«En cette année 2014 où nous célébrons le centenaire de la naissance de Serigne Abdoul Lahad Mbacké, ancien Khalife Général des Mourides, c’est avec beaucoup d'émotion que je tiens à ajouter ma voix à toutes celles qui se lèvent pour rendre un hommage mérité à ce saint homme qui, en digne fils du vénérable Cheikh Ahmadou Bamba, fut aussi un véritable conducteur d'hommes.
Nombreux sont ceux qui m'ont dit que compte tenu de l'excellente qualité des relations que j'ai toujours eues avec Serigne Abdou Lahad, et sur lesquelles il n'est pas besoin de s'appesantir ici, il manquerait quelque chose à ce concert de témoignages si la tonalité de ma voix n'y était pas présente.
Conducteur d'hommes à l'instar de son vénérable père, et dans la continuité de l'action de ce dernier, le successeur de Serigne Falilou Mbacké a jeté les bases de la modernisation de Touba et posé les jalons du renouveau de la confrérie mouride. Tout autant bâtisseur qu'éducateur, il aura, en véritable orfèvre, laissé une empreinte indélébile à la communauté mouride car c'est bien sous son khalifat que la ville sainte de Touba a connu une fulgurante expansion. En effet, c'est sous sa dynamique impulsion que des infrastructures modernes comme un hôpital, une gare routière ou encore une gendarmerie furent bâties, que 1'électrification fut poursuivie, que le réseau téléphonique fut installé, et enfin que de
Nombreux forages furent construits.
SerigneCheikhAbdoulLahadMabackéfutpourmoiunvéritablepèreetunsoutienprécieux. J'ai eu avec lui un contact suivi tout au long de mes dix années de primature et je lui ai rendu visite tous les trois mois pendant les dix-neuf ans de mandature présidentielle. Et il me souvient d'ailleurs le fameux Ndiguël de 1988 où, lors de difficiles élections, il me soutint d'une manière toute particulière, ce qui fut être pour moi un bel et touchant hommage à mon action au service de mon peuple. C'est donc en reconnaissance de tout cela et pour bien d'autres marques d'une amitié affectueuse dont je conserve le souvenir ému au plus profond de la mémoire de mon cœur que je ne pouvais garder le silence en un tel anniversaire. Mais en réalité, lorsqu'il s'agit de Cheikh Abdoul Lahad Mbacké, je devrais tout simplement dire qu'il n'est pas un seul jour que Dieu fait sans que mes pensées n'aillent à ce Grand Chef Religieux qui était aussi un grand patriote.
Aujourd'hui encore, j'entretiens d'excellentes relations avec son fils aîné Serigne Sidi Mbacké, actuel Khalife de feu son père, et nous maintenons un contact fraternel et confiant. Mais ces relations quasi familiales ne datent pas de l'ère du khalifat puisque déjà Serigne Amsatou Diakhaté, l'oncle direct du défunt Khalife, était très lié à mon père qui fut un temps en poste à Mbacké. Et jusqu'à présent, nous sommes toujours dans les liens d'un cousinage né de la parenté plaisante et qui fait que c'est ma famille qui donne le"sagarou diam" à celle de Serigne Abdoul Lahad Mbacké.
Ainsi, c'est pour moi l'occasion aujourd'hui de célébrer un saint homme, un père et un ami à la fois. C'est un homme comme il en existe trop peu que nous honorons aujourd'hui et, plus qu'un homme, c'est un exemple pour nous tous, Sénégalais, et je pense notamment à la jeune génération en disant cela. Un exemple de foi mais aussi d'engagement dans le processus de développement qui doit être une de nos grandes préoccupations ».
Nombreux sont ceux qui m'ont dit que compte tenu de l'excellente qualité des relations que j'ai toujours eues avec Serigne Abdou Lahad, et sur lesquelles il n'est pas besoin de s'appesantir ici, il manquerait quelque chose à ce concert de témoignages si la tonalité de ma voix n'y était pas présente.
Conducteur d'hommes à l'instar de son vénérable père, et dans la continuité de l'action de ce dernier, le successeur de Serigne Falilou Mbacké a jeté les bases de la modernisation de Touba et posé les jalons du renouveau de la confrérie mouride. Tout autant bâtisseur qu'éducateur, il aura, en véritable orfèvre, laissé une empreinte indélébile à la communauté mouride car c'est bien sous son khalifat que la ville sainte de Touba a connu une fulgurante expansion. En effet, c'est sous sa dynamique impulsion que des infrastructures modernes comme un hôpital, une gare routière ou encore une gendarmerie furent bâties, que 1'électrification fut poursuivie, que le réseau téléphonique fut installé, et enfin que de
Nombreux forages furent construits.
SerigneCheikhAbdoulLahadMabackéfutpourmoiunvéritablepèreetunsoutienprécieux. J'ai eu avec lui un contact suivi tout au long de mes dix années de primature et je lui ai rendu visite tous les trois mois pendant les dix-neuf ans de mandature présidentielle. Et il me souvient d'ailleurs le fameux Ndiguël de 1988 où, lors de difficiles élections, il me soutint d'une manière toute particulière, ce qui fut être pour moi un bel et touchant hommage à mon action au service de mon peuple. C'est donc en reconnaissance de tout cela et pour bien d'autres marques d'une amitié affectueuse dont je conserve le souvenir ému au plus profond de la mémoire de mon cœur que je ne pouvais garder le silence en un tel anniversaire. Mais en réalité, lorsqu'il s'agit de Cheikh Abdoul Lahad Mbacké, je devrais tout simplement dire qu'il n'est pas un seul jour que Dieu fait sans que mes pensées n'aillent à ce Grand Chef Religieux qui était aussi un grand patriote.
Aujourd'hui encore, j'entretiens d'excellentes relations avec son fils aîné Serigne Sidi Mbacké, actuel Khalife de feu son père, et nous maintenons un contact fraternel et confiant. Mais ces relations quasi familiales ne datent pas de l'ère du khalifat puisque déjà Serigne Amsatou Diakhaté, l'oncle direct du défunt Khalife, était très lié à mon père qui fut un temps en poste à Mbacké. Et jusqu'à présent, nous sommes toujours dans les liens d'un cousinage né de la parenté plaisante et qui fait que c'est ma famille qui donne le"sagarou diam" à celle de Serigne Abdoul Lahad Mbacké.
Ainsi, c'est pour moi l'occasion aujourd'hui de célébrer un saint homme, un père et un ami à la fois. C'est un homme comme il en existe trop peu que nous honorons aujourd'hui et, plus qu'un homme, c'est un exemple pour nous tous, Sénégalais, et je pense notamment à la jeune génération en disant cela. Un exemple de foi mais aussi d'engagement dans le processus de développement qui doit être une de nos grandes préoccupations ».
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