Tout ce qu’on sait c’est que le Président Macky Sall avait annoncé lors de la campagne présidentielle 90 milliards de francs Cfa pour son financement», soutient-il. Pourtant, il ajoute que ce projet est le bienvenu puisqu’au Sénégal seuls 6% de la population bénéficient d’une couverture maladie universelle.
Concernant la redynamisation du plan Sésame annoncée par Abdoul Mbaye, M. Thiam estime «qu’il ne s’agit pas de relancer pour relancer». Il faut revisiter et évaluer toutes les politiques de gratuité en cours dans ce pays et leur trouver également des mécanismes de financement pérenne afin d’éviter aux hôpitaux la situation qu’ils ont vécu dans le passé, avec le régime de Wade.
Pour lui, si le Premier ministre a été bavard sur bien des questions concernant le secteur de la santé, notamment, sur les efforts à entreprendre pour la consolidation des programmes de lutte contre les maladies non transmissibles, il est resté muet sur des questions toutes aussi importantes. «Nous ne l’avons pas entendu sur le relèvement du budget de la santé à 15%. Il ne l’a pas évoqué et c’est sur cette question que nous l’attendions», relève le syndicaliste.
Outre ce point, selon toujours le syndicaliste, le Pm a fait l’économie de la question de la transplantation rénale qui est d’actualité et qui se présente comme une alternative pour les personnes souffrant d’une insuffisance rénale. «Nous n’avons pas aussi entendu le chef du gouvernement sur la question de la médecine traditionnelle ainsi que sur le dialogue social.» Pourtant, dit-il : «Il y a un mot d’ordre de rétention de l’information sanitaire en cours depuis longtemps et nous ne savons pas si des concertations vont s’ouvrir dans ce sens ou non.»
Cependant, sur d’autres sujets comme la prévention, et la gestion des hôpitaux à travers des contrats d’objectifs et la signature annoncée des décrets d’application de la loi d’orientation sociale et le recrutement de personnel qualifié, Mballo Dia Thiam conclut pour dire que le Sutsas est en phase avec Abdoul Mbaye.
ndieng@lequotidien.sn
Concernant la redynamisation du plan Sésame annoncée par Abdoul Mbaye, M. Thiam estime «qu’il ne s’agit pas de relancer pour relancer». Il faut revisiter et évaluer toutes les politiques de gratuité en cours dans ce pays et leur trouver également des mécanismes de financement pérenne afin d’éviter aux hôpitaux la situation qu’ils ont vécu dans le passé, avec le régime de Wade.
Pour lui, si le Premier ministre a été bavard sur bien des questions concernant le secteur de la santé, notamment, sur les efforts à entreprendre pour la consolidation des programmes de lutte contre les maladies non transmissibles, il est resté muet sur des questions toutes aussi importantes. «Nous ne l’avons pas entendu sur le relèvement du budget de la santé à 15%. Il ne l’a pas évoqué et c’est sur cette question que nous l’attendions», relève le syndicaliste.
Outre ce point, selon toujours le syndicaliste, le Pm a fait l’économie de la question de la transplantation rénale qui est d’actualité et qui se présente comme une alternative pour les personnes souffrant d’une insuffisance rénale. «Nous n’avons pas aussi entendu le chef du gouvernement sur la question de la médecine traditionnelle ainsi que sur le dialogue social.» Pourtant, dit-il : «Il y a un mot d’ordre de rétention de l’information sanitaire en cours depuis longtemps et nous ne savons pas si des concertations vont s’ouvrir dans ce sens ou non.»
Cependant, sur d’autres sujets comme la prévention, et la gestion des hôpitaux à travers des contrats d’objectifs et la signature annoncée des décrets d’application de la loi d’orientation sociale et le recrutement de personnel qualifié, Mballo Dia Thiam conclut pour dire que le Sutsas est en phase avec Abdoul Mbaye.
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