Karim Wade, courtier dans une banque de Londres avant l’alternance, ne tardera pas à être appelé par son père devenu président de la République du Sénégal. Il sera son conseiller financier. Mais, rapidement, il aura des bisbilles avec le Premier ministre Idrissa Seck, qui finira par être remercié, emprisonné puis « blanchi ». La présidence de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), qu’il fallait lui offrir, était à ce prix. Dopé par les milliards mis à sa disposition et des courtiers prêts à tout pour être servis, il ne se contentera pas seulement de courir le monde, au nom de son pays, en jet privé, pour faire fortune. Il sera attiré par la politique. La volonté de sa mère était qu’il succède à son père. Il créera alors son mouvement « politique » : la « génération du concret ». Puis, il manœuvrera pour faire démettre Macky Sall du poste de président de l’Assemblée
nationale. Il le fera ensuite renvoyer du Parti démocratique sénégalais. Il fermera la porte de la même formation à Idrissa Seck, qui voulait y revenir ; en dépit de l’accord et du « pardon » du « pape du sopi ».
N’empêche, Karim qui était logé en bonne place sur la liste de la coalition « sopi » 2009, pour les élections locales, sera même battu dans le bureau où il avait voté. Ainsi il n’aura pas la mairie de Dakar, qui lui était servie sur un plateau d’argent. Mais, son père volera à son secours, en n’en faisant un super ministre d’Etat, chargé presque de tout ce qui est juteux. Mais, l’homme est comme poursuivi par un mauvais sort. Car, en dépit d’avoir des malles remplies d’or et de diamants, il ne passe pas dans le cœur des Sénégalais. Pis, sa gestion est décriée par tous les Sénégalais dignes de ce nom, les partenaires du Sénégal et bailleurs de fonds. Le dernier ouvrage du journaliste Latif
Coulibaly, « Contes et mécomptes de l’Anoci », l’a encore jeté à la vindicte populaire. Il ne dort presque plus. L’ouvrage de M. Coulibaly est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Car, désormais, sa mère, Mme Viviane Vert, est consciente qu’elle n’a plus à s’entêter à vouloir faire de son Karim un « prince ». Elle a pris la décision de le faire retirer des affaires d’un pays où « il n’est pas aimé ». Elle est si déprimée qu’elle ne sort plus. Le père de Karim est du même avis. C’est la deuxième fois que son fils le déçoit en moins de six mois. Ainsi Karim sera hors du gouvernement et du pays les prochains jours. Il sera déchargé de toutes ses fonctions « pour aller mener sa vie ailleurs dans la discrétion et la sécurité ». Pour ne pas l’humilier, on projette qu’il présente ses démissions, qui entraîneront un énième remaniement ministériel. Celui-ci verra le départ de « dinosaures», pour masquer la défaite du projet « monarchique ». À moins que Me Wade ne change encore d’avis, au dernier moment. Il est le président et le Sénégalais le plus imprévisible.
La Redaction XIBAR
nationale. Il le fera ensuite renvoyer du Parti démocratique sénégalais. Il fermera la porte de la même formation à Idrissa Seck, qui voulait y revenir ; en dépit de l’accord et du « pardon » du « pape du sopi ».
N’empêche, Karim qui était logé en bonne place sur la liste de la coalition « sopi » 2009, pour les élections locales, sera même battu dans le bureau où il avait voté. Ainsi il n’aura pas la mairie de Dakar, qui lui était servie sur un plateau d’argent. Mais, son père volera à son secours, en n’en faisant un super ministre d’Etat, chargé presque de tout ce qui est juteux. Mais, l’homme est comme poursuivi par un mauvais sort. Car, en dépit d’avoir des malles remplies d’or et de diamants, il ne passe pas dans le cœur des Sénégalais. Pis, sa gestion est décriée par tous les Sénégalais dignes de ce nom, les partenaires du Sénégal et bailleurs de fonds. Le dernier ouvrage du journaliste Latif
Coulibaly, « Contes et mécomptes de l’Anoci », l’a encore jeté à la vindicte populaire. Il ne dort presque plus. L’ouvrage de M. Coulibaly est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Car, désormais, sa mère, Mme Viviane Vert, est consciente qu’elle n’a plus à s’entêter à vouloir faire de son Karim un « prince ». Elle a pris la décision de le faire retirer des affaires d’un pays où « il n’est pas aimé ». Elle est si déprimée qu’elle ne sort plus. Le père de Karim est du même avis. C’est la deuxième fois que son fils le déçoit en moins de six mois. Ainsi Karim sera hors du gouvernement et du pays les prochains jours. Il sera déchargé de toutes ses fonctions « pour aller mener sa vie ailleurs dans la discrétion et la sécurité ». Pour ne pas l’humilier, on projette qu’il présente ses démissions, qui entraîneront un énième remaniement ministériel. Celui-ci verra le départ de « dinosaures», pour masquer la défaite du projet « monarchique ». À moins que Me Wade ne change encore d’avis, au dernier moment. Il est le président et le Sénégalais le plus imprévisible.
La Redaction XIBAR