
Au Maroc, la propagation du nouveau coronavirus et ses variants s’accélère au rythme de la campagne pour les élections législatives et communales, prévues en septembre, soit dans quelques semaines. Alors que le royaume enregistre plus de 10 000 cas de contaminations journalières, le gouvernement a décidé, cette semaine, de serrer la vis, en instaurant de nouvelles mesures restrictives. Des mesures qui ne semblent pas s’appliquer aux partis politiques. En effet, si les images de rassemblements irritent sur les réseaux sociaux et leurs auteurs qualifiés d’insoucieux, celles de meetings politiques, avec des masques mal portés ou les accolades entre camarades en pleine pandémie, sont en passe de devenir monnaie courante.