Mais comme lors du deuxième mandat de George Bush fils, la sortie de Ben Laden menaçant les américains d’attaques, semblait faire l’affaire du candidat président qui n’était pas en bonne posture. Bush s’est juste présenté comme celui qui n’a qu’un seul objectif protéger l’Amérique. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo qui se disait au début de la campagne le seul candidat de la Côte d’Ivoire et les autres étant ceux de l’Etranger, aura une fois encore des arguments pour sa théorie. Le sentiment de nationalisme est vite fouetté comme à l’époque avec ce groupe de musique ivoirienne qui présenté les dakarois comme des rats et notre capitale comme un chantier de trous. Ne parlons pas des risques de dérapages contre les sénégalais chez Gbagbo.
Il est nécessaire pour un Président de peser ses actes avant la prise de décision, de n’importe quelle décision. Les combats de leadership dans la sous région n’ont aucune valeur devant les risques de ses citoyens à l’étranger. Me Wade a reçu ici Faure Eyadema pour des conseils inacceptables sur comment faire pour remporter des élections, il s’est déplacé à Conakry pour voir son fils Dadis Camara qui ne savait quel bout prendre les choses, apparemment ses conseils n’ont pas servi, même comportement dans les élections en cours en Guinée. Il est bon d’être courageux et pragmatique mais en diplomatie, surtout relativement à la paix de ses ressortissants, il faut être très prudent.
Sinon, « on allume le feu et on vient jouer aux pompiers », des déclarations d’un ministre de la communication ou d’un ministre des affaires étrangères, ne peuvent rien sur des dérapages contre ses fils à des milliers de kilomètres. Il faut savoir garder raison.
Ndiaga DIOUF/pressafrik.com
Il est nécessaire pour un Président de peser ses actes avant la prise de décision, de n’importe quelle décision. Les combats de leadership dans la sous région n’ont aucune valeur devant les risques de ses citoyens à l’étranger. Me Wade a reçu ici Faure Eyadema pour des conseils inacceptables sur comment faire pour remporter des élections, il s’est déplacé à Conakry pour voir son fils Dadis Camara qui ne savait quel bout prendre les choses, apparemment ses conseils n’ont pas servi, même comportement dans les élections en cours en Guinée. Il est bon d’être courageux et pragmatique mais en diplomatie, surtout relativement à la paix de ses ressortissants, il faut être très prudent.
Sinon, « on allume le feu et on vient jouer aux pompiers », des déclarations d’un ministre de la communication ou d’un ministre des affaires étrangères, ne peuvent rien sur des dérapages contre ses fils à des milliers de kilomètres. Il faut savoir garder raison.
Ndiaga DIOUF/pressafrik.com