En se présentant aujourd’hui devant le Parlement pour les besoins de sa Déclaration de politique générale, Souleymane Ndéné Ndiaye aura à cœur de faire mieux que ses cinq prédécesseurs sous le régime de Wade. Et les acteurs le prendront au mot face aux nombreux défis qui l’attendent lui et son gouvernement. Déjà, le front social bruit de contestations pour contraindre son équipe à faire face aux multiples problèmes quotidiens des Sénégalais. Premier coup de semonce : la Csa projette ainsi de marcher le 25 juillet prochain. Une manière d’alerter les pouvoirs publics face à la gouvernance libérale marquée par des dérives dans le fonctionnement des institutions. Et souvent à des fins partisanes.
Au plan économique, la situation ne semble guère plaider pour le pouvoir. Nonobstant la crise économique mondiale, de grandes tendances liées à l'insuffisance de la croissance caractérisent le Sénégal. Maux auxquels il faut ajouter des avatars comme les déséquilibres des finances publiques, la vulnérabilité de l'économie nationale et la baisse des exportations. Mais aussi, un important déficit budgétaire doublé d’une croissance économique peu créatrice d'emplois.
Quant aux politiques sectorielles, elles font ressortir une agriculture qui, malgré les énormes moyens dégagés, n'arrive toujours pas à couvrir les besoins alimentaires du pays. Là où l'élevage, la pêche et la foresterie souffrent de la concurrence des importations et de la surexploitation des ressources. Les secteurs de l'Artisanat, du Tourisme, des Transports, des Bâtiments et travaux publics (Btp), tout comme les Petites et moyennes entreprises (Pme) et la micro-finance ne se portent guère mieux. Idem pour l'Industrie et l'Energie qui souffrent elles, de difficultés structurelles.
Et que dire du système éducatif, déjà en proie à des grèves cycliques ? Au-delà de la dispersion de ses moyens, il fait face à un taux élevé de déperdition, entre autres. Toutes choses qui confirment que ledit secteur ne semble pas reposer pas sur une vision politique inspirée de nos propres réalités et répondant à nos besoins spécifiques.
Ce qui fait vaciller le front social ne saurait épargner le politique. Sur ce terrain, le parti au pouvoir, surtout son secrétaire général est sur plusieurs fronts. Et aucun cadeau ne lui sera fait. D’une part, le président Abdoulaye Wade tend la main à l’opposition pour instaurer un dialogue franc. Alors que de l’autre côté, il tente de reconstituer la grande famille libérale.
source wal fadjri
Au plan économique, la situation ne semble guère plaider pour le pouvoir. Nonobstant la crise économique mondiale, de grandes tendances liées à l'insuffisance de la croissance caractérisent le Sénégal. Maux auxquels il faut ajouter des avatars comme les déséquilibres des finances publiques, la vulnérabilité de l'économie nationale et la baisse des exportations. Mais aussi, un important déficit budgétaire doublé d’une croissance économique peu créatrice d'emplois.
Quant aux politiques sectorielles, elles font ressortir une agriculture qui, malgré les énormes moyens dégagés, n'arrive toujours pas à couvrir les besoins alimentaires du pays. Là où l'élevage, la pêche et la foresterie souffrent de la concurrence des importations et de la surexploitation des ressources. Les secteurs de l'Artisanat, du Tourisme, des Transports, des Bâtiments et travaux publics (Btp), tout comme les Petites et moyennes entreprises (Pme) et la micro-finance ne se portent guère mieux. Idem pour l'Industrie et l'Energie qui souffrent elles, de difficultés structurelles.
Et que dire du système éducatif, déjà en proie à des grèves cycliques ? Au-delà de la dispersion de ses moyens, il fait face à un taux élevé de déperdition, entre autres. Toutes choses qui confirment que ledit secteur ne semble pas reposer pas sur une vision politique inspirée de nos propres réalités et répondant à nos besoins spécifiques.
Ce qui fait vaciller le front social ne saurait épargner le politique. Sur ce terrain, le parti au pouvoir, surtout son secrétaire général est sur plusieurs fronts. Et aucun cadeau ne lui sera fait. D’une part, le président Abdoulaye Wade tend la main à l’opposition pour instaurer un dialogue franc. Alors que de l’autre côté, il tente de reconstituer la grande famille libérale.
source wal fadjri