Le président Abdoulaye Wade a rendu visite à son homologue Gambien le président Yaya Jammeh pour raffermir les relations entre les deux pays afin de conjuguer leurs efforts pour régler le problème de la Casamance . Yaya Jammeh qui a accepté de participer à l’instauration de la paix en Casamance a demandé au président Wade de revoir certaines têtes au sein de son gouvernement car ces derniers ne lui disent pas la vérité. Bien informé sur la situation politique de notre pays, Yaya Jammeh connu pour son franc-parler est allé un peu loin en demandant à Wade de l’édifier sur le profil de son successeur. La réponse de Wade n’a pas tardé « mon successeur ne sera pas un casté »,Faisait-il allusion à Idrissa SECK?
Wade à Yaya Jammeh : "Je ne peux pas contrôler les médias au Sénégal..."
"Je ne peux pas contrôler les médias au Sénégal. Je peux dire que mon gouvernement est unique en Afrique. Les médias privés au Sénégal me critiquent à chaque fois. Mon régime est différent du vôtre" , a déclaré le président sénégalais qui répondait à une sollicitation de son hôte gambien qui demande au Sénégal de ne pas permettre aux opposants au régime de Banjul de le vilipender via les médias sénégalais. "Je tiens à dépénaliser la diffamation afin qu’aucun journaliste ne soit envoyé en prison au Sénégal" , a ajouté Me Wade en marge de sa visite, le 16 août, à Banjul.
Le président sénégalais a dit à son homologue avoir envoyé un projet de loi sur la dépénalisation de la diffamation au Parlement, mais les membres de son parti au Parlement ont arrêté le projet. Selon lui, les députés libéraux ont estimé que les journalistes ne sont pas au dessus des lois. Mais, a promis Wade, "je dois leur dire de réexaminer le projet pour que le délit de presse soit dépénalisé au Sénégal" . "Lorsque vous arrêtez un journaliste, le monde entier va dire qu’il n’y a pas de démocratie au Sénégal. Nous avons laissé les journalistes faire leur travail" , a indiqué le président Wade. Yaya Jammeh a, pour sa part, laissé entendre que les journalistes Gambiens sont libres de faire leur travail.
Le président sénégalais a dit à son homologue avoir envoyé un projet de loi sur la dépénalisation de la diffamation au Parlement, mais les membres de son parti au Parlement ont arrêté le projet. Selon lui, les députés libéraux ont estimé que les journalistes ne sont pas au dessus des lois. Mais, a promis Wade, "je dois leur dire de réexaminer le projet pour que le délit de presse soit dépénalisé au Sénégal" . "Lorsque vous arrêtez un journaliste, le monde entier va dire qu’il n’y a pas de démocratie au Sénégal. Nous avons laissé les journalistes faire leur travail" , a indiqué le président Wade. Yaya Jammeh a, pour sa part, laissé entendre que les journalistes Gambiens sont libres de faire leur travail.