Voilà ce qui semble arriver à tous ceux qui, vêtus en sauveurs auprès de leurs peuples se sont (à cause des illusions du pouvoir) métamorphosés en de vrais despotes. Si leur intention était au départ de sortir leurs nations du calvaire, ils ont, à une exception près, tous été corrompus par les délices de l’autorité. Mobutu, Dadis, Saddam, Hitler, Ben Ali, Moubarak… s’étaient déclarés eux-mêmes comme « bergers temporaires» pour mener leurs troupeaux vers de meilleurs pâturages le temps de les confier entre des « mains sûres ». Hélas, comme disait Fidel Castro : « Sans le pouvoir, les idéaux ne peuvent être réalisés ; avec le pouvoir, ils survivent rarement. »
Kadhafi, tout comme ceux cités précédemment, n’a pas échappé à cette prophétie. Lui, qui parcourait la terre entière pour manifester devant qui voulait l’entendre ses idées révolutionnaires, pour s’autoproclamer libérateur de son peuple et s’ériger en défenseur des opprimés ; le voilà entrain de massacrer son peuple. Jamais, un despote n’a proféré d’aussi virulentes menaces envers sa propre nation, allant jusqu’à utiliser des avions de chasse pour faire taire des protestataires. Apparemment, le Capitaine a décidé de faire couler le navire.
Mais qu’est ce qui diffère Kadhafi des autres dictateurs ? Contrairement aux autres « rois », Kadhafi n’a pas trop le choix. Deux solutions s’offrent à lui : soit il se livre, soit il se bat jusqu’à la dernière énergie. Et la deuxième solution semble être la plus probable. Contrairement aux autres « rois », Kadhafi n’a pas de terre d’asile. Du moyen Orient en Occident en passant par l’Amérique Latine, nul ne souhaite « l’héberger » car c’est un homme infréquentable et incontrôlable. En Afrique de l’ouest non plus, aucun Etat ne prendra le risque d’accueillir le « guide égaré » de peur d’encourir l’ire de la communauté internationale. Mais contrairement aux autres « rois » la fierté et l’orgueil de l’homme sont tels qu’il n’optera jamais à une solution pareille. En d’autres termes, l’exil n’est pas pour lui, ses derniers discours sont clairs : il est prêt à en découdre.
Dès lors, quelle solution adoptée face à ce fou furieux qui vocifère tel une bête à l’agonie ? En dehors des étrangers, les libyens eux-mêmes fuient leur pays car sachant qu’ils ont affaire à un psychopathe qui parle de lui à la troisième personne. Déclaré partout persona non gratta, le guide de l’ancienne révolution n’a pas trop de solution face à la nouvelle révolution. Alors, pour lui, les carottes sont cuites mais avant de les mâcher, il compte « brûler la Libye maison par maison ».
Malao Kanté, Doctorant en Philosophie, Nice.
Kadhafi, tout comme ceux cités précédemment, n’a pas échappé à cette prophétie. Lui, qui parcourait la terre entière pour manifester devant qui voulait l’entendre ses idées révolutionnaires, pour s’autoproclamer libérateur de son peuple et s’ériger en défenseur des opprimés ; le voilà entrain de massacrer son peuple. Jamais, un despote n’a proféré d’aussi virulentes menaces envers sa propre nation, allant jusqu’à utiliser des avions de chasse pour faire taire des protestataires. Apparemment, le Capitaine a décidé de faire couler le navire.
Mais qu’est ce qui diffère Kadhafi des autres dictateurs ? Contrairement aux autres « rois », Kadhafi n’a pas trop le choix. Deux solutions s’offrent à lui : soit il se livre, soit il se bat jusqu’à la dernière énergie. Et la deuxième solution semble être la plus probable. Contrairement aux autres « rois », Kadhafi n’a pas de terre d’asile. Du moyen Orient en Occident en passant par l’Amérique Latine, nul ne souhaite « l’héberger » car c’est un homme infréquentable et incontrôlable. En Afrique de l’ouest non plus, aucun Etat ne prendra le risque d’accueillir le « guide égaré » de peur d’encourir l’ire de la communauté internationale. Mais contrairement aux autres « rois » la fierté et l’orgueil de l’homme sont tels qu’il n’optera jamais à une solution pareille. En d’autres termes, l’exil n’est pas pour lui, ses derniers discours sont clairs : il est prêt à en découdre.
Dès lors, quelle solution adoptée face à ce fou furieux qui vocifère tel une bête à l’agonie ? En dehors des étrangers, les libyens eux-mêmes fuient leur pays car sachant qu’ils ont affaire à un psychopathe qui parle de lui à la troisième personne. Déclaré partout persona non gratta, le guide de l’ancienne révolution n’a pas trop de solution face à la nouvelle révolution. Alors, pour lui, les carottes sont cuites mais avant de les mâcher, il compte « brûler la Libye maison par maison ».
Malao Kanté, Doctorant en Philosophie, Nice.