Dans ses derniers temps, il nous est arrivé de voir dans certains quartiers populaires d’Abidjan, des jeunes gens qui souvent accoster à des carrefours s’en prendre à des filles pour disent-ils en chœur ‘ ‘son habillement n’est pas conforme aux règles de la société’’.
KOACI.COM toujours présent au bon moment a vécu cette ‘ ‘guerre’’ faite aux files habillées dans des accoutrements indécents appelés sexy, où on a l’impression que la jeune fille en question est pratiquement ‘ ‘ nue’’.
Dimanche 25 Août 2013, à la gare des minicars appelés ‘ ‘Massa’’ à Yopougon quartier ‘ ‘Koweït’’, un attroupement de personnes attirent notre attention. A notre arrivée sur les lieux, nous voyons une jeune fille en pleurs dont les dessous presque partis en lambeaux entre les mains d’une famille qui tente en vain de lui donner un pagne pour cacher son intimité. Mais la fille apparemment d’une vingtaine d’année est encore sous le choc de l’acte qu’elle vient de subir.
Renseignement pris, cette jeune fille vient d’être une des victimes des jeunes de la gare qui ont décidé de faire la peau à toute fille ayant la malchance de passer à cet endroit habillée de manière à choquer les citoyens.
La demoiselle que je prénommerait D.T, selon des témoins et qui sembleraient de retour d’une virée nocturne , était habillée d’un haut décolleté juste coupé au niveau de la poitrine , ce qui laissait entrevoir le ventre et un bas d’une petite culotte qui laissait voir ses jambes.
Descendu d’un taxi pour son domicile, elle sera interpellée par des jeunes gens qui après l’avoir criblé d’injures vont se mettre à la déshabiller sous le regard des passants stupéfaits devant les faits.
Après leur forfait ils regagnent leur kiosque à café situé non loin de là.
Dans notre démarche d’en savoir plus sur leur motivation, Mamadou Konaté se disant chauffeur nous explique que c’est une nouvelle loi qu’ils ont décidé à leur niveau et que ce phénomène de faire la guerre aux filles sexy était courant à Adjamé, Koumassi et Abobo.
« Si ces filles ne savent pas s’habiller, nous allons les aider à mieux s’habiller. Vous mêmes voyez l’accoutrement de cette dernière. Ce n’est pas joli pour la société. A Adjamé, Koumassi et Abobo cette loi s’applique sans problèmes depuis longtemps » Quand on lui parle de liberté, notre chauffeur en question nous réponds « Cette liberté là on ne la veut plus dans le pays. Que les filles apprennent à s’habiller sinon elles seront frappées à chaque carrefour d’Abidjan. »
Lanciné Coulibaly qui arrive sur les lieux après avoir été mis au parfum de la scène ne partage pas l’avis de son collègue chauffeur. « Je ne suis pas d’accord avec le geste fait par mes amis. Nous sommes dans un pays de liberté, chacun est libre de s’habiller comme il veut. La loi refuse qu’on se fasse justice pour une affaire dont nous avons pourtant raison, à plus forte raison l’habillement d’une autre personne », s’indigne l’homme à la corpulence impressionnante avant d’ajouter « Aujourd’hui toutes les filles se comportent ainsi en matière d’habillement, mêmes nos sœurs musulmanes. C’est à chaque parent où peut-être aux autorités de se pencher sur ces cas. Je vois partout dans certains quartiers où on fait la peau à ses filles. Ce sont des agressions portées contre elles et il faut le dénoncer. »
Lanciné Coulibaly en minorité dans le groupe est rapidement pris verbalement en partie par le reste du groupe.
Un peu plus loin du lieu des faits, nous apprenons que ces jeunes ne sont pas à leurs premiers actes sur les filles habillées de façon indécentes, ils auraient été déjà réprimandés par les forces de l’ordre.
Mais comme le disent des personnes interrogées, Adjamé est la ‘ ‘capitale’’ de cette guerre menée contre les filles habillées en sexy qui se font même souvent battre nous apprend certains apprentis chauffeurs.
Au constat de ce qu’on nous avons vu en ce jour dominical , les filles aux habillements jugés ' 'sexy' ' sont en danger à Abidjan.
Donatien Kautcha
KOACI.COM
KOACI.COM toujours présent au bon moment a vécu cette ‘ ‘guerre’’ faite aux files habillées dans des accoutrements indécents appelés sexy, où on a l’impression que la jeune fille en question est pratiquement ‘ ‘ nue’’.
Dimanche 25 Août 2013, à la gare des minicars appelés ‘ ‘Massa’’ à Yopougon quartier ‘ ‘Koweït’’, un attroupement de personnes attirent notre attention. A notre arrivée sur les lieux, nous voyons une jeune fille en pleurs dont les dessous presque partis en lambeaux entre les mains d’une famille qui tente en vain de lui donner un pagne pour cacher son intimité. Mais la fille apparemment d’une vingtaine d’année est encore sous le choc de l’acte qu’elle vient de subir.
Renseignement pris, cette jeune fille vient d’être une des victimes des jeunes de la gare qui ont décidé de faire la peau à toute fille ayant la malchance de passer à cet endroit habillée de manière à choquer les citoyens.
La demoiselle que je prénommerait D.T, selon des témoins et qui sembleraient de retour d’une virée nocturne , était habillée d’un haut décolleté juste coupé au niveau de la poitrine , ce qui laissait entrevoir le ventre et un bas d’une petite culotte qui laissait voir ses jambes.
Descendu d’un taxi pour son domicile, elle sera interpellée par des jeunes gens qui après l’avoir criblé d’injures vont se mettre à la déshabiller sous le regard des passants stupéfaits devant les faits.
Après leur forfait ils regagnent leur kiosque à café situé non loin de là.
Dans notre démarche d’en savoir plus sur leur motivation, Mamadou Konaté se disant chauffeur nous explique que c’est une nouvelle loi qu’ils ont décidé à leur niveau et que ce phénomène de faire la guerre aux filles sexy était courant à Adjamé, Koumassi et Abobo.
« Si ces filles ne savent pas s’habiller, nous allons les aider à mieux s’habiller. Vous mêmes voyez l’accoutrement de cette dernière. Ce n’est pas joli pour la société. A Adjamé, Koumassi et Abobo cette loi s’applique sans problèmes depuis longtemps » Quand on lui parle de liberté, notre chauffeur en question nous réponds « Cette liberté là on ne la veut plus dans le pays. Que les filles apprennent à s’habiller sinon elles seront frappées à chaque carrefour d’Abidjan. »
Lanciné Coulibaly qui arrive sur les lieux après avoir été mis au parfum de la scène ne partage pas l’avis de son collègue chauffeur. « Je ne suis pas d’accord avec le geste fait par mes amis. Nous sommes dans un pays de liberté, chacun est libre de s’habiller comme il veut. La loi refuse qu’on se fasse justice pour une affaire dont nous avons pourtant raison, à plus forte raison l’habillement d’une autre personne », s’indigne l’homme à la corpulence impressionnante avant d’ajouter « Aujourd’hui toutes les filles se comportent ainsi en matière d’habillement, mêmes nos sœurs musulmanes. C’est à chaque parent où peut-être aux autorités de se pencher sur ces cas. Je vois partout dans certains quartiers où on fait la peau à ses filles. Ce sont des agressions portées contre elles et il faut le dénoncer. »
Lanciné Coulibaly en minorité dans le groupe est rapidement pris verbalement en partie par le reste du groupe.
Un peu plus loin du lieu des faits, nous apprenons que ces jeunes ne sont pas à leurs premiers actes sur les filles habillées de façon indécentes, ils auraient été déjà réprimandés par les forces de l’ordre.
Mais comme le disent des personnes interrogées, Adjamé est la ‘ ‘capitale’’ de cette guerre menée contre les filles habillées en sexy qui se font même souvent battre nous apprend certains apprentis chauffeurs.
Au constat de ce qu’on nous avons vu en ce jour dominical , les filles aux habillements jugés ' 'sexy' ' sont en danger à Abidjan.
Donatien Kautcha
KOACI.COM