La commémoration des 15 ans du naufrage du bateau le « Joola » survenu au large des côtes gambiennes, a été un moment d’intense recueillement, de prières, mais aussi de traumatisme. Car pour certains, la date du 26 septembre rappelle de douloureux souvenir. Et les témoignages de certains rescapés et familles de victimes montrent à suffisance comment le naufrage a bouleversé leurs vies.
« Le traumatisme que j’ai vécu demeure toujours. Le fait de parvenir à sortir vivant de ce naufrage, je ne me l’explique toujours pas. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu, mon sauveur, en priant pour ces nombreux disparus avec qui je partageais le bateau. Au moment des faits, j’étais enceinte de 4 mois ; aujourd’hui quand je regarde ma fille, je me rappelle automatiquement du drame », confie Mariama Diouf seule rescapée du naufrage du « Joola ».
Quant à son état de santé, la maman de bébé « joola » clarifie : « je ne suis pas morte certes, mais j’en suis sortie avec des séquelles. Je n’arrive plus à accomplir ce que je faisais avant l’accident. Des fois, je me retrouve à l’hôpital en étant obligé de payer mes soins personnellement, alors que je n’ai pas assez de ressources. Je lance un appel à toutes les autorités, à me venir en aide pour que je puisse me soigner », lance-t-elle.
Venu assister à la cérémonie de prieres organisée hier matin, au cimetière sis à Mbao, Landing Sané époux d’une des victimes du « Joola », raconte son calvaire : « C’est la première fois que j’assiste à ces cérémonies de prières parce que depuis 15 ans, chaque 26 septembre, soit je suis à l’hôpital, soit je m’enferme à double tour dans ma chambre. J’ai perdu ma femme dans ce naufrage et depuis lors, la vie n’a plus de sens. Le pire dans cette histoire, c’est que je n’ai même pas pu enterrer dignement la mère de mes enfants. J’aurais aimé que l’on renfloue l’épave pour que je puisse avoir un lieu de recueillement où je me souviendrais de ma douche moitie ».
Cheikh Tidiane Sy (stagiaire, leral.net)
« Le traumatisme que j’ai vécu demeure toujours. Le fait de parvenir à sortir vivant de ce naufrage, je ne me l’explique toujours pas. Je ne cesse de rendre grâce à Dieu, mon sauveur, en priant pour ces nombreux disparus avec qui je partageais le bateau. Au moment des faits, j’étais enceinte de 4 mois ; aujourd’hui quand je regarde ma fille, je me rappelle automatiquement du drame », confie Mariama Diouf seule rescapée du naufrage du « Joola ».
Quant à son état de santé, la maman de bébé « joola » clarifie : « je ne suis pas morte certes, mais j’en suis sortie avec des séquelles. Je n’arrive plus à accomplir ce que je faisais avant l’accident. Des fois, je me retrouve à l’hôpital en étant obligé de payer mes soins personnellement, alors que je n’ai pas assez de ressources. Je lance un appel à toutes les autorités, à me venir en aide pour que je puisse me soigner », lance-t-elle.
Venu assister à la cérémonie de prieres organisée hier matin, au cimetière sis à Mbao, Landing Sané époux d’une des victimes du « Joola », raconte son calvaire : « C’est la première fois que j’assiste à ces cérémonies de prières parce que depuis 15 ans, chaque 26 septembre, soit je suis à l’hôpital, soit je m’enferme à double tour dans ma chambre. J’ai perdu ma femme dans ce naufrage et depuis lors, la vie n’a plus de sens. Le pire dans cette histoire, c’est que je n’ai même pas pu enterrer dignement la mère de mes enfants. J’aurais aimé que l’on renfloue l’épave pour que je puisse avoir un lieu de recueillement où je me souviendrais de ma douche moitie ».
Cheikh Tidiane Sy (stagiaire, leral.net)