. Cependant, si ce dernier est « prêt à tout » pour revenir aux affaires, Me Wade sait que quand sonnera l’heure du « partage du butin » entre son fils biologique et celui d’emprunt, Idrissa Seck ne fera aucun cadeau à Karim. C’est cette certitude qui « bloque » le président Wade, selon son entourage. C’est elle qui l’empêche de finaliser le gouvernement sur lequel il compte pour obtenir un troisième mandat à l’âge de 86 ans. Mais, ses proches, dont Pape Samba Mboup, l’encourageraient à « parer au plus pressé » ; c’est-à-dire « utiliser Idrissa Seck pour se faire réélire, quitte à le révoquer après ». Un conseil que le président Wade trouve « pertinent ».
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