« La situation actuelle sur le prix de la carotte, me gêne énormément, parce que quand on parle de carottes, je me sens concerné en tant que producteur. Il n’y a que deux producteurs de carottes dans tout le Sénégal, moi Sérigne Mansour Guèye et mon frère, Maguèye Guèye.
Nous avons le courage de cultiver la carotte pendant l’hivernage, pour montrer aux Sénégalais qui disaient que la production de carottes en cette période, n’est pas possible. DIEU merci, on a réussi même si on n'a pas pu satisfaire tout le pays. Quand on veut aller vers l’autosuffisance alimentaire, il faut qu’on élargisse la production durant toute l’année, 12 mois/12.
Mais donner des périodes bien déterminées pour produire, alors qu’on n'a pas de moyens pour la conservation des produits, dont des déstockages, ça nous pose un problème, c’est notre plus grand souci nous, les producteurs.
Notre combat est de lutter contre le prix excessif de la carotte, au lieu de vendre le kilo de la carotte à 2000 FCfa pendant l’hivernage, on le vend à 700 ou 800 FCfa maximum, pour participer à la politique du gouvernement et à la satisfaction des consommateurs sénégalais.
Pour ce faire, il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités, surtout le ministre du Commerce. C’est trop exagéré qu’un kilo de carotte soit vendu à 2000 FCfa au Sénégal, alors qu’il n y a pas de pénurie de carottes. Nous producteurs, nous vendons le kilo à 600 FCfa prix bord champs, le transport plus la manutention à l’arrivée, ça lui revient à 630, maximum 650 FCfa, donc il peut revendre le kilo à 750 FCfa et les petits revendeurs à 850 FCfa maximum.
Pour résoudre ce problème, il faut que le ministre du Commerce prenne ses responsabilités et régularise le prix. Il faut que la population sache que nous, les producteurs, on n’exagère pas sur les prix, mais plutôt certains commerçants. Il y a des gens au moment où nous sommes aux champs pour produire, ils partent importer de la carotte du Maroc, pour leur propre intérêt. Ce qui signifie qu’ils ne respectent pas les autorités du pays ni les populations.
La commercialisation de la carotte est très organisée, il y a des quotas d’importation et d’ailleurs même, c’est l’ARM qui fixe la date d’importation, malheureusement, ils ne respectent pas cela, alors qu'il y a une production de carottes dans le pays.
Je crois que le président de la République et son Premier ministre ne sont pas au courant de cette situation, s’ils savaient cette situation, il vont faire le maximum possible pour la carotte soit exportée partout dans le pays et il vont sanctionner les importateurs qui veulent saboter notre travail. D’ailleurs, même pour montrer aux autorités sénégalaises, qu’on a une production de carottes, on a convoqué la presse aux champs, dans la zone des Niayes, pour montrer nos produits et appeler les autorités à protéger cette production.
Les importateurs ont voulu me piéger partout, mais ils n’arrivent pas à me coincer. Ils voulaient même organiser une conférence de presse pour dire que je n’ai pas de production de carottes, lorsque j’ai compris leur démarche, j’ai eu une stratégie d’exporter la carotte dans tous les marchés. Le ministre de l’Agriculture a fait son devoir par le biais de la Direction de l’Horticulture, maintenant, nous demandons au ministre du Commerce de prendre toutes ses responsabilités, pour protéger cette production nationale, pour que ça soit vendu partout.
Il n’a qu’à agir le plus rapidement possible. Sur les gens qui font de la manipulation, je tiens à préciser lorsqu’on a nommé Serigne Guèye Diop, ministre du Commerce et de l’Industrie, il y a des producteurs qui m’ont appelé tard la nuit, pour me dire ce dernier est l’ami du directeur de Senegindia, mais pourtant, je ne croyais pas ces gens mais là, j’ai des doutes, vraiment, parce que nous sommes dans une situation de catastrophe.
Nous avons le courage de cultiver la carotte pendant l’hivernage, pour montrer aux Sénégalais qui disaient que la production de carottes en cette période, n’est pas possible. DIEU merci, on a réussi même si on n'a pas pu satisfaire tout le pays. Quand on veut aller vers l’autosuffisance alimentaire, il faut qu’on élargisse la production durant toute l’année, 12 mois/12.
Mais donner des périodes bien déterminées pour produire, alors qu’on n'a pas de moyens pour la conservation des produits, dont des déstockages, ça nous pose un problème, c’est notre plus grand souci nous, les producteurs.
Notre combat est de lutter contre le prix excessif de la carotte, au lieu de vendre le kilo de la carotte à 2000 FCfa pendant l’hivernage, on le vend à 700 ou 800 FCfa maximum, pour participer à la politique du gouvernement et à la satisfaction des consommateurs sénégalais.
Pour ce faire, il faut que le gouvernement prenne ses responsabilités, surtout le ministre du Commerce. C’est trop exagéré qu’un kilo de carotte soit vendu à 2000 FCfa au Sénégal, alors qu’il n y a pas de pénurie de carottes. Nous producteurs, nous vendons le kilo à 600 FCfa prix bord champs, le transport plus la manutention à l’arrivée, ça lui revient à 630, maximum 650 FCfa, donc il peut revendre le kilo à 750 FCfa et les petits revendeurs à 850 FCfa maximum.
Pour résoudre ce problème, il faut que le ministre du Commerce prenne ses responsabilités et régularise le prix. Il faut que la population sache que nous, les producteurs, on n’exagère pas sur les prix, mais plutôt certains commerçants. Il y a des gens au moment où nous sommes aux champs pour produire, ils partent importer de la carotte du Maroc, pour leur propre intérêt. Ce qui signifie qu’ils ne respectent pas les autorités du pays ni les populations.
La commercialisation de la carotte est très organisée, il y a des quotas d’importation et d’ailleurs même, c’est l’ARM qui fixe la date d’importation, malheureusement, ils ne respectent pas cela, alors qu'il y a une production de carottes dans le pays.
Je crois que le président de la République et son Premier ministre ne sont pas au courant de cette situation, s’ils savaient cette situation, il vont faire le maximum possible pour la carotte soit exportée partout dans le pays et il vont sanctionner les importateurs qui veulent saboter notre travail. D’ailleurs, même pour montrer aux autorités sénégalaises, qu’on a une production de carottes, on a convoqué la presse aux champs, dans la zone des Niayes, pour montrer nos produits et appeler les autorités à protéger cette production.
Les importateurs ont voulu me piéger partout, mais ils n’arrivent pas à me coincer. Ils voulaient même organiser une conférence de presse pour dire que je n’ai pas de production de carottes, lorsque j’ai compris leur démarche, j’ai eu une stratégie d’exporter la carotte dans tous les marchés. Le ministre de l’Agriculture a fait son devoir par le biais de la Direction de l’Horticulture, maintenant, nous demandons au ministre du Commerce de prendre toutes ses responsabilités, pour protéger cette production nationale, pour que ça soit vendu partout.
Il n’a qu’à agir le plus rapidement possible. Sur les gens qui font de la manipulation, je tiens à préciser lorsqu’on a nommé Serigne Guèye Diop, ministre du Commerce et de l’Industrie, il y a des producteurs qui m’ont appelé tard la nuit, pour me dire ce dernier est l’ami du directeur de Senegindia, mais pourtant, je ne croyais pas ces gens mais là, j’ai des doutes, vraiment, parce que nous sommes dans une situation de catastrophe.