RECETTES SENEGAL-GAMBIE : «Elles seront restituées au Tresor. A moins que…»
«Il n’y a pas de tabou. Je ne peux pas avoir cette équipe-là autour de moi et essayer de jongler, ou de jouer, ou de prendre des libertés avec la réalité. La loi dit clairement que toutes les recettes des matches doivent être reversées au Trésor public. On n’a pas besoin des recettes pour acheter un billet d’avion et voyager. Je pense que tout cela sera restitué si c’est la ligne qui est adoptée. Ou bien le Trésor trouvera un arrangement avec le ministère en charge.»
PRIMES DES JOUEURS : «Respecter les principes»
«Le ministre a dit qu’il considère que c’était indécent pour les joueurs qui avaient perdu, de parler de primes. Et qu’il fallait discuter de tout cela. C’est une position de principe que je respecte. De la même façon, un des acteurs de la défaite qui s’appelait Lamine Ndiaye, le ministre l’a reçu. Je considère qu’on doit rester convenable. C’est vrai qu’ils ont perdu pour avoir été éliminés. Ce n’est pas agréable la défaite. Mais ma position est qu’on respecte les principes. On ne peut pas, quand cela nous arrange, dire : il y a les principes et quand ça nous arrange pas, mettre des coups de canifs sur les principes. Je trouve que ce n’est pas convenable. La chose la plus difficile, c’était de faire rouler le ballon. Nous l’avons fait.»
AGENT MARKETING : «Nous attendons des eclaircissements sur certains points»
«Vous avez assisté à l’ensemble des attaques de Promo Consulting dont le Cnf a été l’objet. Je crois qu’il n’est pas dans les règles convenables que quelqu’un qui est chargé d’un travail pour une structure, passe son temps dans les médias à critiquer la structure. Pour faire un rapide résumé : quand nous sommes arrivés, nous avons pris contact avec Promo Consulting pour leur demander de nous mettre à disposition l’ensemble des éléments de son travail au profil du football sénégalais et de faire le point financier sur les contrats. Nous avons trouvé que ce n’était pas un contrat d’un an, mais plutôt de trois ans et qu’il n’était pas à titre exclusif. Nous avons aussi constaté que Promo Consulting encaisse d’abord les recettes avant de les reverser à la Fédération. Même si les 80% des recettes reviennent à la Fédération. Quand on s’est référé à la comptabilité, nous nous sommes rendus compte que les montants que nous attendions n’étaient pas ce qu’on avait trouvé dans la comptabilité du Cnf. Nous attendons encore des éclaircissements à ce niveau. Ce qu’il faut retenir également, c’est que nous avons reçu 20 millions de chèque de la Lonase et nous avons reçu 67 millions de contrats avec le Crédit Mutuel et un montant moins important de Cnart Assurance. Nous avons donc trouvé dans les comptes un montant d’environ 90 millions de francs Cfa sur les 300 millions annuels qui sont annoncés. Est-ce que les sponsors ont payé ou pas ? Pour l’instant, nous n’avons pas l’information.»
AUDIT DE LA FSF : «Retablir la verite froide par les chiffres»
«Nous avons effectué un état des lieux. Nous avons commis un cabinet d’audit indépendant. Ce n’est pas pour faire une chasse aux sorcières. Ce n’est pas mon style. Ce n’est pas le notre. C’est le cadre des règles de bonne gestion qui nous invitent à cela. La mission avait pour objectif de faire le bilan sur la situation financière, les principaux contrats signés ainsi que les administrations fiscales, sociales et la situation du personnel. Et la mission a été conduite, selon les règles de l’art. Le travail a été soumis aux observations des dirigeants de l’ancienne structure qui, comme vous le savez, ont fait des sorties et des déclarations dans la presse. C’est la première fois qu’on se prononce sur cet audit. Il est ressorti des travaux, un écart négatif de 66 millions entre la situation présentée par la défunte fédération et celle vérifiée. La situation ressortant à 108 millions au lieu des 175 annoncés. A titre d’exemple, la Fédération avait omis de prendre en compte un chèque en circulation de 38 millions, émis depuis le 29 février 2008, à l’ordre d’un partenaire, et qui a été encaissé par celui-ci. De même, il y a une valeur de 10 millions qui a été enregistrée en trésorerie, alors qu’il s’agissait d’un spécimen d’un chèque qu’on avait montré dont la contre partie a été encaissée depuis le 8 février 2008. Parallèlement, les valeurs marchandes annoncées par le président Ndoye, lors de la passation de service et inscrites dans la situation financière pour un montant de 40 millions, présentaient à la date du 18 juin, un solde réel nul, après vérification auprès des partenaires concernés. En outre, le cabinet n’a pas pu se prononcer sur la réalité de certaines créances notamment celle supposées de 60 millions sur le match-maker Gaël Mahet. Une affaire pendante devant la Fifa. Mais aussi de 10 millions sur la société Soni non reconnu par ladite société. De plus, certaines dettes n’ont pas été prises en compte dans cette situation. Les inventaires ont permis de constater l’inexistence de fiches de gestion de stock, matérialisant les entrées et les sorties. Pour le contrat avec Puma, nous avons noté que la Fédération a signé un contrat de parrainage qui couvre à compter du 1er janvier 2011 à 2014. L’état des lieux a dévoilé des créances omises par la défunte Fédération, notamment sur la Caf, la Fifa pour des montants de 30 à 25 millions. Des écarts ont été trouvés ça et là sur traduction financière des contrats et des relations avec les différentes partenaires et prestataires. Au total, il n’y a pas de quoi pavoiser, comme l’ont fait certains dans la presse. Nous avons fait notre devoir qui était de rétablir la vérité froide par les chiffres.»
ABSENCES DU PRESIDENT : «Contraintes professionnelles»
«Le jour où j’ai été chargé de piloter le Comité de normalisation du football, je vous avais dit que, par goût et par obligation de réserve qui m’est confiné par mon métier de banquier, je ne m’adresse pas très souvent à la presse. Vu qu’on a un chargé de communication qui peut absolument le faire. Aussi, nous avons un bureau où tout le monde peut intervenir. Je n’étais pas là pour des raisons professionnelles. Je suis Directeur général également d’une banque aux Etats-Unis. A titre personnel, il me parait saint d’apporter des clarifications sur mon absence en raison donc de contraintes professionnelles. Ce n’est nullement parce que je n’étais pas intéressé par ma mission, ni que ce n’était pas ma passion. Ce qui est à moitié vrai. Comme j’ai eu à le dire au président de la Fifa, moi, je suis issu du monde du tennis. Je crois que la mission du Cnf est limitée dans le temps. Je pense également que les crises cycliques qui ont traversé le football sénégalais, il faudra en tirer les enseignements. J’ai une mission, je la terminerai même plutôt que prévu puisque la date, c’est juin. Mais je crois que d’ici mars, je pourrai boucler les missions que la Fifa et l’Etat précisément, la tutelle, m’ont chargé de piloter. Il y a un vice-président qui pourra continuer le travail jusqu’en juin. On aura fait le gros du travail. On pourra avoir une Fédération issue des urnes.»
GESTION DE L’EQUIPE NATIONALE : «Rebondir avec les jeunes»
«J’observe que dans le monde entier, c’est le sélectionneur qui a la main mise sur la politique, la stratégie et la tactique de l’Equipe nationale. L’entraîneur a un rôle central. En la matière, c’est ce qui se fait. Maintenant que des membres du comité donnent des conseils, discutent avec l’entraîneur, c’est une option. Mais, je pense que c’est une bonne chose que l’entraîneur décide. Au moins, il est comptable d’une victoire ou d’une défaite. On a une part de responsabilité certes, bien que je n’ai jamais considéré que l’Equipe nationale soit notre mission prioritaire. Notre mission prioritaire, le président de la République nous l’a dit, le Premier ministre nous l’a dit, le ministre des Sports nous l’a décliné. Et c’est sur notre feuille de route. On y travaille. C’est vrai qu’on a été éliminé. C’est dommage. C’est malheureux. Mais, il faut simplement qu’on rebondisse et qu’on accompagne la naissance d’un nouveau football sénégalais avec les jeunes.»
SELECTIONNEUR DES LIONS : «Il ne faut pas se louper cette fois-ci»
«Nous y pensons. Mais il ne faut pas se louper cette fois-ci. Le Comité de normalisation a décidé de demander au Directeur technique national (Dtn) d’assurer l’intérim de l’entraîneur de l’Equipe nationale. Nous n’avons aucune raison objective de nous précipiter en ce qui concerne la désignation de cet entraîneur. Nous avons demandé au Dtn de faire un travail avec le Comité de normalisation, de définir des objectifs qui vont être les notres dans le sens de la reconstruction. Sur la base de cette reconstruction qu’on puisse définir le profil d’un entraîneur et qu’à l’issue de ce travail qu’on puisse recevoir des candidatures. Et également allé chercher des entraîneurs qui répondent à la fois à ces objectifs et au profil que nous aurons défini. Maintenant, est-ce que le 19 novembre prochain, on aura un sélectionneur national, je ne le crois pas.»
AMICAL CONTRE OMAN : «C’est toujours maintenu»
«Le match est toujours maintenu. C’est vrai que le Directeur technique national a émis une idée. On la prend en compte et on la respecte. Le Comité de normalisation a décidé que le Sénégal joue la date du 19 si les contacts que nous devons concrétiser ce matin (hier) avec Oman se confirment.»
source le quotidien
«Il n’y a pas de tabou. Je ne peux pas avoir cette équipe-là autour de moi et essayer de jongler, ou de jouer, ou de prendre des libertés avec la réalité. La loi dit clairement que toutes les recettes des matches doivent être reversées au Trésor public. On n’a pas besoin des recettes pour acheter un billet d’avion et voyager. Je pense que tout cela sera restitué si c’est la ligne qui est adoptée. Ou bien le Trésor trouvera un arrangement avec le ministère en charge.»
PRIMES DES JOUEURS : «Respecter les principes»
«Le ministre a dit qu’il considère que c’était indécent pour les joueurs qui avaient perdu, de parler de primes. Et qu’il fallait discuter de tout cela. C’est une position de principe que je respecte. De la même façon, un des acteurs de la défaite qui s’appelait Lamine Ndiaye, le ministre l’a reçu. Je considère qu’on doit rester convenable. C’est vrai qu’ils ont perdu pour avoir été éliminés. Ce n’est pas agréable la défaite. Mais ma position est qu’on respecte les principes. On ne peut pas, quand cela nous arrange, dire : il y a les principes et quand ça nous arrange pas, mettre des coups de canifs sur les principes. Je trouve que ce n’est pas convenable. La chose la plus difficile, c’était de faire rouler le ballon. Nous l’avons fait.»
AGENT MARKETING : «Nous attendons des eclaircissements sur certains points»
«Vous avez assisté à l’ensemble des attaques de Promo Consulting dont le Cnf a été l’objet. Je crois qu’il n’est pas dans les règles convenables que quelqu’un qui est chargé d’un travail pour une structure, passe son temps dans les médias à critiquer la structure. Pour faire un rapide résumé : quand nous sommes arrivés, nous avons pris contact avec Promo Consulting pour leur demander de nous mettre à disposition l’ensemble des éléments de son travail au profil du football sénégalais et de faire le point financier sur les contrats. Nous avons trouvé que ce n’était pas un contrat d’un an, mais plutôt de trois ans et qu’il n’était pas à titre exclusif. Nous avons aussi constaté que Promo Consulting encaisse d’abord les recettes avant de les reverser à la Fédération. Même si les 80% des recettes reviennent à la Fédération. Quand on s’est référé à la comptabilité, nous nous sommes rendus compte que les montants que nous attendions n’étaient pas ce qu’on avait trouvé dans la comptabilité du Cnf. Nous attendons encore des éclaircissements à ce niveau. Ce qu’il faut retenir également, c’est que nous avons reçu 20 millions de chèque de la Lonase et nous avons reçu 67 millions de contrats avec le Crédit Mutuel et un montant moins important de Cnart Assurance. Nous avons donc trouvé dans les comptes un montant d’environ 90 millions de francs Cfa sur les 300 millions annuels qui sont annoncés. Est-ce que les sponsors ont payé ou pas ? Pour l’instant, nous n’avons pas l’information.»
AUDIT DE LA FSF : «Retablir la verite froide par les chiffres»
«Nous avons effectué un état des lieux. Nous avons commis un cabinet d’audit indépendant. Ce n’est pas pour faire une chasse aux sorcières. Ce n’est pas mon style. Ce n’est pas le notre. C’est le cadre des règles de bonne gestion qui nous invitent à cela. La mission avait pour objectif de faire le bilan sur la situation financière, les principaux contrats signés ainsi que les administrations fiscales, sociales et la situation du personnel. Et la mission a été conduite, selon les règles de l’art. Le travail a été soumis aux observations des dirigeants de l’ancienne structure qui, comme vous le savez, ont fait des sorties et des déclarations dans la presse. C’est la première fois qu’on se prononce sur cet audit. Il est ressorti des travaux, un écart négatif de 66 millions entre la situation présentée par la défunte fédération et celle vérifiée. La situation ressortant à 108 millions au lieu des 175 annoncés. A titre d’exemple, la Fédération avait omis de prendre en compte un chèque en circulation de 38 millions, émis depuis le 29 février 2008, à l’ordre d’un partenaire, et qui a été encaissé par celui-ci. De même, il y a une valeur de 10 millions qui a été enregistrée en trésorerie, alors qu’il s’agissait d’un spécimen d’un chèque qu’on avait montré dont la contre partie a été encaissée depuis le 8 février 2008. Parallèlement, les valeurs marchandes annoncées par le président Ndoye, lors de la passation de service et inscrites dans la situation financière pour un montant de 40 millions, présentaient à la date du 18 juin, un solde réel nul, après vérification auprès des partenaires concernés. En outre, le cabinet n’a pas pu se prononcer sur la réalité de certaines créances notamment celle supposées de 60 millions sur le match-maker Gaël Mahet. Une affaire pendante devant la Fifa. Mais aussi de 10 millions sur la société Soni non reconnu par ladite société. De plus, certaines dettes n’ont pas été prises en compte dans cette situation. Les inventaires ont permis de constater l’inexistence de fiches de gestion de stock, matérialisant les entrées et les sorties. Pour le contrat avec Puma, nous avons noté que la Fédération a signé un contrat de parrainage qui couvre à compter du 1er janvier 2011 à 2014. L’état des lieux a dévoilé des créances omises par la défunte Fédération, notamment sur la Caf, la Fifa pour des montants de 30 à 25 millions. Des écarts ont été trouvés ça et là sur traduction financière des contrats et des relations avec les différentes partenaires et prestataires. Au total, il n’y a pas de quoi pavoiser, comme l’ont fait certains dans la presse. Nous avons fait notre devoir qui était de rétablir la vérité froide par les chiffres.»
ABSENCES DU PRESIDENT : «Contraintes professionnelles»
«Le jour où j’ai été chargé de piloter le Comité de normalisation du football, je vous avais dit que, par goût et par obligation de réserve qui m’est confiné par mon métier de banquier, je ne m’adresse pas très souvent à la presse. Vu qu’on a un chargé de communication qui peut absolument le faire. Aussi, nous avons un bureau où tout le monde peut intervenir. Je n’étais pas là pour des raisons professionnelles. Je suis Directeur général également d’une banque aux Etats-Unis. A titre personnel, il me parait saint d’apporter des clarifications sur mon absence en raison donc de contraintes professionnelles. Ce n’est nullement parce que je n’étais pas intéressé par ma mission, ni que ce n’était pas ma passion. Ce qui est à moitié vrai. Comme j’ai eu à le dire au président de la Fifa, moi, je suis issu du monde du tennis. Je crois que la mission du Cnf est limitée dans le temps. Je pense également que les crises cycliques qui ont traversé le football sénégalais, il faudra en tirer les enseignements. J’ai une mission, je la terminerai même plutôt que prévu puisque la date, c’est juin. Mais je crois que d’ici mars, je pourrai boucler les missions que la Fifa et l’Etat précisément, la tutelle, m’ont chargé de piloter. Il y a un vice-président qui pourra continuer le travail jusqu’en juin. On aura fait le gros du travail. On pourra avoir une Fédération issue des urnes.»
GESTION DE L’EQUIPE NATIONALE : «Rebondir avec les jeunes»
«J’observe que dans le monde entier, c’est le sélectionneur qui a la main mise sur la politique, la stratégie et la tactique de l’Equipe nationale. L’entraîneur a un rôle central. En la matière, c’est ce qui se fait. Maintenant que des membres du comité donnent des conseils, discutent avec l’entraîneur, c’est une option. Mais, je pense que c’est une bonne chose que l’entraîneur décide. Au moins, il est comptable d’une victoire ou d’une défaite. On a une part de responsabilité certes, bien que je n’ai jamais considéré que l’Equipe nationale soit notre mission prioritaire. Notre mission prioritaire, le président de la République nous l’a dit, le Premier ministre nous l’a dit, le ministre des Sports nous l’a décliné. Et c’est sur notre feuille de route. On y travaille. C’est vrai qu’on a été éliminé. C’est dommage. C’est malheureux. Mais, il faut simplement qu’on rebondisse et qu’on accompagne la naissance d’un nouveau football sénégalais avec les jeunes.»
SELECTIONNEUR DES LIONS : «Il ne faut pas se louper cette fois-ci»
«Nous y pensons. Mais il ne faut pas se louper cette fois-ci. Le Comité de normalisation a décidé de demander au Directeur technique national (Dtn) d’assurer l’intérim de l’entraîneur de l’Equipe nationale. Nous n’avons aucune raison objective de nous précipiter en ce qui concerne la désignation de cet entraîneur. Nous avons demandé au Dtn de faire un travail avec le Comité de normalisation, de définir des objectifs qui vont être les notres dans le sens de la reconstruction. Sur la base de cette reconstruction qu’on puisse définir le profil d’un entraîneur et qu’à l’issue de ce travail qu’on puisse recevoir des candidatures. Et également allé chercher des entraîneurs qui répondent à la fois à ces objectifs et au profil que nous aurons défini. Maintenant, est-ce que le 19 novembre prochain, on aura un sélectionneur national, je ne le crois pas.»
AMICAL CONTRE OMAN : «C’est toujours maintenu»
«Le match est toujours maintenu. C’est vrai que le Directeur technique national a émis une idée. On la prend en compte et on la respecte. Le Comité de normalisation a décidé que le Sénégal joue la date du 19 si les contacts que nous devons concrétiser ce matin (hier) avec Oman se confirment.»
source le quotidien