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Coup de Filet à Jaxaay: La police arrête 5 Nigérians qui cultivaient du yamba dans leur appartement

Une opération coup de poing a été menée de main de maître par les éléments de la brigade de recherches du Commissariat de police de Jaxaay, dans l’appartement de ressortissants nigérians qui entretenaient une pépinière de l’herbe prohibée, aménagée dans un endroit de leur résidence. Les mis en cause ont été déférés hier, au parquet de Rufisque pour culture de chanvre indien.


Rédigé par leral.net le Vendredi 28 Septembre 2018 à 10:00 | | 0 commentaire(s)|

Le chanvre indien, communément appelé yamba se cultive en mode pépinière dans des appartements à Jaxaay où la configuration de quelques maisons, habitées et surtout les nombreux bâtiments en construction, favorisent des niches privilégiées pour des individus malintentionnés. Ils aménagent sur la pointe des pieds dans la localité aux fins de passer inaperçus et de se livrer à des activités illicites. Ce fut le cas de cinq (5) ressortissants nigérians qui vivaient comme des reclus et s’activaient en toute discrétion dans la culture de l’herbe prohibée dans leur appartenant.

La pépinière de chanvre indien, destinée à la vente auprès d’une clientèle triée sur le volet

Après renseignements anonymes sur les activités supposées délictuelles des Nigérians, soufflent nos sources, les limiers de Jaxaay engagent une opération de surveillance dans les parages de la résidence et maintiennent le dispositif durant une semaine. Ainsi, au cours de la période de surveillance, les flics vérifient les tuyaux, découvrent l’implantation discrète de la pépinière de l’herbe illicite et guettent le moment propice pour donner l’assaut. Car, l’accès à l’appartement semble difficile, du fait que le visiteur est obligé de passer par deux portes pour pouvoir entrer dans le logement des Nigérians, qui occupent le rez-de-chaussée du bâtiment, abritant aussi, une famille sénégalaise. Mais, l’on informe que la pépinière de l’herbe «verte» est destinée à une clientèle triée sur le volet.

Les policiers surprennent un des suspects devant l’appartement et l’appréhendent

Les flics montent alors une planque la nuit du dimanche dernier, surveillent les alentours de l’appartement et aperçoivent un des Nigérians qui pointe le bout du nez dehors, reste sur le seuil de la première porte d’entrée et jette des coups d’œil furtifs. Histoire de s’assurer qu’il n’est pas épié. Après avoir vaqué à ses occupations, il se fait davantage discret et prend la direction de leur appartement en location. Les policiers sortent de leur cachette, l’interceptent au pas de la porte et lui déclinent leurs cartes professionnelles. Ils le maîtrisent par une paire de menottes et lui intiment l’ordre d’ouvrir la porte.

Le gus alerte dans leur dialecte ses compatriotes, qui se barricadent, arrachent les plants de yamba et les jettent dehors

Le gus sursaute, panique et tente de se défaire de l’étreinte. Il refuse d’obtempérer, continue de s’agiter et pousse des cris d’alerte dans leur dialecte à l’endroit de ses compatriotes, retranchés dans l’appartement. Ce fut alors le sauve-qui-peut dans la résidence. Ces derniers se barricadent dans leur local et se jettent sur leur pépinière de chanvre indien. Ils arrachent les plantes de yamba et les jettent par-dessus la fenêtre, en vue d’effacer les preuves de leurs pratiques délictuelles.

Mais, en flics aguerris, les policiers flairent le coup, défoncent les deux portes et tombent sur un Nigérian dans le couloir du bâtiment. Ils fouillent la maison et appréhendent deux autres suspects, trouvés dans une chambre. Tandis qu’un autre a été débusqué dans les toilettes, où il s’était réfugié pour jeter des graines de chanvre indien dans les WC.

L’un d’eux se retranche dans les toilettes et y verse les graines ; 150 plantes et des graines de l’herbe illicite saisis

Après perquisition, les policiers ont découvert la pépinière, dont les plantes de l’herbe illicite ont été arrachés à la va-vite, puis jetés par-dessus la fenêtre du logement par les suspects dans le but d’effacer toutes preuves matérielles susceptibles de les confondre et de les enfoncer. Mais, les policiers patrouilleurs ont mis à nu leurs agissements et les ont embarqués dans la fourgonnette de service. Au terme de leur face-à-face, ils ont été présentés hier, devant le procureur de la ville de Rufisque.

Les Echos

La Rédaction