À quelques jours de la fête de Korité, les clients se bousculent chez les tailleurs. Et ces derniers, pour satisfaire les goûts de la clientèle, sont obligés de faire preuve d’ingéniosité et créent de nouveaux modèles. Il y en a pour tous les goûts. Pour cette année les tenues légères, pas trop encombrantes, pagnes et hauts, les tailles- basses, les robes restent très prisés par les femmes. Du côté des hommes, il n'y a pas de grands changements. L’Obasanjo reste toujours le coup de c?ur de la gent masculine.
Au marché Castors, c’est l’effervescence totale dans les ateliers de couture. Dans son atelier « Rafetna » couture, Modou Seck, discute avec une cliente à qui il montre un modèle dans un magazine de mode. Il nous informe sur les coupes-tendances cette année. «Les clientes préfèrent des tenues plus adaptées avec la chaleur. De ce fait, les modèles simples et légers comme les robes tuning et bustiers, les tailles basses, les jupes pagnes et hauts sont les plus prisés», déclare-t-il. «Et rares sont les hommes qui viennent commander des habits pour la korité. Ceux qui font exception, préfèrent les « Obasanjo » qui sont plus simples», nous souffle-t-il. Modou Seck nous renseigne aussi sur ces prix. «Les robes sont à 25 OOO francs si la cliente apporte le tissu. Si c’est nous qui donnons le tissu, c’est entre 45 OOO et 50 000 francs. Nous faisons en sorte que nos prix soient accessibles pour tout le monde».
Du côté de l'atelier de Dan Ba, difficile d'entendre à cause du bruit des machines. Ce jeune tailleur nous informe qu’il fait toutes sortes de coupes. Pour ses prix, il confie qu’ils varient. «Cela dépend des modèles. Et mon prix le plus bas est de 5 000 francs. Il y a des modèles aussi que l’on fait à 25 OOO et 30 000 francs». Poursuivant son argumentaire, il soutient, «les garnitures sont très chères. En plus nous payons le courant. Nous ne pouvons pas s’en sortir. Déjà que nous prenons en compte les clients qui ont d’autres soucis surtout avec la cherté de la vie. Nous sommes obligés de baisser nos prix».
Ramatoulaye BA (Stagiaire)
source: Populaire
Au marché Castors, c’est l’effervescence totale dans les ateliers de couture. Dans son atelier « Rafetna » couture, Modou Seck, discute avec une cliente à qui il montre un modèle dans un magazine de mode. Il nous informe sur les coupes-tendances cette année. «Les clientes préfèrent des tenues plus adaptées avec la chaleur. De ce fait, les modèles simples et légers comme les robes tuning et bustiers, les tailles basses, les jupes pagnes et hauts sont les plus prisés», déclare-t-il. «Et rares sont les hommes qui viennent commander des habits pour la korité. Ceux qui font exception, préfèrent les « Obasanjo » qui sont plus simples», nous souffle-t-il. Modou Seck nous renseigne aussi sur ces prix. «Les robes sont à 25 OOO francs si la cliente apporte le tissu. Si c’est nous qui donnons le tissu, c’est entre 45 OOO et 50 000 francs. Nous faisons en sorte que nos prix soient accessibles pour tout le monde».
Du côté de l'atelier de Dan Ba, difficile d'entendre à cause du bruit des machines. Ce jeune tailleur nous informe qu’il fait toutes sortes de coupes. Pour ses prix, il confie qu’ils varient. «Cela dépend des modèles. Et mon prix le plus bas est de 5 000 francs. Il y a des modèles aussi que l’on fait à 25 OOO et 30 000 francs». Poursuivant son argumentaire, il soutient, «les garnitures sont très chères. En plus nous payons le courant. Nous ne pouvons pas s’en sortir. Déjà que nous prenons en compte les clients qui ont d’autres soucis surtout avec la cherté de la vie. Nous sommes obligés de baisser nos prix».
Ramatoulaye BA (Stagiaire)
source: Populaire
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