C’est le seul moyen d’éviter à la fois le chaos en Côte d’ Ivoire et dans la sous région, ont-t-ils estimé au cours d’un point de presse vendredi à Dakar.
Alioune Tine, président de la Rencontre Africaine des droits de l’Homme (RADDHO) estime que Laurent Gbagbo veut s’installer dans une logique plus ou moins suicidaire qui risque d’installer le chaos, l’instabilité en Côte d’Ivoire et dans toute la sous région. C’est pourquoi selon lui, le moment est venu d’agir et de mettre un terme à cette situation d’impasse.
"Nous attendons des actions très concrètes de la part des chefs d’Etat africains. C’est-à-dire qu’ils doivent d’abord négocier avec Gbagbo pour qu’il quitte le pouvoir. Mais à défaut, nous pensons qu’il serait irresponsable de la part de Chef d’Etat et les gouvernements de continuer à laisser Gbagbo installer le chaos ", a déclaré M. Tine.
Pour lui, la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’ Afrique de l’ouest, regroupant quinze pays) peut avoir une fonction dissuasive en massant des troupes au Ghana.
El Hadj Abdoulaye Seck d’Amnesty Sénégal a appelé la communauté internationale à prendre des décisions assez fortes et surtout à tout faire pour que ces décisions soient appliquées pour mettre fin aux graves violations des droits de l’homme notées en Côte d’ Ivoire.
"Aujourd’hui tous les acteurs en Côte d’Ivoire sont informés des décisions qui sont prises au niveau politique et de la déclaration qui a été faite par l’adjoint au procureur de la Cour pénale internationale de sanctionner toutes les exactions relatives aux violations des droits humains. Gbagbo et hommes peuvent actuellement être sourds à la demande de communauté internationale mais un jour ou l’autre les personnes impliquées répondront devant la justice internationale", a-t-il averti.
Parmi les partis politiques sénégalais, qui réclament le départ de Laurent Gbagbo, figure la Ligue démocratique (LD).
"Les citoyens africains sont gravement préoccupés par la dégradation de la situation en Côte d’Ivoire. A l’unisson ils souhaitent ardemment que le président Gbagbo accepte le verdict des urnes pour que ce grand pays puisse enfin, après 10 ans de tragédie, retrouver le chemin de la stabilité, du développement économique et de la réconciliation nationale", a déclaré son leadeur Abdoulaye Bathily.
Il estime que la situation en Côte d’Ivoire est l’expression d’ une crise de leadership profonde qu’il y a aujourd’hui en Afrique.
"Si cette crise n’est pas réglée aucun pays de la sous région ne sera désormais épargné. Parce que chacun pourra refuser le verdict des urnes, faire recourir à des forces armées et tenir les populations en respect. C’est un précédent dangereux", a-t-il dit.
D’ailleurs dans son dernier communiqué, le secrétariat politique de la LD indique que "Gbagbo doit quitter le pouvoir sans délai et par tous les moyens, y compris par l’usage de la force".
Alioune Tine, président de la Rencontre Africaine des droits de l’Homme (RADDHO) estime que Laurent Gbagbo veut s’installer dans une logique plus ou moins suicidaire qui risque d’installer le chaos, l’instabilité en Côte d’Ivoire et dans toute la sous région. C’est pourquoi selon lui, le moment est venu d’agir et de mettre un terme à cette situation d’impasse.
"Nous attendons des actions très concrètes de la part des chefs d’Etat africains. C’est-à-dire qu’ils doivent d’abord négocier avec Gbagbo pour qu’il quitte le pouvoir. Mais à défaut, nous pensons qu’il serait irresponsable de la part de Chef d’Etat et les gouvernements de continuer à laisser Gbagbo installer le chaos ", a déclaré M. Tine.
Pour lui, la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’ Afrique de l’ouest, regroupant quinze pays) peut avoir une fonction dissuasive en massant des troupes au Ghana.
El Hadj Abdoulaye Seck d’Amnesty Sénégal a appelé la communauté internationale à prendre des décisions assez fortes et surtout à tout faire pour que ces décisions soient appliquées pour mettre fin aux graves violations des droits de l’homme notées en Côte d’ Ivoire.
"Aujourd’hui tous les acteurs en Côte d’Ivoire sont informés des décisions qui sont prises au niveau politique et de la déclaration qui a été faite par l’adjoint au procureur de la Cour pénale internationale de sanctionner toutes les exactions relatives aux violations des droits humains. Gbagbo et hommes peuvent actuellement être sourds à la demande de communauté internationale mais un jour ou l’autre les personnes impliquées répondront devant la justice internationale", a-t-il averti.
Parmi les partis politiques sénégalais, qui réclament le départ de Laurent Gbagbo, figure la Ligue démocratique (LD).
"Les citoyens africains sont gravement préoccupés par la dégradation de la situation en Côte d’Ivoire. A l’unisson ils souhaitent ardemment que le président Gbagbo accepte le verdict des urnes pour que ce grand pays puisse enfin, après 10 ans de tragédie, retrouver le chemin de la stabilité, du développement économique et de la réconciliation nationale", a déclaré son leadeur Abdoulaye Bathily.
Il estime que la situation en Côte d’Ivoire est l’expression d’ une crise de leadership profonde qu’il y a aujourd’hui en Afrique.
"Si cette crise n’est pas réglée aucun pays de la sous région ne sera désormais épargné. Parce que chacun pourra refuser le verdict des urnes, faire recourir à des forces armées et tenir les populations en respect. C’est un précédent dangereux", a-t-il dit.
D’ailleurs dans son dernier communiqué, le secrétariat politique de la LD indique que "Gbagbo doit quitter le pouvoir sans délai et par tous les moyens, y compris par l’usage de la force".