Cette atrocité a eu lieu le 29 août 2009 à Pikine Guinaw Rail (banlieue de Dakar) en plein mois de Ramadan. Devant l'accusé a rappelé que le jour des faits, il s'était rendu chez la dame pour lui réclamer la somme de 2000 FCfa qu'elle lui devait. Seulement, la victime n'a pas voulu honorer son engagement. Et une bagarre s'en suivit, au cours de laquelle, Maïmouna Dione est morte. Interpellé sur les actes de barbarie et de torture, l'accusé dit avoir tout oublié. Dans son réquisitoire, le procureur de la République a requis les travaux forcés à perpétuité et demandé à la Chambre de ne pas lui accorder de circonstance atténuante, le médecin psychiatre requis ayant dit qu'il ne souffrait pas de démence, au moment des faits. Contrairement à l'avocat de la défense qui a convoqué l'article 50 du Code pénal, parlant de démence à la commission des faits, le ministère public soutient qu'il ne mérite aucune clémence, puisque dangereux pour la société.
L'Obs
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