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Côte d’Ivoire : Le bal infernal des ennemis de la Côte d’Ivoire

Rédigé par leral.net le Mercredi 2 Mars 2011 à 22:58 | | 1 commentaire(s)|

LERAL.NET - C’est au mois de septembre 1999 que la Côte d’Ivoire a connu l’une de ses premières et véritables crises politiques. C’est le premier putsch perpétré dans cette puissance économique de l’Afrique occidentale. Le Général Robert Gueï est porté au pouvoir. Depuis lors, c’est l’instabilité politique avec son lot de conséquences économiques et sociales. Du coup, les protagonistes de cette crise, notamment Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé et Henry Konan Bédié ont causé d’énormes souffrances au peuple ivoirien.


Côte d’Ivoire : Le bal infernal des ennemis de la Côte d’Ivoire
Voilà douze années que le pays de la Lagune Ebrié flotte dans une mare d’instabilité politique. Six ans après la mort du « Patriarche », Félix Houphouët Boigny, c’est le chaos pour ne pas dire le déluge. Son successeur, Henry Konan Bédié, ne fera pas mieux et pratique une gestion des affaires discriminatoire avec comme code de conduite le clientélisme et le népotisme. Une mal gouvernance qui lui coûta chère. Il est renversé par un groupe de militaires et de civils, drivé par le Général en retraite Robert Gueï.
Le Général Gueï, considéré comme l’espoir du peuple orphelin ivoirien – accueilli triomphalement dans les campus des universités du pays –, posait des pas qui conduisaient directement vers le premier régime dictatorial de la Côte d’Ivoire. Même les élections de 2000, organisées pour sortir le pays du chaos sociopolitique, n’atténuaient pas les appétits débordants au goût du pouvoir du Général « insatisfait ». Finalement, il a été tragiquement renvoyé de ce monde de « fous ».
Ces élections floues et non transparentes ont porté au pouvoir le « fou » Laurent Gbagbo. Rendez-vous était fixé dans cinq ans – 2005 – pour de nouvelles échéances présidentielles. Entre temps les rebelles du nord ont commencé à gagner en puissance et sème la terreur dans certaines contrées de la Côte d’Ivoire, sous l’impulsion du « fauteur de troubles », Guillaume Soro. Profitant de cette instabilité politico-militaire, doublée de la ridicule, dangereuse et provocante polémique sur la question de l’«ivoirité» d’Alassane Ouattara et certains de ses sympathisants, Gbagbo, soutenu par « l’impertinent patriote », Charles Blé Goudé, joue les prolongations avec la communauté internationale pour ce qui s’agit de la tenue de l’élection présidentielle à date échue. Les prolongations durent cinq ans.
Malheureusement, ces cinq ans de transition n’ont presque servi à rien. Le « fou » Gbagbo devait normalement quitter le pouvoir après avoir passé dix ans à la tête de la République ivoirienne. Après la tenue d’élections présidentielles libres et transparentes, sous tutelle onusienne, Gbagbo et son clan Bété et autres foulent au pied les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et proclame ses propres résultats préfabriqués, tout en annulant ceux du nord du pays, où se situe la base électorale de son adversaire, déclaré auparavant vainqueur, Alassane Dramane Ouattara. Par cet acte ignominieux, Gbagbo occupe illégalement et illégitimement le fauteuil présidentiel de la Côte d’Ivoire, piétinant de facto les règles les plus élémentaires de la démocratie. Un fait qui conforte la thèse de ce qui pense que l’Afrique est allergique à la démocratie, à la bonne gouvernance et à la transparence.
Le bal infernal des « ennemis » de la Côte d’Ivoire, orchestré par Henry Konan Bédié, animé par Laurent Gbagbo, ravivé par Charles Blé Goudé et mitraillé par Guillaume Soro, connaîtra prochainement sa fin. Il cédera bientôt la place au grand printemps paradisiaque de la Côte d’Ivoire. Ce rendez-vous où la Côte d’Ivoire, jadis fierté de l’Afrique, se remettra sur les rails de l’épanouissement économique et sur la route de la stabilité sociale. Mais ce futur prometteur au pays des Eléphants se fera sans Henri Konan Bédié, ni Laurent Gbagbo, encore moins Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Cette Côte d’Ivoire-là se fera avec d’autres générations ivoiriennes plus jeunes, plus compétentes, plus conscientes, plus responsables et plus soucieuses de la stabilité de leur patrie.

Thiedo



1.Posté par Bécaye le 03/03/2011 11:01 | Alerter
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C'est une vraie danse;

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