Le premier « Conseil des ministres « décentralisé » de l’histoire du Sénégal avait été tenu dans l’ancienne capitale de la défunte Afrique occidentale française (Aof), Saint-Louis du Sénégal. C’était à la veille de la dernière campagne électorale pour les législatives. Lieu ne pouvait être plus symbolique. Était-ce pour rappeler la pertinence des « grands ensembles » ou une volonté de tourner le dos à la dépendance, que le pays connaît toujours ?
En tout cas, la « trouvaille » amènera d’aucuns à parler de « campagne électorale déguisée » des nouvelles autorités. Les faits ne les contrediront pas, frontalement. Car, si le second « Conseil » s’est tenu le 14 juin à Kaolack, en pleine campagne électorale et à une semaine du premier, le troisième n’a eu lieu, à Ziguinchor, que deux semaines après. Le quatrième, qui se tient à Diourbel demain, a attendu près d’un mois. Voici plus de trois semaines que le scrutin des législatives s’est tenu.
Probablement que Diourbel a tardé, parce qu’il y avait beaucoup d’affaires courantes à expédier et que le calendrier du président Macky était très chargé. Quoi qu’il en soit, le rythme des conseils décentralisés n’est pas encore calé. Pour sa maîtrise, il faudra attendre, certainement, le temps d’un rodage. Si la vitesse de ce programme reste indéterminée, il pose, aussi, la question de la date de mise, dans les caisses des régions, des milliards promis et à promettre. Le président attendra-t-il de finir le tour des 10 régions restantes, pour ordonner les décaissements ?
Question difficile ; surtout que, pour l’heure, son Premier ministre n’a pas fait sa déclaration de politique générale. Il s’y ajoute que la nouvelle législature et son bureau ne seront connus que lundi prochain. Autrement, c’est après l’effectivité de ses grands actes, pour tout nouveau régime politique, que la problématique des budgets pour les régions sera d’actualité. Vivement, car les Sénégalais veulent se (re)mettre au travail et tout est urgent et précaire, pour l’heure.
Source:Loffice.sn
En tout cas, la « trouvaille » amènera d’aucuns à parler de « campagne électorale déguisée » des nouvelles autorités. Les faits ne les contrediront pas, frontalement. Car, si le second « Conseil » s’est tenu le 14 juin à Kaolack, en pleine campagne électorale et à une semaine du premier, le troisième n’a eu lieu, à Ziguinchor, que deux semaines après. Le quatrième, qui se tient à Diourbel demain, a attendu près d’un mois. Voici plus de trois semaines que le scrutin des législatives s’est tenu.
Probablement que Diourbel a tardé, parce qu’il y avait beaucoup d’affaires courantes à expédier et que le calendrier du président Macky était très chargé. Quoi qu’il en soit, le rythme des conseils décentralisés n’est pas encore calé. Pour sa maîtrise, il faudra attendre, certainement, le temps d’un rodage. Si la vitesse de ce programme reste indéterminée, il pose, aussi, la question de la date de mise, dans les caisses des régions, des milliards promis et à promettre. Le président attendra-t-il de finir le tour des 10 régions restantes, pour ordonner les décaissements ?
Question difficile ; surtout que, pour l’heure, son Premier ministre n’a pas fait sa déclaration de politique générale. Il s’y ajoute que la nouvelle législature et son bureau ne seront connus que lundi prochain. Autrement, c’est après l’effectivité de ses grands actes, pour tout nouveau régime politique, que la problématique des budgets pour les régions sera d’actualité. Vivement, car les Sénégalais veulent se (re)mettre au travail et tout est urgent et précaire, pour l’heure.
Source:Loffice.sn