Les résultats issus des élections de mars 2009 avaient donné à cette opposition un appétit démesuré et lui a fait croire que si cela devrait encore se reproduire lors des prochaines législatives, le PDS pourrait perdre la majorité à l’Assemblée Nationale. Le facteur explicatif du succès de l’opposition dans ces élections de mars 2009 était l’« UNION SACREE » réalisée par les principaux partis qui la composent autour de listes communes dans les différentes localités. Cela a été tellement marquant que le débat le plus attendu et le passionnant dans la coalition Benno Siggil Sénégal est celui qui sera consacré à la candidature unique. La dite coalition en a tellement « peur » qu’elle a préféré reporté ce débat en dernière position pour se donner les moyens politiques de sauver cette « UNION SACREE » gage de succès, pour elle et pour une certaine opinion, lors des présidentielles à venir.
La CNCL (Coordination Nationale des Cadres Libéraux) et certaines personnalités du parti ont cru devoir faire cette proposition de couplage en toute ignorance des conséquences politiques qui en découleraient. Coupler ces élections comme on nous le suggère, rendrait le meilleur service à l’opposition qui y verrait une chance inouïe de conjurer ses démons de la division. Coupler donc ces élections donnerait principalement à Benno Siggil Sénégal la chance de réussir le coup politique qui consiste à partager les responsabilités et les postes clés avant même d’aller en compétition et ainsi aller à ces élections en ordre rangé de bataille.
Voilà pour quoi, sans même prendre connaissance des arguments développés par ces « coupleurs », il faut rejeter avec force cette idée sortie de nulle part et dont l’objectif serait de plaire à certains. C’est d’autant plus aberrant et inquiétant pour nous autres que l’idée est défendue par les cadres du parti sensés aider le parti à faire les meilleurs choix et à toujours prendre les bonnes directions. Cette une idée indigne et impropre qui n’avantage pas le parti pour lequel ils pensent travailler. Le PDS n’a pas de besoin et ne doit pas avoir besoin de ce couplage qui devrait être utilisé comme une bouée de sauvetage. Le PDS est suffisamment fort pour y aller à armes égales avec cette opposition. Le PDS a un bilan à défendre ; tout n’a pas été rose depuis l’avènement de l’alternance mais, c’est avec le PDS que le pays a connu ses meilleures réalisations dans plusieurs domaines (santé, éducation, infrastructures, emploi, etc.). Il appartient aux cadres et seulement à eux, en premier, de sillonner le pays pour expliquer et communiquer sur les réalisations du PDS depuis 2000. Dans l’esprit de Me Abdoulaye WADE, c’est cela le rôle des cadres d’un parti comme le PDS. Et les cadres du parti et tout ceux qui s’en réclament doivent le comprendre ainsi en allant s’imprégner de ces réalisations qu’ils vont ensuite diffuser à travers le pays. Ce n’est que de cette façon que la vérité sera rétablie partout où les populations sont sous l’influence de l’opposition.
Ce couplage est donc mal venu et serait la plus grosse des bêtises politiques qu’aurait faite le PDS. En quoi ce couplage serait – il bénéfique pour le parti au pouvoir ? Sinon qu’à renforcer l’opposition et à discréditer en même temps le régime que l’on accusera de fausser les règles du jeu… Sauf que cette fois ci, l’opposition et la société dite civile semblent s’emmurer dans un silence plus que coupable ; elles qui sont si promptes à ruer dans les brancards à chaque fois qu’une telle idée est agitée par le régime en place, font les mortes tout en priant de tous leurs vœux que le PDS adopte et concrétise cette idée de couplage. L’argument financier avancé n’en est pas un. Le Sénégal est un pays respectable qui ne doit nullement souffrir d’un manque de moyen pour organiser deux élections successives espacées de 100 jours. La pertinence politique (bénéfique pour le PDS) de cette idée de couplage serait prouvée si et seulement si la date des législatives était antérieure à celle des présidentielles encore que là aussi, on nous aurait toujours accusé de fausser les règles du jeu… Mais voilà que l’opposition fait la sourde oreille en faisant semblant de ne rien entendre. Elle se frotterait les mains si une telle idée venait à être concrétisée.
Toutes choses qui fondent à croire que cette idée n’a pas été murie encore moins débattue sérieusement pour en mesurer les risques et les gains politiques escomptés. Ce serait un monstre et une stupide bêtise politique que de laisser cette idée prospérer trop longtemps.
Les arguments politique, économique et technique avancé me semblent un peu tirés par les cheveux.
1. Raisons techniques : Contrairement à ceux qui pensent que coupler rendra la tâche aisée et pour les structures organisatrices (Ministère de l’Intérieur et CENA) et pour les électeurs eux-mêmes, cela créera encore plus de cacophonie. Ce serait les élections les plus calamiteuses de l’histoire du Sénégal sur le plan de l’organisation des élections. Loin de vouloir douter du savoir des techniciens sénégalais en la matière, il faut admettre que le taux de participation qui est un des objectifs visés sera très insignifiant. Car, là où voter (identification de l’électeur par les responsables du Bureau de vote, choix du bulletin à introduire dans l’enveloppe, introduction dans l’urne, signature etc.) devrait prendre entre 3 et 5 minutes voire 6 minutes, selon le niveau d’instruction et/ou d’expérience , pour un électeur qui veut voter pour les présidentielles, le couplage ferait prendre le double de ce temps et ainsi réduire le taux de participation.
2. Raisons économiques : Comme expliquer plus haut, le Sénégal a les ressources pour faire face à ce type d’impératifs. Le Sénégal est un pays très respecté du fait qu’il a toujours prouvé qu’il sait être à la hauteur de tels défis. La démocratie n’a pas de prix ; c’est un sacrifice sur le chemin de la paix, de la stabilité que nous nous devons de consentir. Sans hésiter !
3. Raisons politiques : C’est ici que les arguments me semblent être une énormité. Pour une raison simple et tout aussi bête, il y a un dicton qui veut que des adversaires politiques ne peuvent jamais être avantagés par une même situation. En clair, lorsqu’une situation représente une opportunité pour l’un des adversaires, elle devient aussitôt une menace pour l’autre. C’est simple et bête mais c’est comme ça. Soit le couplage est en faveur du PDS soit il l’est pour Benno. Mais pas les deux en même temps. Jamais ! Dire que « Le parti au pouvoir et l'opposition trouvent leur compte avec des avantages certains : la désignation aisée d'un candidat pour la présidentielle et une tête de liste pour les législatives » ne tient pas la route. C’est pourquoi l’idée du couplage est une bêtise politique !
Abdou Soulèye KIDIERA
Militant Libéral
Conseiller Municipal à Koungheul
kidieraonline@gmail.com
La CNCL (Coordination Nationale des Cadres Libéraux) et certaines personnalités du parti ont cru devoir faire cette proposition de couplage en toute ignorance des conséquences politiques qui en découleraient. Coupler ces élections comme on nous le suggère, rendrait le meilleur service à l’opposition qui y verrait une chance inouïe de conjurer ses démons de la division. Coupler donc ces élections donnerait principalement à Benno Siggil Sénégal la chance de réussir le coup politique qui consiste à partager les responsabilités et les postes clés avant même d’aller en compétition et ainsi aller à ces élections en ordre rangé de bataille.
Voilà pour quoi, sans même prendre connaissance des arguments développés par ces « coupleurs », il faut rejeter avec force cette idée sortie de nulle part et dont l’objectif serait de plaire à certains. C’est d’autant plus aberrant et inquiétant pour nous autres que l’idée est défendue par les cadres du parti sensés aider le parti à faire les meilleurs choix et à toujours prendre les bonnes directions. Cette une idée indigne et impropre qui n’avantage pas le parti pour lequel ils pensent travailler. Le PDS n’a pas de besoin et ne doit pas avoir besoin de ce couplage qui devrait être utilisé comme une bouée de sauvetage. Le PDS est suffisamment fort pour y aller à armes égales avec cette opposition. Le PDS a un bilan à défendre ; tout n’a pas été rose depuis l’avènement de l’alternance mais, c’est avec le PDS que le pays a connu ses meilleures réalisations dans plusieurs domaines (santé, éducation, infrastructures, emploi, etc.). Il appartient aux cadres et seulement à eux, en premier, de sillonner le pays pour expliquer et communiquer sur les réalisations du PDS depuis 2000. Dans l’esprit de Me Abdoulaye WADE, c’est cela le rôle des cadres d’un parti comme le PDS. Et les cadres du parti et tout ceux qui s’en réclament doivent le comprendre ainsi en allant s’imprégner de ces réalisations qu’ils vont ensuite diffuser à travers le pays. Ce n’est que de cette façon que la vérité sera rétablie partout où les populations sont sous l’influence de l’opposition.
Ce couplage est donc mal venu et serait la plus grosse des bêtises politiques qu’aurait faite le PDS. En quoi ce couplage serait – il bénéfique pour le parti au pouvoir ? Sinon qu’à renforcer l’opposition et à discréditer en même temps le régime que l’on accusera de fausser les règles du jeu… Sauf que cette fois ci, l’opposition et la société dite civile semblent s’emmurer dans un silence plus que coupable ; elles qui sont si promptes à ruer dans les brancards à chaque fois qu’une telle idée est agitée par le régime en place, font les mortes tout en priant de tous leurs vœux que le PDS adopte et concrétise cette idée de couplage. L’argument financier avancé n’en est pas un. Le Sénégal est un pays respectable qui ne doit nullement souffrir d’un manque de moyen pour organiser deux élections successives espacées de 100 jours. La pertinence politique (bénéfique pour le PDS) de cette idée de couplage serait prouvée si et seulement si la date des législatives était antérieure à celle des présidentielles encore que là aussi, on nous aurait toujours accusé de fausser les règles du jeu… Mais voilà que l’opposition fait la sourde oreille en faisant semblant de ne rien entendre. Elle se frotterait les mains si une telle idée venait à être concrétisée.
Toutes choses qui fondent à croire que cette idée n’a pas été murie encore moins débattue sérieusement pour en mesurer les risques et les gains politiques escomptés. Ce serait un monstre et une stupide bêtise politique que de laisser cette idée prospérer trop longtemps.
Les arguments politique, économique et technique avancé me semblent un peu tirés par les cheveux.
1. Raisons techniques : Contrairement à ceux qui pensent que coupler rendra la tâche aisée et pour les structures organisatrices (Ministère de l’Intérieur et CENA) et pour les électeurs eux-mêmes, cela créera encore plus de cacophonie. Ce serait les élections les plus calamiteuses de l’histoire du Sénégal sur le plan de l’organisation des élections. Loin de vouloir douter du savoir des techniciens sénégalais en la matière, il faut admettre que le taux de participation qui est un des objectifs visés sera très insignifiant. Car, là où voter (identification de l’électeur par les responsables du Bureau de vote, choix du bulletin à introduire dans l’enveloppe, introduction dans l’urne, signature etc.) devrait prendre entre 3 et 5 minutes voire 6 minutes, selon le niveau d’instruction et/ou d’expérience , pour un électeur qui veut voter pour les présidentielles, le couplage ferait prendre le double de ce temps et ainsi réduire le taux de participation.
2. Raisons économiques : Comme expliquer plus haut, le Sénégal a les ressources pour faire face à ce type d’impératifs. Le Sénégal est un pays très respecté du fait qu’il a toujours prouvé qu’il sait être à la hauteur de tels défis. La démocratie n’a pas de prix ; c’est un sacrifice sur le chemin de la paix, de la stabilité que nous nous devons de consentir. Sans hésiter !
3. Raisons politiques : C’est ici que les arguments me semblent être une énormité. Pour une raison simple et tout aussi bête, il y a un dicton qui veut que des adversaires politiques ne peuvent jamais être avantagés par une même situation. En clair, lorsqu’une situation représente une opportunité pour l’un des adversaires, elle devient aussitôt une menace pour l’autre. C’est simple et bête mais c’est comme ça. Soit le couplage est en faveur du PDS soit il l’est pour Benno. Mais pas les deux en même temps. Jamais ! Dire que « Le parti au pouvoir et l'opposition trouvent leur compte avec des avantages certains : la désignation aisée d'un candidat pour la présidentielle et une tête de liste pour les législatives » ne tient pas la route. C’est pourquoi l’idée du couplage est une bêtise politique !
Abdou Soulèye KIDIERA
Militant Libéral
Conseiller Municipal à Koungheul
kidieraonline@gmail.com