L’ancienne locataire de ces deux maisons d’arrêt repasse le film des brimades que font subir les gardes pénitentiaires aux détenues. A en croire Ndèye Maguette Seck, les geôliers attendent l’absence du régisseur pour s’adonner à leur sport favori : mater les prisonnières. « On nous traitait comme des animaux. Il nous était même interdit de rire », raconte-t-elle.
Dans son récit, cette ancienne pensionnaire du Camp pénal fait savoir que les détenues n’ont pas le droit de se faire belle en prison. « Nous étions des détenues et rien que des détenues », déplore-t-elle non sans trouver un excuses à celles qui mettent un terme à leur existence. « Si des détenues vont jusqu’à se suicider, c’est parce qu’elles sont souvent torturées à mort », tente-t-elle de légitimer.
Si ces femmes qui sont privées de libertés ne se donnent pas la mort en prison, elles en ressortent plus aliénées. C’est l’avis de Ndèye Maguette qui avoue que la prison l’a plus détruite qu’elle l’a éduquée. La faute aux violences que les gardes pénitentiaires leur font subir. « Dans les chambres, se trouvent des matelas en piteux état. Un petit matelas de 90 cm pour 3 prisonnières et souvent même quatre », dénonce l’ancienne détenue. Qui révèle qu’elles sont souvent la cible de tentatives de viol. De la part de ceux qui doivent veiller sur leur sécurité. « Certains gardes essaient de coucher avec nous », lâche-t-elle, amère dans les colonnes de l’Observateur.
Dans son récit, cette ancienne pensionnaire du Camp pénal fait savoir que les détenues n’ont pas le droit de se faire belle en prison. « Nous étions des détenues et rien que des détenues », déplore-t-elle non sans trouver un excuses à celles qui mettent un terme à leur existence. « Si des détenues vont jusqu’à se suicider, c’est parce qu’elles sont souvent torturées à mort », tente-t-elle de légitimer.
Si ces femmes qui sont privées de libertés ne se donnent pas la mort en prison, elles en ressortent plus aliénées. C’est l’avis de Ndèye Maguette qui avoue que la prison l’a plus détruite qu’elle l’a éduquée. La faute aux violences que les gardes pénitentiaires leur font subir. « Dans les chambres, se trouvent des matelas en piteux état. Un petit matelas de 90 cm pour 3 prisonnières et souvent même quatre », dénonce l’ancienne détenue. Qui révèle qu’elles sont souvent la cible de tentatives de viol. De la part de ceux qui doivent veiller sur leur sécurité. « Certains gardes essaient de coucher avec nous », lâche-t-elle, amère dans les colonnes de l’Observateur.