Autorisé à se présenter au scrutin du 30 novembre, le président du Rassemblement des Républicains (RDR, opposition) a défendu samedi lors de la présentation de son programme à Yamoussoukro son ambition de construire un "État fort et moderne".
Après deux rendez-vous manqués (1995 et 2000), le candidat veut aussi offrir à ses concitoyens des "services publics de qualité", notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation.
Cette présidentielle sera sa première tentative après son refus en 1995 de se présenter face à l'ancien président Henri Konan Bédié, son camp estimant que le scrutin ne serait pas transparent, et l'invalidation de sa candidature en 2000 pour "nationalité douteuse".
"Je vais mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'eau et de l'électricité", a déclaré M. Ouattara dans son discours-programme.
Adoptant une stature d'homme d'État, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), accusé par le parti présidentiel d'être à l'origine de la rébellion qui a coupé le pays en deux depuis 2002, se présente désormais comme le remède capable de réunifier, reconstruire et développer la Côte d'Ivoire.
"J'ai tout abandonné pour servir mon pays que j'aime profondément", n'a-t-il cessé de clamer, assurant qu'il ne décevrait pas "le grand espoir" suscité par son entrée en politique après trois années passées à la tête du gouvernement (1990-1993).
D'ailleurs, a-t-il rappelé, "j'avais été appelé par le président Félix Houphouët-Boigny (1960-1993) lorsque la Côte d'Ivoire était au bord de l'étranglement" pour relancer le pays confronté à la crise économique aiguë des années 1990.
"Les banques ne prêtaient plus et on ne pouvait même pas retirer plus de 50.000 FCFA" (76,21 euros) d'un compte bancaire, a affirmé M. Ouattara.
"Mais en six mois, nous avons ouvert des robinets", a-t-il poursuivi, estimant que le moment était venu pour lui de mettre à la disposition de ses compatriotes son "expérience" de banquier et d'économiste.
La santé, l'éducation, le logement, l'accès à l'électricité et à l'eau potable, l'emploi pour la jeunesse... ont été passés en revue par le président du RDR (droite libérale), promettant pour chaque domaine une solution "cohérente".
Il a proposé d'instaurer une assurance maladie pour les plus défavorisés avec une cotisation mensuelle de 1.000 FCFA (1,52 euro), de construire plus de 500.000 logements sociaux par an afin que, "comme aux États-Unis, chaque Ivoirien ait un toit", avec 25.000 FCFA (38 EUR) par mois pendant 25 ans.
M. Ouattara, 66 ans, a également promis la gratuité de l'école jusqu'à l'âge de 15 ans et la création de plus d'un million d'emplois avec l'aide de l'Etat pendant son premier quinquennat.
En gros, ce sont près de 10.000 milliards de FCFA (15,24 mds EUR) qu'il voudraient engager pour réaliser ses projets, sans toutefois dévoiler ses recettes pour y parvenir. "Pour mobiliser les fonds, je sais le faire, c'est mon métier de banquier", a-t-il simplement affirmé.
Enfin, il envisage de "mettre de l'ordre dans la gestion" des affaires publiques, de réduire la corruption et les taxes sur le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, pour augmenter le prix d'achat aux planteurs.
Après deux rendez-vous manqués (1995 et 2000), le candidat veut aussi offrir à ses concitoyens des "services publics de qualité", notamment dans les domaines de la santé et de l'éducation.
Cette présidentielle sera sa première tentative après son refus en 1995 de se présenter face à l'ancien président Henri Konan Bédié, son camp estimant que le scrutin ne serait pas transparent, et l'invalidation de sa candidature en 2000 pour "nationalité douteuse".
"Je vais mettre à la disposition de tous les Ivoiriens des services publics de qualité dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'eau et de l'électricité", a déclaré M. Ouattara dans son discours-programme.
Adoptant une stature d'homme d'État, l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), accusé par le parti présidentiel d'être à l'origine de la rébellion qui a coupé le pays en deux depuis 2002, se présente désormais comme le remède capable de réunifier, reconstruire et développer la Côte d'Ivoire.
"J'ai tout abandonné pour servir mon pays que j'aime profondément", n'a-t-il cessé de clamer, assurant qu'il ne décevrait pas "le grand espoir" suscité par son entrée en politique après trois années passées à la tête du gouvernement (1990-1993).
D'ailleurs, a-t-il rappelé, "j'avais été appelé par le président Félix Houphouët-Boigny (1960-1993) lorsque la Côte d'Ivoire était au bord de l'étranglement" pour relancer le pays confronté à la crise économique aiguë des années 1990.
"Les banques ne prêtaient plus et on ne pouvait même pas retirer plus de 50.000 FCFA" (76,21 euros) d'un compte bancaire, a affirmé M. Ouattara.
"Mais en six mois, nous avons ouvert des robinets", a-t-il poursuivi, estimant que le moment était venu pour lui de mettre à la disposition de ses compatriotes son "expérience" de banquier et d'économiste.
La santé, l'éducation, le logement, l'accès à l'électricité et à l'eau potable, l'emploi pour la jeunesse... ont été passés en revue par le président du RDR (droite libérale), promettant pour chaque domaine une solution "cohérente".
Il a proposé d'instaurer une assurance maladie pour les plus défavorisés avec une cotisation mensuelle de 1.000 FCFA (1,52 euro), de construire plus de 500.000 logements sociaux par an afin que, "comme aux États-Unis, chaque Ivoirien ait un toit", avec 25.000 FCFA (38 EUR) par mois pendant 25 ans.
M. Ouattara, 66 ans, a également promis la gratuité de l'école jusqu'à l'âge de 15 ans et la création de plus d'un million d'emplois avec l'aide de l'Etat pendant son premier quinquennat.
En gros, ce sont près de 10.000 milliards de FCFA (15,24 mds EUR) qu'il voudraient engager pour réaliser ses projets, sans toutefois dévoiler ses recettes pour y parvenir. "Pour mobiliser les fonds, je sais le faire, c'est mon métier de banquier", a-t-il simplement affirmé.
Enfin, il envisage de "mettre de l'ordre dans la gestion" des affaires publiques, de réduire la corruption et les taxes sur le cacao, dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial, pour augmenter le prix d'achat aux planteurs.
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
