Les consignes sont claires. Placée en résidence surveillée dans le nord de la Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, l'épouse de l'ancien président ivoirien, doit être bien traitée.La dernière fois qu'on l'avait vue, elle était apparue hagarde et débraillée. Certaines de ses tresses avaient été arrachées. C'était le 11 avril dernier, quelques minutes seulement après son arrestation. Depuis, Simone Gbagbo, 63 ans, s'est coupé les cheveux à ras. Le 18 août, la justice ivoirienne l'a inculpée pour « crimes économiques », mais l'épouse de l'ancien chef de l'État n'a pas été formellement écrouée : elle demeure en résidence surveillée à Odienné, ville natale de la mère de Alassane Dramane Ouattara, qui a remplacé Laurent Gbagbo à la présidence [lire ici : Laurent Gbagbo à la CPI, la vie derrière les barreaux].
Traitement digne
JeuneAfrique
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