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Crbc, une entreprise chinoise au Sénégal : Les travailleurs exhibent leurs souffrances

Les chauffeurs de l’entreprise China Road And Bridge Corporation (CRBC), entreprise chargée de la construction de l’autoroute Mbour-Kaolack, dirigée par un Chinois, se sont regroupés ce mercredi devant ladite entreprise, pour dénoncer le licenciement abusif de leur collègue battu par un Chinois. Une occasion saisie par ces employés, pour rapporter toutes les souffrances qu’ils subissent de la part de cet étranger.


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Décembre 2022 à 10:52 | | 0 commentaire(s)|

Colère noire des chauffeurs de l’entreprise chinoise CRBC, en charge des travaux de construction de l’autoroute Mbour-Kaolack, basée à Dya commune, dans le département de Kaolack, ce mercredi 21 décembre 2022. En effet, ces derniers protestent contre le licenciement abusif de leur délégué syndical, en l’occurrence El Hadj Fara Diop, battu par un Chinois, le supérieur des mécaniciens de l’entreprise, à cause d’une menace suivie de dispute.

A l’origine de cet acte malheureux de ce dernier, explique le chauffeur, les Chinois ont amené dix-huit personnes d’origine malienne. Ils leur ont fait subir un test et leur ont confectionné des badges le même jour, pour qu’ils conduisent les véhicules, alors que ces derniers ne sont pas des chauffeurs, car ne pouvant pas conduire.

Et mieux, Fara a combattu jusqu’à ce que les Maliens quittent. C’est ce qui a le plus frustré les Chinois, selon le délégué des chauffeurs. A l’occasion de la tenue de leur sit-in, ces travailleurs n’ont pas manqué de dénoncer toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés, dans l’exercice de leur travail avec ces asiatiques.

Déjà, les Chinois ne respectent pas l’horaire de travail de ces chauffeurs qui disent débuter à 6 heures du matin et ne s’arrêtent qu’à 18 ou 19 h soit 17 à 18 heures de travail par jour. A cela, s’ajoute le non-respect de leur employeur, qui ne traite pas ses employés au même pied d’égalité.

« Ils ne tiennent pas compte de ce que nous Sénégalais nous lui disons mais plutôt de ce que lui disent ses compatriotes chinois, ce que nous n’acceptons pas », confie M. Diop, qui interpelle par ailleurs les autorités sur leur situation parce que dit-il, il ne va pas accepter que le directeur le licencie seul, sans le Chinois avec qui il s’est confronté, qui n’est personne d’autre que le responsable des mécaniciens de l’entreprise Mao.

Pour rappel, ce chauffeur a été battu par ce dernier le 17 décembre passé et suite à cela, il a bénéficié d’un certificat médical qui lui a valu de porter plainte contre ce Chinois, employé de l’entreprise. Cependant, les Chinois ont voulu calmer l’affaire, en lui proposant de lui payer tous ses droits, dans le seul but que Fara aille chercher ailleurs.

Des propos qui sont avancés par le concerné lui-même. Dans tous les cas, ces collègues chauffeurs lui ont apporté un soutien, en observant ce mercredi, une journée sans travail. Signalons que El Hadj Fara Diop, délégué des chauffeurs de l’entreprise CRBC n’est pas la première victime et que beaucoup d’autres travailleurs ont été licencié abusivement, de son avis, par le directeur du nom de Myon.






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