«Je demande que le Conseil de sécurité prennent ses responsabilités pour que force reste à la légalité internationale et à la loi nationale qui a élu Alassane Ouattara», a déclaré le secrétaire général de l’OIF. Car pour lui, il ne fait aucun doute, Alassane Ouattara est le vainqueur des élections du 28 novembre 2010. «Nous sommes dans une impasse politique parce que du point de vue juridique et légal, les choses sont claires: M. Ouattara a gagné les élections et l’Union africaine vient encore de le dire», a-t-il indiqué. Depuis le lendemain du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire est en proie à une crise post électorale sans précédent. Les violences et les affrontements, de plus en plus forts ces derniers jours, font planer le spectre d’une guerre civile sur le pays de Félix Houphouët-Boigny. Et pour Abdou Diouf, il faut éviter cette guerre civile en préparation. «Il ne faut pas qu’on laisse s’installer cette guerre civile. Elle commence. Il faut qu’on l’arrête», a-t-il souhaité. Se disant favorable pour «une solution plus radicale et rapide», Abdou Diouf a même prévenu que le président sortant finira devant la Cour pénale internationale (CPI). «Le temps ne joue pas pour lui car il est en train de gouverner un pays exsangue (...) Je ne vois pas où est la victoire dans cette situation», a-t-il ajouté. S’adressant au président sortant, M. Diouf lui a demandé de «quitter le pouvoir dans l’honneur et la dignité». Il a demandé à Laurent Gbagbo «d’avoir pitié de (son) peuple qui est en train de souffrir».
fasozine.com
Thiedo
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