Au nom de quoi devrions-nous nous taire face à une entreprise étrangère qui a acquis illégalement des milliers d’hectares appartenant aux éleveurs ? Devons-nous nous taire face à un agrobusiness qui transforme les populations locales, en ouvriers agricoles mal payés et sans couverture médicale ?
Devons-nous nous taire face à un système où des représentants de l’État jouent le rôle de facilitateurs dans l’achat des consciences des populations vulnérables, pour accepter l’extension des terres de SEN India ?
Devons-nous nous taire face à un système qui ne favorise pas la création de richesse endogène et l’amélioration des conditions de vie des populations locales ?
Devons-nous nous taire face à une exploitation agricole qui a fermé l’accès au Lac de Guiers, empêchant ainsi les exploitations familiales de développer leurs activités agricoles ?
Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas contre l’implantation de l’agrobusiness, mais nous sommes contre leurs relations avec les populations autochtones et leur impact sur l’environnement. La souveraineté alimentaire n’aura de sens que si elle est portée par des exploitations familiales et des entrepreneurs agricoles locaux, et non par des agrobusiness étrangers, qui pillent nos ressources, spolient nos terres et appauvrissent nos populations.
Monsieur le Ministre, la commune de Mbane souffre de litiges fonciers très complexes depuis le régime de Wade, qui ont empiré sous le règne de Macky Sall, et votre démarche ne nous rassure pas malgré notre espoir porté sur le Président Diomaye Faye, qui a soutenu les paysans Dengler dans l’affaire Babacar Ngom et qui a réaffirmé sa volonté de développer une politique agricole basée sur le renforcement des exploitations familiales agricoles.
Nous vous suggérons, avant d’agir, de faire un diagnostic approfondi de la situation foncière, en écoutant tous les acteurs qui ont toujours porté le combat contre l’accaparement des terres de Mbane, notamment le Professeur Alioune Diack, qui a élaboré, depuis 1996, un projet d’irrigation de 60.000 hectares dans la zone Jeeri, à partir du Lac de Guiers.
Sidaty Sow
Conseiller municipal Commune de Mbane
Devons-nous nous taire face à un système où des représentants de l’État jouent le rôle de facilitateurs dans l’achat des consciences des populations vulnérables, pour accepter l’extension des terres de SEN India ?
Devons-nous nous taire face à un système qui ne favorise pas la création de richesse endogène et l’amélioration des conditions de vie des populations locales ?
Devons-nous nous taire face à une exploitation agricole qui a fermé l’accès au Lac de Guiers, empêchant ainsi les exploitations familiales de développer leurs activités agricoles ?
Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas contre l’implantation de l’agrobusiness, mais nous sommes contre leurs relations avec les populations autochtones et leur impact sur l’environnement. La souveraineté alimentaire n’aura de sens que si elle est portée par des exploitations familiales et des entrepreneurs agricoles locaux, et non par des agrobusiness étrangers, qui pillent nos ressources, spolient nos terres et appauvrissent nos populations.
Monsieur le Ministre, la commune de Mbane souffre de litiges fonciers très complexes depuis le régime de Wade, qui ont empiré sous le règne de Macky Sall, et votre démarche ne nous rassure pas malgré notre espoir porté sur le Président Diomaye Faye, qui a soutenu les paysans Dengler dans l’affaire Babacar Ngom et qui a réaffirmé sa volonté de développer une politique agricole basée sur le renforcement des exploitations familiales agricoles.
Nous vous suggérons, avant d’agir, de faire un diagnostic approfondi de la situation foncière, en écoutant tous les acteurs qui ont toujours porté le combat contre l’accaparement des terres de Mbane, notamment le Professeur Alioune Diack, qui a élaboré, depuis 1996, un projet d’irrigation de 60.000 hectares dans la zone Jeeri, à partir du Lac de Guiers.
Sidaty Sow
Conseiller municipal Commune de Mbane