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Commission d’enquête parlementaire : Birahime Seck « corrige » l’Union des Magistrats Sénégalais

Dans une déclaration récente, Birahime Seck, figure éminente de la Société civile sénégalaise, a suscité un débat brûlant, en remettant en question le principe fondamental de la séparation des pouvoirs. Au cœur de cette controverse, se trouve la proposition de l’Assemblée nationale de convoquer des membres du Conseil constitutionnel devant une Commission d’enquête parlementaire.


Rédigé par leral.net le Lundi 29 Janvier 2024 à 13:57 | | 0 commentaire(s)|

« Le principe de la séparation des pouvoirs soulevé par l’Union des Magistrats Sénégalais (UMS), ne suffit pas, pour ne pas entendre des membres du Conseil Constitutionnel par une Commission d’enquête parlementaire. Les magistrats peuvent entendre des membres de l’assemblée nationale et de l’exécutif, la réciprocité devrait être de mise dans une démocratie. Enfin, si les magistrats veulent dessaisir l’assemblée nationale, ils savent quoi faire », avance Birahime Seck.

Cette prise de position soulève des questions cruciales sur la nature de la démocratie sénégalaise et le fonctionnement de ses institutions.

Traditionnellement, la séparation des pouvoirs a été considérée comme un pilier fondamental de toute démocratie visant à garantir un équilibre des pouvoirs et à prévenir les abus de pouvoir.

Et, la proposition de M. Seck met en lumière les limites de ce principe et suggère qu’une interprétation stricte, pourrait entraver la responsabilité et la transparence.



Ousmane Wade